Le 24 septembre dernier, un procès retentissant a été rouvert à Bamako, secouant la scène politique malienne. D’anciens ministres, des directeurs de services étatiques et plusieurs officiers de haut rang se retrouvent sur le banc des accusés pour répondre de leur implication présumée dans des affaires de surfacturation de contrats d’armement et de l’acquisition controversée d’un avion présidentiel. Les montants évoqués dans ces scandales atteignent des sommets : plus de 20 milliards de Francs CFA auraient été détournés, suscitant une vague d’indignation au sein de la population malienne.