L'âme de l'accueil : la calebasse de riz et de kola, symbole vivant de l'hospitalité guinéenne
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L'âme de l'accueil : la calebasse de riz et de kola, symbole vivant de l'hospitalité guinéenne
A quelques jours de sa visite officielle dans la capitale sénégalaise, le chef de l'état guinéen, Alpha Condé y a dépêché dare dare une " équipée de démineurs " qui ont posé leurs baluchons ce dimanche à Dakar pour prendre le pouls politique et dépolluer l'atmosphère sur l'axe Conakry- Dakar. Opération commando des caciques de la galaxie Condite à l'épreuve des contingences diplomatiques. Détails en exclusivité.
La présence de l’ancien Premier ministre de la Guinée Conakry à la cérémonie d’intronisation de Pape Ibrahima Diagne comme Grand Serigne de Dakar n’enchante guère Abdoulaye Makhtar Diop, l'autre Grand Serigne. Raison pour laquelle, il a adressé une complainte à l’ambassadeur de la Guinée, Madifine Diané, qui a présenté ses excuses, hier, informe Libération.
Au moment où vous parcourez ces lignes, un soldat sénégalais est en train de lutter contre la mort à l’hôpital régional de Ziguinchor. Il sera le huitième d’une fin d’année macabre. Il aurait eu plus de chance s’il avait été évacué à Dakar, mais le Fokker 27 de l’Armée nationale, qui servait à cet usage, est devenu inopérant et n’a pas été remplacé. Son jumeau, bien plus confortable, est réservé au transport des autorités civiles et militaires à travers le territoire national.
Deux passages à la tête de l’Etat bissau-guinéen lui ont filé le goût du pouvoir. De sorte que, pour la troisième fois, il est prétendant au fauteuil. De passage à Dakar, Walf l’a accroché. Pour débattre avec lui de son programme, de la situation de son pays, devenu, par la force des choses la plaque tournante d’un intense trafic de drogue, des relations de son pays avec le Sénégal, de la Casamance, de la suite judiciaire du double assassinat qui a eu lieu, récemment, à Bissau. Entretien.
Malgré le processus de paix et le travail de certaines associations et organisations non gouvernementales basées dans la région, 20 000 réfugiés casamançais vivent encore sur le sol bissau-guinéen. Ils veulent rentrer dans les villages d´origine mais ils ont peur à cause des dernières hostilités en Casamance. C’est le nain guinéen qui héberge le géant sénégalais. La Croix-rouge le certifie. Depuis les années 1992, des populations ont fui en masse les combats entre militaires sénégalais et combattants du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc).
La Casamance sonne comme une invitation au voyage. Naguère en proie à quelques tensions, elle est en train de renouer avec la paix et n’effraie plus, ni les dakarois ni les touristes qui viennent en masse profiter de son hospitalité et de sa beauté. Aller en Casamance de Dakar n’est pas chose aisée. Après plusieurs heures passées sur la route, il faut traverser la Gambie, étape presque obligée si l’on veut éviter un grand détour. Ce qui n’est pas une mince affaire du fait de ses douaniers qui font « payer cher » ce raccourci.
Les Nations-Unies, à travers une de leurs institutions spécialisées, l’UNESCO, ont honoré, au mois de mai dernier, à Paris, le Président Abdoulaye Wade, en lui décernant le Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix. L’opposition sénégalaise et quelques esprits mal intentionnées, coalisés à des nostalgiques du focartisme de la veille France-Afrique, avaient essayé de démontrer, avec des arguments aussi subjectifs que fallacieux, que l’institution onusienne se serait trompée de choix, nonobstant les explications rationnelles qui leur ont été fournies sur la rigueur de la sélection. Qui plus est, certains de mes amis (es) canadiens, férus de la lecture de journaux électroniques du pays de la téranga (hospitalité), avaient eux aussi, quelque peu, douté de la pertinence du choix opéré par l’UNESCO.