Les victimes des manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024, à Ziguinchor, ne savent plus où donner de la tête.
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Les victimes des manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024, à Ziguinchor, ne savent plus où donner de la tête.
Les Parcelles assainies ne croient plus aux promesses du gouvernement. Malgré l’annonce d’un conseil présidentiel sur la question de l’eau, ils comptent manifester. Selon les populations, il s’agit d’un «saupoudrage du Président Macky Sall et de son régime, pour tenter de redorer leur blason auprès des Sénégalais».
«Le «Non» du référendum n’appartient pas à l’opposition, car ce n’est pas un discours mais l’expression du mécontentement des populations frustrées par la longue attente des réalisations des promesses du gouvernement». Cette déclaration est de Mohamed Ali Séga Camara du mouvement pour le parti de la reconstruction (Mpc) qui a sillonné huit collectivités locales, dimanche dernier, pour, dit-il, demander l’apaisement et la compréhension des populations.
Selon un rapport de Human Rights Watch (HRW) publié le 19 mars, peu d’efforts ont été faits pour mettre fin à la mendicité des enfants et sévir contre les écoles coraniques qui exploitent les dizaines de milliers de garçons qui les fréquentent, et ce, en dépit des promesses du gouvernement sénégalais.
Cheikh Sadibou Diop, Secrétaire général du M23 patriotique, ne peut pas être compté parmi les acteurs de la scène politique qui ont été séduits par la (longue) Déclaration de politique générale (Dpg) du Premier ministre, Aminata Touré, avant hier. Parlant de la réduction du coût du loyer ainsi que d'autres promesses du gouvernement Macky 2, Cheikh Sadibou Diop n'a pas mâché ses mots.
Les Ics, la Sar, la Sénélec, sont, entre autres, les entreprises qui traversent une crise sans précédent. A moins de 70 jours des joutes électorales, aucun des engagements et autres promesses du gouvernement n’a pu aider à sauver ces entreprises. Et, le sentiment général, c’est que ces entreprises risquent d’être «sacrifiées» à l’autel de la campagne électorale. Les Industries chimiques du Sénégal, la Société africaine de raffinage et la Société nationale d’électricité du Sénégal, sont secouées par un vent de crise qui perdure. Quel avenir pour ces entreprises en désuétude, à moins de 70 jours des élections législatives et présidentielle de 2007?