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Mardi 28 août 2001. La gendarmerie intercepte à l’aéroport Léopold Senghor un avion devant convoyer une centaine de mannequins et leurs encadreurs en Libye pour les besoins de la célébration des 32 ans de la Révolution libyenne. Présentée comme le cerveau de cette affaire que les autorités de l’époque présentaient comme un « trafic de filles vers la Libye avec des ramifications internationales »
L'ancien président du Mali, Amadou Toumani Touré, réfugié au Sénégal avec sa famille depuis sa chute, avait été auditionné par la Division des investigations criminelles (Dic), en présence de magistrats français. Selon “Libération”, il a été interrogé, comme témoin, sur l'affaire dite du financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.
L'ancien président du Mali, Amadou Toumani Touré, réfugié au Sénégal avec sa famille depuis sa chute, a été auditionné par la Division des investigations criminelles (Dic), en présence de magistrats français. Selon “Libération”, il a été interrogé, comme témoin, sur l'affaire dite du financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. La Dic exécutait ainsi une commission rogatoire de la justice française, adressée au Doyen des juges, Mahawa Sémou Diouf.
Mouammar Kadhafi aurait-il été abattu par un espion français engagé par Sarkozy? C'est ce que prétend, aujourd'hui, le journal italien Corriere della Sera qui évoque de récents témoignages récoltés en Libye.
Le colonel libyen Mouammar Kadhafi n'aurait pas été tué par les brigades révolutionnaires mais par un agent des services secrets français, selon les quotidiens britannique et italien Daily Telegraph et Corriere della Sera.
Omran Ben Chaaban, un jeune Libyen de 22 ans, considéré comme l'un des meurtriers présumés de Mouammar Kadhafi, est mort lundi dans un hôpital parisien. Gravement blessé par balles en Libye, il avait bénéficié d'un visa humanitaire.
Sous un climat de tension farouchement entretenu par de nombreux foyers de contestation, le président sénégalais s’était rendu à Benghazi pour y rencontrer le Conseil national de transition (CNT), l’autorité politique de transition créée à l'occasion de la révolte libyenne le 27 février 2011, pour coordonner les différentes villes basculées sous le contrôle des insurgés et conduire le combat contre le régime de la Jamahiriya arabe libyenne dirigé par le défunt président Mouammar Khadafi. Le motif officiel de ce voyage, semble-t-il, était de servir un message de paix au colonel Khadafi. Beaucoup de sources stipulaient qu’il agissait sous recommandation du président français Nicolas Sarkozi qui, de toute évidence, a plusieurs intérêts à sauvegarder en terre africaine de la Libye. Mais cela n’est pas le plus important.
Cinq jours après sa mort, l'ex-dictateur Mouammar Kadhafi sera inhumé, mardi 25 octobre, dans un lieu secret du désert libyen, selon le Conseil national de transition (CNT). Sa dépouille a été transférée et conservée à Misrata, dont elle a été emportée lundi soir vers une destination inconnue, selon une équipe de Reuters TV.
Syrte ou la Stalingrad du désert, aura résisté de tout son sang contre la barbarie céleste de l’OTAN et ses mercenaires indigènes. Au milieu de ruines fumantes de la ville martyre, un lion est mort. Un lion qui, de son vivant comme dans sa trépas, aura rendu sa fierté à sa patrie, à son peuple, à son continent et à tous les damnés de la terre.
S’il y a quelqu’un qui n’est pas surpris par la fin tragique de Mouammar Kadhafi, c’est bien le président de la République du Sénégal. Du moins si l’on en croit Me Madické Niang. Selon le ministre sénégalais des Affaires étrangères, le Président Abdoulaye Wade a régulièrement demandé au guide libyen de quitter le pouvoir avant qu’il ne soit trop tard. Mais il semble que Kadhafi n’a pas écouté les conseils de son « ami » Wade.
Ahmed Khalifa Niasse considère que la mort du guide libyen, Mouammar Kadhafi, constitue une grande perte pour le continent africain et surtout pour l’Union africaine (Ua). ‘Ami’ de l’ancien guide libyen, Ahmed Khalifa Niasse, que nous avons joint par téléphone hier, affirme que l’ancien président libyen était le plus grand défenseur de l’unité africaine. Selon lui, on reprochait à Kadhafi de vouloir donner une personnalité, une respectabilité et une dignité à l’Afrique. ‘Je l’ai vu pleurer, lors du 9e sommet de l'Ua à Accra en juillet 2007, à cause de l’incapacité des dirigeants africains à s’unir. Il disait que s’ils ne s’unissaient pas, ils vont retourner à l’ère de la colonisation’, rapporte Ahmed Khalifa Niasse. ‘Kadhafi était un grand Africain et un grand ami des Africains. On a trouvé sur lui des gris-gris. Et c’est le seul chef d’Etat africain à oser porter des habits africains’, poursuit-il. Et d’ajouter que son ‘ami’ est mort en héros, les armes à la main et dans la terre où il est né. ‘Je suis fier de lui, parce qu’il n’a pas fui’, dit Ahmed Khalifa Niasse.
Dans les pays où s'est déroulé le « printemps arabe », c'est le bonheur qui domine après l'annonce de la mort de l'ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi. Mais dans d'autres pays, les réactions sont plus mitigées. Certains rendent même hommage à l'ancien dirigeant libyen.
![[ VIDEO EXCLUSIVE DE LA MORT DE KHADAFY ] Film de la capture de Mouammar Khaddafi](https://images.seneweb.com/dynamic/modules/news/images/gen/fb//1c3966831fc722240338263c2fd3b5ba.jpg)
Ci-dessous, la vidéo diffusée par Al-Jazira de la capture de Mouammar Khaddafi.
La tête de Kadhafi a été mise à prix mercredi. Des combats ont repris à Tripoli toute la journée. A l'image de Sadam Hussein lors de sa chute, Kadhafi reste introuvable.
LIBYE | Même la forteresse a cédé sous l’assaut des rebelles et de l’OTAN. Mais le clan reste introuvable. «Nous avons franchi la première porte de l’enceinte du quartier général de Kadhafi. Ecoutez les explosions derrière moi! Cela fait quatre heures que cela dure.» Joint hier en milieu d’après-midi sur son téléphone satellitaire, Myzran, un résident de Tripoli, simple civil, s’est mêlé aux révolutionnaires, sans arme, précise-t-il, pour voir tomber ce qu’il reste du régime de Muammar Kadhafi.
Alors que la France déclare ne pas être en mesure de confirmer la mort lors d'un raid nocturne de l'Otan à Zliten (150 km à l'est de Tripoli) d'un des fils de Mouammar Kadhafi, Khamis Kadhafi, le régime lybien dément cette possiblité."Nous ne disposons pas d'éléments corroborant cette information", a indiqué à la presse la porte-parole adjointe du ministère, Christine Fages. "Je vous rappelle que ce que fait l'Otan, c'est appliquer une résolution du Conseil de sécurité.L'Otan protège les civils des attaques du régime de Kadhafi. Les frappes, qui ciblent uniquement des objectifs d'intérêt militaire, s'effectuent dans ce cadre", a-t-elle ajouté. La rébellion libyenne a affirmé que Khamis Kadhafi, 28 ans, plus jeune fils du dirigeant libyen, avait été tué dans un raid de l'Otan, dans la nuit de jeudi à vendredi. L'Otan, a confirmé avoir mené deux raids sur Zliten mais pas la mort de Khamis Kadhafi. Et le régime Lybien dément la mort d'un fils Kadhafi dans un raid de l'Otan.
