La Cour de cassation doit examiner ce mardi le pourvoi de Jawad Bendaoud, condamné en 2019
💡 Bon à savoir
Cette interface de recherche vous permet d'explorer toutes les archives d'actualités du Sénégal, de 2006 jusqu'à aujourd'hui. Profitez de notre base de données complète pour retrouver les événements marquants de ces dernières années.
La Cour de cassation doit examiner ce mardi le pourvoi de Jawad Bendaoud, condamné en 2019
La Cour de cassation doit examiner ce mardi le pourvoi de Jawad Bendaoud, condamné en 2019
Condamné à quatre ans de prison ferme, Jawad Bendaoud continue d'amuser la galerie malgré lui. Son attitude dans la salle d'audience a retenu l'attention des internautes. Mercredi 18 novembre 2015, Jawad Bendaoud était déjà la risée d'internet. Après avoir hébergé dans son appartement deux jihadistes des attentats de Paris, le personnage avait affirmé devant les caméras de BFMTV qu'il voulait simplement "rendre service".
Attentats du 13 novembre 2015 : Jawad Bendaoud jugé en appel à Paris
Le procès en appel de Jawad Bendaoud, jugé pour avoir logé deux djihadistes auteurs des attentats du 13 novembre 2015 en France, qui avaient fait 130 morts, s'est ouvert mercredi devant la cour d'appel de Paris. Relaxé en première instance, Jawad Bendaoud comparaît libre, contrairement au procès en première instance qui s'était tenu en janvier et février. Il est arrivé au palais de justice mercredi en jogging noir à paillettes dorées.
Jawad Bendaoud a été condamné mercredi en appel à Paris à un an de prison avec sursis pour avoir violenté et menacé son ex-compagne, une décision qui intervient deux semaines avant l'ouverture de son procès en appel pour avoir logé deux djihadistes du 13-Novembre. Le trentenaire, habitué des coups d'éclats et des déclarations fantasques, avait été condamné en première instance en avril à Bobigny à dix mois de prison dont quatre avec sursis.
L'homme, surnommé "le logeur de Daesh", a fait une crise de démence au domicile de ses parents. La vie en liberté de Jawad Bendaoud est loin d'être un long fleuve tranquille. Celui qui a hébergé une partie du commando responsable des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, a été interné mercredi en psychiatrie. Selon BFMTV, il a été pris d'une crise de démence au domicile de ses parents, à Saint-Denis.
Les deux hommes se connaissent via un "proche de proche", selon les termes de celui que l'on a surnommé le "logeur de Daesh." C'est l'histoire d'une petite soirée posée entre amis occupés à jouer à FIFA. Jusque ici, rien d'exceptionnel, on en convient. Néanmoins, ça l'est par contre un peu plus lorsque les protagonistes s'appellent Jawad Bendaoud, soit le logeur des terroristes du 13 novembre 2015, et Makao, l'ancien garde du corps d'Emmanuel Macron pendant sa campagne présidentielle.
Au terme d'un procès qui s'est parfois davantage apparenté à un one-man show judiciaire, Jawad Bendaoud a été relaxé en février dernier. Une victoire pour le "logeur de Daesh" qui a assuré à son ex-compagne ne pas avoir peur de se présenter à nouveau face à la justice. "Je les ai niqués une fois, je les aurais une deuxième fois." Appelé à comparaitre pour "recel de malfaiteurs terroristes", Jawad Bendaoud, qui a hébergé les terroristes du 13 novembre 2015,
Jawad Bendaoud a été placé en garde à vue ce mardi matin suite à des menaces de mort proférées à l'encontre de son ex-compagne, rapporte Le Parisien, qui cite le parquet de Bobigny. Relaxé en février dernier, Jawad Bendaoud essayait de se faire oublier depuis qu'il a enfin pu quitter sa cellule. Mais le logeur des terroristes du 13 novembre vient d'être rattrapé par la justice, à cause de menaces proférées à l'encontre de son ancienne compagne.
Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé mercredi Jawad Bendaoud, qui avait procuré un logement à l‘organisateur présumé des attentats du 13 novembre 2015, Abelhamid Abaaoud, après cette tuerie qui a fait 130 morts et plus de 400 blessés. Il a en revanche condamné ses deux co-prévenus, Mohamed Soumah, un petit trafiquant de drogue de 28 ans, à cinq ans de prison avec maintien en détention, et Youssef Aït-Boulahcen, ambulancier de 25 ans et cousin d‘Abaaoud, à quatre ans dont un avec sursis, sans mandat de dépôt.
Au terme de trois semaines de procès, Jawad Bendaoud a été relaxé des faits de "recel de malfaiteurs terroristes". Mohamed Soumah a été condamné à cinq ans de prison, tout comme Youssef Aït Boulahcen.
Le procureur de Paris a requis, mardi, quatre ans de prison à l'encontre de Jawad Bendaoud jugé avec un complice pour avoir logé des djihadistes auteurs des attaques à Paris, selon les médias français. Le procureur a réclamé la même peine à l'encontre de Mohamed Soumah, qui aurait joué les intermédiaires. Tous deux encourent six ans de réclusion.
Appelés à témoigner à la barre, des voisins de Jawad Bendaoud, qui vivaient dans l'immeuble pris d'assaut par le Raid, confient "avoir tout perdu" depuis le 18 novembre 2015, ce jour où ils ont pensé "mourir". "On a cru qu'on allait tous mourir. Je m'attendais à ce que quelqu'un tire directement vers nous. L'appartement serait tombé sur nos têtes", entame Charif, ancien locataire du 48, rue de la République à Saint-Denis.
"Jawad Bendaoud m'a convaincu qu'il n'était pas au courant" qu'il hébergeait des terroristes, a affirmé mardi Bley Bilal Mokono, qui est paraplégique depuis qu'il a été blessé par une explosion à proximité du Stade de France, le 13 novembre 2015. Cette cinquième journée du procès de Jawad Bendaoud et Mohamed Soumah, poursuivis devant le tribunal correctionnel de Paris pour recel de malfaiteurs terroristes, a vu les parties civiles se succéder à la barre.
- Vedette malgré lui du premier procès lié aux attentats du 13 novembre 2015, Jawad Bendaoud, dernier logeur de deux auteurs de cette tuerie revendiquée par le groupe Etat islamique, s‘en est tenu jeudi à sa version, lors d‘un interrogatoire tendu. Dans un langage fleuri et souvent passionné, ce petit délinquant multirécidiviste de 31 ans a répété qu‘il ignorait qui étaient les deux hommes amenés le soir du 17 novembre dans son squat de Saint-Denis par une jeune femme, Hasna Aït-Boulahcen, et un partenaire en trafic de drogue, Mohamed Soumah.
Alors que deux jihadistes du 13-Novembre logeaient dans son squat, Jawad Bendaoud passait un soirée "sans aucun stress" chez lui. Il s'est défendu jeudi, extrêmement nerveux et confus, devant le tribunal à Paris d'avoir su qu'il hébergeait ces hommes recherchés dans toute la France.
Ce jeudi, au procès Jawad, le "logeur de Daech" jugé pour recel de malfaiteurs terroristes a enchaîné les punchlines et s'est livré à un véritable one-man show judiciaire.
Lors du procès de Jawad Bendaoud, le "logeur" des djihadistes des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, qui s'est ouvert mercredi, la présidente du tribunal de Paris a annoncé la mort de Younes Abaaoud, le petit frère d'Abdelhamid Abaaoud. Ce dernier est considéré comme le commanditaire présumé des attentats du 13 novembre 2015. Annoncée par les médias français, l'information n'a pas encore pu être confirmée par les autorités belges.
Les forces de l‘ordre ont extrait mercredi de la prison de Fresnes (Val-de-Marne) Jawad Bendaoud, logeur de deux auteurs des attentats de 2015, avant le début de son procès, les gardiens de prison en colère laissant le convoi passer. “Les gardiens se sont écartés et ont laissé passer le convoi, lui tournant le dos et chantant la Marseillaise”, a déclaré à Reuters Wilfried Fonck, secrétaire national de l‘Ufap-Unsa Justice, le premier syndicat de surveillants.