LE MOMENT CITOYEN (Par Alioune NDIAYE)
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LE MOMENT CITOYEN (Par Alioune NDIAYE)
Belém, novembre 2025. Les drapeaux flottent et les délégations s’affairent, parcourant des couloirs bruissants de discours solennels et de sourires étudiés.
Le procureur de la République a demandé une peine d’un an, dont six mois ferme contre Moustapha Diakhaté.
En août 2023, peu après l’emprisonnement d’Ousmane Sonko, j’ai eu un entretien avec un journaliste de Jacobin, un magazine américain de gauche radicale, pour un article qu’il préparait sur la situation au Sénégal.
Comme disait l’autre, à juste titre, « vivre c’est combattre ».
« Le report de la présidentielle à un jour du démarrage de la campagne électorale »
En 2023, ont disparu l'écrivain Milan Kundera, le mercenaire russe Evgueni Prigojine, l'homme politique italien Silvio Berlusconi, la chanteuse Tina Turner ou encore Matthew Perry, Chandler dans la série américaine "Friends".
Passage sous scanner d’un pouvoir africain
Pour l’historien et politologue camerounais, il n’y a rien à célébrer après soixante ans d’indépendance
Du 29 novembre au 04 décembre 2019, avant le mandat de dépôt qui m’a conduit à la Maison d’arrêt de Rebeuss, j’ai partagé avec des jeunes remarquables, la même cellule au commissariat central de Dakar.
La première catégorie concerne les personnes poursuivies dans le cadre de la traque des biens mal acquis. Abdoulaye Baldé a été mis sous contrôle judiciaire par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) après avoir été inculpé d’enrichissement illicite à hauteur de cinq milliards Frs Cfa.
Le Comité d’initiative de la pétition citoyenne pour la répression de l’enrichissement illicite a lancé ses activités hier, dans la Capitale du Rail. Ses animateurs entendent sensibiliser les populations sur l’enjeu qu’il y a de poursuivre la traque des biens mal acquis. Ousmane Ndiaye et Cie s’opposent en même temps à toute grâce présidentielle pour ceux qui sont condamnés par la Crei.
« La France ne peut pas nous humilier chez elle et chez nous » S’il nous faut célébrer le 4 avril, Je voudrais que nous le célébrions comme une défaite nationale et une victoire française, en lieu et place de notre indépendance. Ce n’est pas pour rien que l’on parle de décolonisation française, c’est parce que c’est la France qui décolonise, c’est elle qui décide de repenser l’administration de son empire ; et même si quelques membres de «l’élite africaine» sont conviés à y participer, le législateur français seul, est en mesure d’entreprendre un ré-aménagement du régime colonial.
Le PDS et ses alliés ont vilipendé, le mardi 11 novembre 2014, le Président Macky Sall et son régime, devant les Nations Unies. Une trentaine de personnes a bravé l’hiver qui s’annonce rude avec un vent glacial, refusant de déposer les armes, malgré l’Armistice, scandant des slogans hostiles au tombeur d’Abdoulaye Wade. Cette petite foule, qui réussissait à élargir ses rangs, au fur et à mesure que les curieux les observaient, réclamait la libération de Karim Wade et le respect du droit constitutionnel de manifester au Sénégal.
C'est Aimé Césaire qui devrait tout bonnement déchirer son fameux Discours sur le colonialisme . Hélas, il n'est plus de ce monde. Toutes les critiques particulièrement indignées des intellectuels panafricanistes devraient, elles aussi, être réduites au même sort. En effet, à quoi bon de se faire l'avocat d'oppressés qui font subitement volte-face pour témoigner toute leur reconnaissance à leur oppresseur ? A quoi bon de plaindre Les Damnés de la Terre si les victimes se complaisent dans leur cruel état ?
Le Sénégal, comme affalé dans une chaise roulante devenue folle puisque ses freins sciés, dévale les pentes de l’inconnu à vive allure et nul pour arrêter cette machine infernale. Le chaos étant malheureusement devenu le dividende recherché où chacun trouvera enfin son petit compte rapporteur, sa petite caisse d’épargne politique.
La sortie de El Hadj Ndiaye menaçant de fermer ou de délocaliser la 2STV parce que des coréens auraient foulé notre sol et depuis l’hôtel Téranga où ils sont embusqués, s’apprêteraient à mettre main basse sur le marché gigantesque d’opérateur d’infrastructures dans le cadre du passage au numérique, n’était pas seulement désolante, sauf tout le respect au doyen, c’était à se tordre de rire ! Ces mots du doyen sont en réalité une alarme qu’il a actionnée de manière fort stratégique pour rappeler à tout ce petit monde comme il dit, le comité chargé du passage au numérique faut comprendre, qu’il les a tous à l’œil et que le forfait qu’ils se préparent à commettre en octroyant ce marché à des étrangers ne passera pas comme une lettre à la poste.
C’est yeux écarquillés et oreilles secouées que nous avons ingurgité les gros chiffres du procureur dans l’affaire dite ‘’Aida Diongue’’. Hallucinations en plein jour ! 47 milliards cfa ! Plus de 70 millions d’euros, presque 100 millions de dollars ! Bien, nul besoin de se contorsionner l’esprit ou la calculette, ces chiffres sont tout bonnement ébouriffants.
Aux assoiffés de Sîra, hagiographie du Prophète de l’Islam, Cheikh El Hadji Malick servit le Rayy Zam’ân, qacîda communément appelée Nûniya. L’auteur de l’inimitable Khilâçu Zahab n’a pas à convaincre de sa culture historique, tellement la Mîmiya a eu ce don de replonger aussi bien le récitant que l’entendant dans ces rares ambiances où le Sceau des prophètes est magnifié sans perdre de vue l’impossibilité d’en faire le tour. Mais la volonté de Cheikh El Hadji Malick de le décrire sous ses aspects les plus significatifs, notamment, dans son éthique ne fait l’ombre d’un doute.
Un Collectif regroupant d’anciens travailleurs de la défunte compagnie panafricaine Air Afrique demande que la question du paiement de leurs droits soit diligentée dans les plus brefs délais, non sans relever des "frustrations" nées de la récente remise de chèques à 250 ex-agents représentant une partie des personnes à indemniser.