Paris: Quand Diack affichait son soutien à Y en a marre
💡 Bon à savoir
Cette interface de recherche vous permet d'explorer toutes les archives d'actualités du Sénégal, de 2006 jusqu'à aujourd'hui. Profitez de notre base de données complète pour retrouver les événements marquants de ces dernières années.
Paris: Quand Diack affichait son soutien à Y en a marre
Fadel Barro, le coordonnateur du Mouvement « Y en a marre », reconnait que le Président Lamine Diack Diack les a soutenus, en un moment donné, dans leurs activités.
Les premières sanctions sont tombées. La Commission d’Éthique de l’IAAF (Association internationale des fédérations d’Athlétisme) a suspendu à vie Papa Massata Diack, fils de l’ancien président de l’institution lamine Diack ainsi que deux officiels Russes Valentin Balakhnichev et Aleksey Melnikov.
Le forum du justiciable et Sauver le Sénégal ont saisi le groupe intergouvernemental d’action contre le terrorisme (Giaba) et les responsables du Traitement du renseignement et actions et circuits financiers clandestins (Tracfin) sur l’affaire Diack.
« Non, moi je n’étais pas aussi actif. Ce sont des gens comme Youssou Ndour et il y en a marre qui étaient très actifs. Je n’ai touché aucun franc. Je respecte Lamine Diack jusqu’à la preuve du contraire. Je ne peux pas accuser ». C’est ce qu’a soutenu Didier Awadi face à l’émission « Grand Jury » de la Rfm de ce dimanche 3 janvier 2016.
Dans un entretien accordé au journal L’Enquête, Penda Mbow, membre à part entière des Assises nationales, fait le point sur le financement de cette initiative citoyenne.
Dans la famille Diack, je voudrais le fils. Euh, l’autre fils ; le frère, quoi… Après Papa Massata Diack, qui se terre au Sénégal pour échapper à la justice française, voici Khalil Diack.
Amadou Mahtar Mbow et Penda Mbow ont avoué hier avoué reçu l’argent de Lamine Diack pour le financement des Assises nationales. Amadou Mahtar Mbow parle de 6, 5 millions alors que Penda Mbow avance 9, 5 millions, précise L’Observateur.
Va-t-on vers l’ouverture d’une procédure judiciaire au Sénégal pour faire suite aux révélations de Lamine Diack??
Massata et Papa Khalil Diack ne sont pas encore tirés d’affaire. Dans l’affaire de corruption présumée ayant conduit à la double mise en examen de leur père, l’ancien président de la Fédération mondiale d’athlétisme (Iaaf), Libération révèle qu’un témoignage les accable davantage.
« L’usage de l’argent illicite lors des élections n’est un secret pour personne. Les deniers coulent à flots et ils sont même devenus les maîtres mots inavoués du jeu électoral. Aujourd’hui, tout s’achète
Farba Senghor sur l'affaire Diack : « Le procureur doit s’autosaisir... c’est un complot... »
Les accusations de manipulation par un cabinet français ont été rejetées en bloc par le principal mis en cause, Serge Michel. Dans une réaction publiée par Canalfrance.info
Au Sénégal, les révélations de Lamine Diack sur l’argent qu’il aurait perçu pour sa campagne en échange de complaisance envers d’athlètes russes dopés tourne à la foire d’empoigne politique. L’opposition demande à Macky Sall de s’expliquer et exige aussi la libération de son numéro 2, Oumar Sarr, incarcéré depuis lundi.
De l’avis de Me Abdoulaye Babou, juriste et non moins leader du parti Alal (Alliance pour l’alternance), il faut impérativement que Lamine Diack édifie le peuple sénégalais pour qu’il y ait la paix publique et la sérénité dans notre pays. « Lamine Diack doit dire à qui il a remis cet argent en nommant des personnes, c’est indispensable. Tout le monde sait qu’il ne va jamais financer les petits partis là ou ces personnes qui ne peuvent même pas avoir 1 %, mais plutôt de grosses pointures », a-t-il indiqué.
« J’ai honte de ces journalistes qui ont voulu faire croire aux Sénégalais que Lamine Diack aurait dit que (…). C’est un mensonge et un journaliste, il ne ment pas. Si vous repassez en revue ce qui a été écrit dans “Le Monde”, nulle part il n’a été dit que Lamine Diack a financé le Président Macky Sall. J’ai honte pour une profession aussi respectueuse que le journalisme.
À l’origine de l’information judiciaire pour blanchiment, corruption et escroquerie en bande organisée qui touche l’athlétisme mondial, la patronne du parquet financier de Paris, Éliane Houlette, est plus que jamais déterminée à faire tomber ce qu’elle qualifie de « système de corruption » mis en place pour racketter des athlètes pris pour dopage.
Dans la vie des Nations, il arrive des moments où la cohésion nationale et la solidarité intangible doivent constituer la trame de l’action politique et publique.
Une manière de tourner l’Afrique et ses présidents en dérision : c’est le commentaire qu’inspire à Mame Less Camara, la « faute » signée du journal Le Monde au lendemain de sa publication sur le financement de la campagne électorale 2012 du candidat Macky Sall, par l’argent russe issu du dopage. « Il est inexcusable, corrige-t-il, qu’un journalise puisse inventer des noms qui ne figurent pas dans le document qu’il exploite ».
La Division des investigations criminelles poursuit la traque aux journalistes qui ont commenté l’affaire Lamine Diack, en citant le Président Macky Sall. Après de Massamba Mbaye, directeur général DMédia