Amadou Séga Keïta : « La traite des personnes à Kédougou exige une réponse efficace et rapide »
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Amadou Séga Keïta : « La traite des personnes à Kédougou exige une réponse efficace et rapide »
Ngouda Fall Kane : « Moi, Wade et la Centif » (2/2)
Au Nigeria, un couple de TikTokeurs condamné à se marier par un tribunal religieux
La vigilance douanière aux frontières sénégalaises continue de porter ses fruits dans la lutte contre le trafic international de drogue
Mexique: attaque de drones contre des bâtiments judiciaires de la ville frontière de Tijuana
Dans le cadre de la lutte continue contre le trafic de stupéfiants, les agents de la Brigade spéciale d’intervention et de protection (BSIP) du commissariat central de Kamsar ont procédé, ce lundi 13 octobre 2025, à l’arrestation d’une femme en possession d’un ballot de chanvre indien d’un poids total de 62 kilogrammes.
"Opération Ouragan" : 15 malfaiteurs arrêtés et saisies massives de drogues à Conakry
Trump annonce que six narcotrafiquants ont été tués dans une nouvelle frappe au large du Venezuela
Haschich : un réseau Maroc-Sénégal-Guinée-Bissau démantelé, le cerveau identifié
Au Nigeria, les éléments de l’Agence nationale de lutte contre la drogue (NDLEA) ont arrêté un homme d’affaires à l’aéroport international Mallam Aminu de Kano.
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs"
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.
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Trafic de drogue : un coup dur pour le réseau des Maristes
Après la découverte macabre de cinq bébés dans les ordures, à Ouest-Foire, les délégués de quartier ont dénoncé l’anarchie, l’insécurité et alerté sur les conditions de vie précaires des habitants.
Le samedi 20 septembre 2025, la brigade territoriale de gendarmerie de Vélingara, sous le commandement de l’adjudant-chef Tidiane Senghor, a rencontré la population de la commune de Kandia, située dans l’arrondissement de Saré Coly Sallé, département de Vélingara.
Le samedi 20 septembre 2025, la brigade territoriale de gendarmerie de Vélingara, sous le commandement de l’adjudant-chef Tidiane Senghor, a rencontré la population de la commune de Kandia, située dans l’arrondissement de Saré Coly Sallé, département de Vélingara. Cette rencontre, organisée sur la place publique de la localité, a été un moment d’échanges francs entre forces de sécurité et citoyens. Plusieurs sujets d’importance ont été abordés.
Trafic de crack : L'OCRTIS démantèle le réseau dirigé par Boy Rio alias « Meum »
Saisie de 180 kg de haschisch au Maroc : Les aveux de 2 Burkinabès arrêtés à Keur Massar par l'OCRTIS et le rôle crucial du Consul
La brigade territoriale de Saraya a mené, le week-end dernier, deux coups de filet majeurs qui marquent une nouvelle étape dans la lutte contre les réseaux criminels opérant dans la région de Kédougou.