La grande bleue continue de faire des victimes.
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La grande bleue continue de faire des victimes.
La grande bleue continue de faire des victimes.
Les amateurs de lutte avaient craint pour l'avenir de la lutte, avec le retrait des gros sponsors (sociétés de téléphonie mobile, notamment). Mais, même si la saison passée a été pauvre en « chocs de ténors », il ne s'est pratiquement passé aucun week-end où il n'y a pas eu de galas ou de combat. La preuve que la lutte peut s'adapter voire se réinventer.
Hier, jeune sénégalais de 25 ans, fils d’un grand commerçant, Aziz Ndiaye s’est glissé, par passion, dans le monde musclé de la lutte sénégalaise, en tant que promoteur. Après une période de balbutiement, l’homme avait pris un recul pour mieux sauter. Son retour en 2011 fut gagnant. Mais aujourd’hui, le promoteur est sur le chemin d’un retrait qu’il dit vouloir définitif. Il n’a plus le feeling de la lutte. Aziz est retourné à ce qu’il sait faire le mieux : le business.
Le ministre des Sports rencontré dimanche dernier à une compétition de tir et chasse, le rendez vous était calé pour hier mardi 17 mars à 15h00. À l'heure H, M. Matar Bâ est au 6ème étage de son ministère. Visage radieux, très relax et accompagné de Ibrahima Ndao, son directeur de cabinet, le patron des Sports sénégalais s'est livré au jeu de questions-réponses du quotiidien Sunu Lamb sur les différents sujets tels que le sponsoring, la catégorisation des lutteurs, l'organisation du drapeau du chef de l'État à Fatick.
Incommodé, Yakhya Diop dit “Yékini” l’est réellement par la situation présente de l’arène. Trois mois après l’entretien qu’il a eu avec EnQuête, l’enfant de Bassoul revient sur ses traces. Il évoque une crise de plus en plus présente dans l’arène, dresse un tableau noir de la lutte sénégalaise, parle des sponsors qui sont de plus en plus difficiles à décrocher et de l’absence de perspectives sérieuses, surtout pour la jeunesse.
Le Comité national de gestion (Cng) a limité le nombre de face-à-face à quatre. Mais l’instance dirigeante de la lutte, pour éviter que ces manifestations tirent en longueur, devrait aller plus loin en exigeant aux organisateurs un timing bien maîtrisé. Mercredi soir encore, le public a eu sa dose…
De grosses menaces pèsent sur l’arène sénégalaise. Les plus gros bailleurs que sont les trois maisons de téléphonie mobile dont Orange, Expresso et Tigo ont décidé de se retirer définitivement de la lutte. Pour différentes raisons.
Stade Iba Mar Diop : Tigo crée la sensation en battant Modou Diakhaté en finale. Regardez sa victoire et la Réaction du Lutteur
La lutte sénégalaise avec frappe (comme à la boxe, sans les gants), qui vient de boucler sa saison 2011 – 2012, traverse une mauvaise passe en raison de la violence qui la gangrène et de l’incertitude entourant le financement des combats.
De 1995 à nos jours, on a assisté à une flambée vertigineuse des cachets dans la lutte avec frappe. De cinq (5) millions de FCFA, les lutteurs de renommée ne touchent aujourd’hui pas moins de 100 millions, rien que pour un seul combat. La polémique née du refus de Gaston Mbengue de payer plus de 150 millions FCFA à Balla Gaye 2, qu’il veut confronter à Eumeu Sène de Tay Shinger, pour un combat revanche, est loin de s’estomper. Le promoteur pourra-t-il arrêter la flambée des cachets des lutteurs ?Pour renflouer les caisses de la fondation Elisabeth Diouf Solidarité-Partage, Babacar Néné Mbaye qui administrait ladite structure avait sollicité l’expertise de Gaston Mbengue pour organiser des combats de lutte d’envergure. C’est ainsi qu’en 1995, la fondation propose l’affiche Manga 2/Toubabou Dior. Les férus de lutte avaient longtemps jasé sur l’opportunité d’un tel duel.
Ce n'est certainement pas demain la veille que la guerre des sponsors va connaître son épilogue. Après que Luc Nicolaï a décroché des affiches phares, la téléphonie mobile, Orange, a pu trouver un accord avec lui pour un bail. Voilà comment Luc a quitté Tigo pour se lier avec Orange lors des combats Yékini / Balla Caye 2 et Bombardier/ Tapha Tine.
Dans les jours ou semaines à venir, il ne faudrait pas s’étonner de voir l’instance dirigeante de la lutte, à savoir le CNG faire table rase de certains lutteurs de la place qui ont des surnoms trop bizarres. Un de ces jours, Sonatel, Tigo, Etats-Unis, Ben Laden et Saddam Hussein pourraient disparaître pour de bon du vocabulaire de la lutte sénégalaise. Joint par téléphone, Bombardier soutient qu’il est prêt à changer de nom tandis que pour Elton,c’est un nom qui l’accompagne.
Les entretiens croisés que nous avons eus avec les lutteurs, Etats-Unis et Ben Laden (voir Le Quotidien du week-end dernier) ont indisposé le président du Cng de lutte ; les surnoms des deux lutteurs rappelant le contexte de guerre contre le terrorisme entre le plus puissant pays du monde et le chef d’Al Qaïda.
(XIBAR.NET) Le staff technique de Modou Lo a enfin obtenu gain de cause. Pour rencontrer Tyson, le leader de l’écurie Boul Falé (ou un autre adversaire), le camp de lutteur le plus populaire du Sénégal a réclamé et obtenu 200 millions de francs Cfa. Il reste à savoir si Luc Nicolaï pourra trouver la somme pour finaliser un tel projet de haute facture. En tout cas, au moins deux sponsors (Tigo comme Orange) sont prêts pour mettre la main à la poche pour coller leur image à ce nouveau phénomène. Le cachet payé par Luc Nicolaï pour avoir Modou Lo n’a rien à voir avec la somme que le sponsor mettra sur la table.
Le combat Modou Lô (Rock Énergie)/ Eumeu Série (Boul Faalé) est sur toutes les lèvres. Pour cause, c'est le peuple sénégalais qui veut ce choc. Raison suffisante pour que les deux promoteurs Gaston Mbengue et Luc Nicoiai, coachés respectivement par les sociétés de téléphonie mobile Orange et Tigo, tentent de s'approprier l'affiche par tous les moyens.
Pour le troisième numéro de “Face aux lecteurs”, avec le Docteur Alioune Sarr, les échanges ont été, comme l’on s’y attendait, d’un niveau très élevé. Le président du Cng, faisant valoir ses talents confirmés en communication, a répondu, avec tact, à toutes les questions des lecteurs de votre quotidien. Tout a passé au crible : l’actualité de la lutte, sa gestion du Cng, ses ambitions politiques, ses regrets, ses anecdotes… De quoi dire que le “léwétoo” avec le premier des lutteurs a été riche. Et les “amateurs-lecteurs” se sont régalés.