Le Forum panafricain sur les réparations liées à la colonisation, tenu à Bamako le 19 juillet 2025 par Youri Communication et Africable Télévision sous le thème « Crimes coloniaux : l’heure des compensations a sonné », fait écho au Sénégal, marqué par les blessures du colonialisme, notamment le massacre de Thiaroye en 1944.
Alors que le Mali a accueilli le 19 juillet 2025 un forum panafricain majeur sur les réparations liées à la colonisation, l’écho de cette rencontre résonne avec force au Sénégal, pays marqué lui aussi par une histoire coloniale douloureuse, notamment par des événements tragiques comme le massacre de Thiaroye en 1944.
Dans un entretien avec Jeune Afrique, l’historien Mamadou Diouf, chargé de diriger la commission sur le massacre de Thiaroye, fait le point sur les travaux en cours à l’occasion du 80e anniversaire célébré le 1er décembre 2024.
Les fouilles archéologiques menées au Sénégal sur le massacre de Thiaroye (1944) touchent à leur fin.
Alors que son père fait partie de l’octroi, en juin 2024, de la mention «Mort pour la France» à six tirailleurs sénégalais abattus dans le camp militaire de Thiaroye, au petit matin du 1er décembre 1944, Biram Senghor, fils de Mbap Senghor tombé sous les balles de l’armée coloniale française, pour avoir demandé le paiement de sa solde, ne compte pas baisser les bras face à cette « injustice » de la France. Il a déposé plainte ce mardi 24 juin contre x et contre l’État français pour « recel de cadavre » devant le tribunal judiciaire de Paris.
L’équipe d’archéologues sénégalais déployée sur le site du Massacre de Thiaroye a bouclé, samedi dernier, les dix jours qui lui étaient impartis pour fouiller les fosses septiques et les sépultures où reposent les victimes du drame qui remontent à 1944.
La dizaine d’archéologues sénégalais chargée de fouiller le site du Massacre de Thiaroye, au cœur du camp militaire de la localité, pour faire éclater la vérité sur...
"Les décisions et engagements pris par le président Bassirou Diomaye Faye démontrent que cette position est historique".
Le Chef de l’État Bassirou Diomaye Faye a présidé, ce dimanche 1er décembre 2024, la cérémonie de commémoration du 80e anniversaire du massacre de Thiaroye.
« Si la France reconnaît ce massacre, elle le fait aussi pour elle-même.
Le 1er décembre 1944, le massacre de Thiaroye marquait une tragédie de l’histoire coloniale française.
Les présidents de la Gambie Adama Barrow et de la Guinée-Bissau Umaro Sissoco Embalo sont arrivés ce jeudi 30 novembre dans la capitale sénégalaise pour...
El Hadji Abdou Mboup, âgé aujourd'hui de 90 ans, brise le silence dans un entretien accordé à L'Observateur, en marge de la commémoration du 80e anniversaire du massacre de Thiaroye
Des historiens sénégalais ont minimisé vendredi la portée de la reconnaissance par le président français Emmanuel Macron du massacre de tirailleurs africains par des troupes coloniales en 1944, sur lequel ils mènent des recherches pour établir la vérité.
Le président français Emmanuel Macron a reconnu qu’un « massacre » avait été commis à Thiaroye....
Invité sur la chaîne France 2, en prélude à la célébration des 80 ans du massacre de Thiaroye, le chef de l'État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a été interpellé sur la présence de l'armée française au Sénégal.
À l’occasion des 80 ans du drame de Thiaroye, le président de la République Bassirou Diomaye Faye reviendra sur cet événement historique et son importance pour la mémoire collective sur la télévision France. Le chef de l’Etat sénégalais a accordé une interview qui sera diffusée sur France 2, ce 27 novembre à 20h.
En Conseil des ministres ce mercredi 27 novembre, le président de la République a annoncé qu’il présidera, le dimanche 1er décembre 2024, en présence de nombreuses délégations étrangères, les cérémonies commémoratives du 80e anniversaire du massacre de tirailleurs sénégalais à Thiaroye.
Emmanuel Macron ne sera pas présent au Sénégal pour la 80ème commémoration du massacre de Thiaroye.
A 5 jours du 80e Anniversaire du massacre de Thiaroye, cinq députés français, issus principalement de l’opposition de gauche et soutenus par quelques membres du camp présidentiel, ont déposé mardi une demande de constitution d’une commission d’enquête parlementaire.
