La région de Diourbel n’est pas épargnée par la flambée de violence constatée ces derniers temps au Sénégal
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La région de Diourbel n’est pas épargnée par la flambée de violence constatée ces derniers temps au Sénégal
La région de Diourbel n’est pas épargnée par la flambée de violence constatée ces derniers temps, au Sénégal.
Galasse Ndiaye, un prêcheur de 38 ans, et notoirement connu pour ses émissions à la radio Tiener Fm de Touba a été condamné à 5 ans de prison.
La candidature de Serigne Cheikh Abdou Lahat Mbacké Gaïndé Fatma, tête de liste départementale de Mbacké pour la coalition Bennoo Bok Yaakaar, a soulevé une vive polémique au sein d'une partie de la communauté mourides. Ce dernier a été choisi par le Président Macky Sall au grand dam de son frère, le député Serigne Galasse Kaltoum Mbacké.
«L’évidence est une qualité de surface.» Mais dans l’univers politique, lorsqu’elle monte en surface, la plupart de nos gouvernants travaillent à la rendre plus évidente : pour en banaliser et transformer la vérité profuse en un mensonge confus.
Que tout, tous se taisent. Que seul se fasse entendre le bruissement du silence résigné et indigné de tous les «impertinents» mal pensants qui ont osé sentir l’odeur du pétrole, tendre «leurs longues langues» pour en parler. Parler de l’argent du pétrole, des improbables connexions entre pouvoir et pétrole dans notre pays sous la deuxième alternance. Que seule s’élève, solitaire et péremptoire, la voix des inconditionnels du Président Sall, défenseurs circonstanciels de son frère Aliou
En France, le très fantasque et versatile Sarkozy a des chances de redevenir ce qu’il n’aurait jamais dû être : Président de la République; après de grands hommes comme Charles de Gaulle, Mitterand, Chirac. Aux Etats Unis, un fou nommé Trump, milliardaire en dollars, indigent intellectuel, tape comme un forcené aux portes de la Maison Blanche, où il peut faire irruption. En Russie, Poutine se comporte comme un avorton de Staline, avec des moyens de puissance et de destruction plus dissuasifs.
«Vous avez cru être dorénavant libérés de l’obligation de soumettre à l’épreuve votre façon de vivre. Or, je vous l’annonce, c’est tout le contraire qui vous arrivera : le nombre augmentera de ceux qui pratiquent cette mise à l’épreuve envers vous (…) ils seront d’autant plus sévères qu’ils seront plus jeunes, et vous, vous en serez davantage irrités.»
Selon qu’ils sont ensemble au pouvoir ou séparés par les vicissitudes du même pouvoir, nos hommes politiques sont comme larrons en foire, ou querelleuses de borne fontaine. Comme Don Quichotte, chacun se décrète chevalier errant, redresseur universel de torts, au nom du peuple et de la démocratie.
Assez souvent dans la jungle politique, qui cherche le meilleur peut trouver le pire. En accédant au pouvoir en 2000, après 26 ans de déboires dans l’opposition, et en le quittant en 2012, après 12 ans de toute puissance
La métaphore du paradis est une formule à la fois heureuse et indécente pour désigner les espaces d’exception fiscale enfouis dans l’enfer de la haute finance. De façon plus générale, elle est significative de tout le paradoxe de la société de consommation. Dans tous les cas, le paradis est toujours un lieu d’exception et de consécration, où ne peuvent accéder que quelques privilégiés.
Dans l’opposition, leur discours est distinctement audible. Une fois au pouvoir, repus de privilèges et de pouvoir, ils parlent si hautement que leur langage n’est plus perceptible que par les délicates oreilles de leurs partisans et autres laudateurs. Ainsi va la vie de nos politiciens, selon qu’ils aspirent à nous gouverner où qu’ils sont en position de pouvoir et se mêlent de nous gouverner.
Lorsque les aspirations d’un peuple coïncident avec les intentions de ses dirigeants, toutes les conditions sont réunies pour initier des ruptures structurantes. Le referendum du 20 mars dernier offre ainsi l’occasion historique au Président Macky Sall d’adopter cette posture et de nous engager dans cette voie. En effet, malgré le manque d’intérêt des populations
8 mars 2016, Journée internationale de la femme. Symboliquement, solennellement. Comme l’année passée. Comme l’année prochaine. Comme toujours. Suivant une périodicité immuable, ritualisée jusqu’à la banalité. Chaque année semble ainsi être la répétition de la précédente, la préfiguration de la prochaine. Si bien que la cérémonie elle-même n’est plus qu’un cérémonial exposant invariablement les mêmes figures symboliques, débitant les mêmes discours dithyrambiques, proposant les mêmes modèles de réussite au féminin.
«Yoonu Yokute», c’est aussi la voie de l’émergence. Mais toute traduction est une trahison. Or, alternativement candidat et Président, Macky Sall nous aura alternativement engagés dans ces deux voies.
« Si tu ne peux pas voler, alors cours?; si tu ne peux pas courir, alors marche?; si tu ne peux pas marcher, alors rampe?; mais quoi que tu fasses, tu dois toujours avancer vers le progrès. » Belle philosophie de vie que cette proposition de Martin Luther King : leçon de bonne gouvernance pour tous ceux qui, à travers le monde, se mêlent de gouverner leurs semblables. Gouvernance idéale. Mais la gouvernance, c’est une affaire purement politique.
Drôle de mot que Referendum. Avec ou sans accents, il adopte la même indifférence morphologique et sémantique. Et signifie tout à la fois, une consultation du peuple par ses élus et une manipulation de la souveraineté populaire par les mêmes élus
Texte fondateur qui régit la vie des croyants dans tous ses aspects, toutes ses dimensions, le Saint Coran n’est pas qu’un texte. C’est la Lumière sous l’éclairage de laquelle tous les musulmans de tous les temps s’engagent dans la Voie droite ici-bas, qui mène à la félicité dans l’au-delà. Pour que ce Texte sublime descende du Très Haut sur lui, Mouhammad
Par analogie à la France dont il se réclame en tout, le Sénégal fait partie de ces peuples dont Cioran dit qu’ils sont littéralement « accablés par la chance ». Les Sénégalais sont convaincus d’être un peuple d’élus. Nos gouvernants se prennent toujours pour des guides éclairés. Notre démocratie est partout vantée comme une exception en Afrique. Si bien que même usurpée, une telle conviction, si l’on n’y prend garde, peut vite tourner au vertige et à la déchéance. C’est précisément là que nous en sommes aujourd’hui dans notre pays.
« Halte à la République des professeurs?! » Cette terrible apostrophe du très placide Mouhamed Bounn Abdallah Dione est l’expression d’un besoin et d’une vocation du pouvoir actuel : un recueillement révérencieux de toutes les autres catégories de la société. Pour que vive la République des politiciens. Afin que dans celle-ci, monolithique et monocorde, puisse résonner dans sa solitude martiale, la voix injonctive du pouvoir politique. Et que seule soit audible la parole infaillible du Macky. Pour nous indiquer la voie royale du salut de notre République.