Au Fouladou, les jeunes filles demandent aux autorités de repousser l'âge du mariage à partir de 18 ans, contrairement au Code de la famille qui le fixe à 16 ans.
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Au Fouladou, les jeunes filles demandent aux autorités de repousser l'âge du mariage à partir de 18 ans, contrairement au Code de la famille qui le fixe à 16 ans.
Face à la récente dégradation de la note souveraine du Sénégal, Samba Sy, secrétaire général du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT), ancien ministre du Travail et coordonnateur du FDR, tire la sonnette d’alarme.
Le Hamas ne participera pas à la gouvernance de Gaza après la guerre, a affirmé dimanche une source du mouvement, à la veille d'un sommet consacré au territoire palestinien et qui rassemblera en Egypte une vingtaine de dirigeants autour de Donald Trump.
Les deux principaux partis d'opposition en Côte d'Ivoire ont appelé dimanche à manifester "tous les jours", pour réclamer notamment un dialogue politique, à moins de deux semaines de l'élection présidentielle de laquelle leurs candidats sont exclus.
Aminata Touré, ancienne Première ministre et Haut Représentant du Président Bassirou Diomaye Faye, a participé ce vendredi à l’ouverture du Forum Paix et Sécurité de Lomé, au Togo, présidé par le Président togolais Faure Gnassingbé en présence de son homologue libérien Joseph Boakai.
Une manifestation des partis de l'opposition ivoirienne, interdite vendredi pour "maintenir l'ordre public", a été dispersée samedi à coup de gaz lacrymogène par les forces de l'ordre à Abidjan, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Mouhamed Bilal Diatta, maire de Keur Massar Sud et cadre du Pastef, a lancé un appel retentissant en faveur d'une « réforme profonde » au sein de son parti...
Un collectif d'avocats de huit pays a dénoncé la "détention illégale" d'un confrère burkinabè et figure de la société civile, Me Guy Hervé Kam, ancien membre du pool d'avocats de Ousmane Sonko, écroué depuis plus d'un an à la prison militaire de Ouagadougou pour sa participation présumée à un "complot", dans un communiqué transmis jeudi à l'AFP.
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, est revenu sur les points saillants, au cours de la conférence de presse 'Kaddu" du gouvernement du Sénégal, au Building administratif Président Mamadou Dia, ce vendredi.
A. M. parti travailler dans le village de Keur Massaër Ndiaye, situé dans le département de Tivaouane, avait un penchant pour les femmes mariées.
Pour la première fois en Afrique, le Sénégal prend part au prestigieux Hackathon International DefInSpace, organisé sous l’égide du Commandement de l’Espace français les 10 et 11 octobre 2025. Cet événement technologique majeur, à sa 4ᵉ édition, réunit pendant 24 heures des étudiants autour d’un défi de taille : imaginer les solutions de défense spatiale de demain.
Le Collectif des musulmans pour la réouverture de la mosquée de Karack lance un appel à la mobilisation. Il convie l'ensemble des fidèles et habitants à participer à un sit-in pacifique, ce vendredi 10 octobre, après la prière du Jummah, devant la mosquée de Karack, a appris Seneweb de Thierno Aly Sy.
Vision Sénégal 2050 : Une souveraineté de façade selon Babacar Lo Ndiaye
La société nationale de transport Dakar Dem Dikk (DDD) a pris part activement au forum Fii Sénégal 2025...
Le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye a annoncé qu’il effectuera, à partir du 17 octobre 2025, «une visite de travail au Rwanda, à l’invitation de Son Excellence le Président Paul Kagame ».
Le projet de loi, présenté par l’ancien gouvernement précédent, visait à rendre possible une demande de naturalisation après trois ans au lieu de cinq pour les personnes ayant démontré qu’elles s’intégraient particulièrement bien
« À l'école élémentaire Serigne Issa Dème, un établissement de la commune Thiès-Nord qui reçoit plus de 1 000 élèves, le démarrage des cours ne pourra être effectif qu'à partir de la semaine prochaine.
Le 10 septembre, j’ai pris la décision de rendre publique une opinion que j’avais longtemps partagée, en privé, avec plusieurs responsables du parti et certains collaborateurs à la Présidence. Dieu est témoin: si ce n’était pas le seul moyen de me faire entendre sincèrement, je ne me serais jamais résolue à publier ce texte sur Facebook. Mon intention n’a jamais été polémique. Elle s’inscrit dans une démarche constructive, fidèle à ma conviction profonde en la liberté d’expression et en la critique utile.
Le 9 septembre, la nouvelle ministre de la Santé suédoise, Elisabet Lann, a été victime d'un malaise lors d'une conférence de presse à laquelle elle participait avec d'autres membres du gouvernement. Les images ont été largement partagées sur les réseaux sociaux, notamment sur TikTok, où certains utilisateurs ont affirmé que l'incident avait eu lieu juste après que la ministre eut révélé face à la presse une prétendue relation amoureuse secrète avec Emmanuel Macron. Mais la ministre n'a pas tenu de tels propos, et elle explique avoir été simplement victime d'une crise d'hypoglycémie.
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.