Sous une pluie fine, un épais brouillard enveloppe le ciel nuageux de Paris. En cette période pré-hivernale, les chambres des émigrés sont bondées de monde. Les discussions vont bon train. Ça part dans tous les sens. De la politique au sport, en passant par la situation du Sénégal et la vie associative. Sans aucun fil conducteur, un sujet empiète sur l’autre, dans différentes langues. Tantôt en français ou en langues nationales wolof et poular. Un véritable tour de Babel indescriptible. Des va-et-vient incessants et des salamalecs toutes les demi-heures. Ici, c’est le «little» Fouta.
il y a 8 ans
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