Le Sénégal avance dans la sécurisation de l’accès aux médicaments essentiels
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Le Sénégal avance dans la sécurisation de l’accès aux médicaments essentiels
Même après la fin de son contrat en avril 2025, qui lui a été notifié depuis le 30 octobre 2024, POLIMED continue d’assurer la radiologie à l’hôpital de Mbour. Et pendant ce temps, les patients payent le prix fort : absence de scanner, pannes répétées, urgences retardées.
Chambre criminelle de Dakar : Serigne Assane Mbacké et ses coaccusés risquent 10 ans de prison
La section SAMES de l’ARP annonce une grève de 72 heures
Pendant dix ans, le commerçant A. Gaye a illégalement vendu des médicaments dans sa boutique du quartier Médine à Mbour, transformée en véritable pharmacie clandestine
Cimetière des abattoirs : Quand l’histoire de Dakar s’effrite sous les vagues et la prédation foncière
Les couleurs de l’espoir et de la solidarité ont envahi les rues de Dakar ce dimanche 26 octobre 2025.
La caravane de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus a accordé sa journée de, ce samedi 25 octobre, aux femmes de Khombole.
Louga : le préfet à l’assaut des cantines, des panneaux publicitaires non conformes et des épaves de véhicules
Le Japon autorise la pilule du lendemain sans ordonnance
La section syndicale du Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES) au sein de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP) a annoncé une grève de 48 heures, non renouvelable, les jeudi 16 et vendredi 17 octobre 2025.
La nomination du Dr Alioune Ibnou Abou Talib Diouf à la tête de l’Agence Sénégalaise de Réglementation Pharmaceutique (ARP) marque un tournant décisif pour le secteur pharmaceutique national
La Brigade de recherches du Commissariat d'arrondissement de Golf-Sud a mis fin aux activités d'un dealer récidiviste.
L’Académie Noyau Sportif Football Club Iyane (NSFC-Iyane), structure sportive dirigée par l’encadreur Ibrahima Iyane Thiam, a récemment signé une convention de partenariat avec...
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs"
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.
La caravane médicale du Mouvement des cadres patriotiques (Moncap) continue de sillonner la Casamance, en ce mois d’Octobre rose dédié à la sensibilisation et à la lutte contre les cancers du sein et du col de l’utérus.
Les Douanes sénégalaises intensifient leurs opérations contre le faux monnayage et les trafics illicites.
Le Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES) a exprimé, dans un communiqué rendu public, sa solidarité totale envers les travailleurs de l’Agence de régulation pharmaceutique (ARP).
La Brigade nationale de lutte contre le piratage et la contrefaçon (BNPLC) de la Police a réalisé une importante saisie de médicaments falsifiés ce mardi au boulevard Centenaire de Dakar.