La région de Kaffrine continue de renforcer sa place dans le développement de l’aquaculture au Sénégal.
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La région de Kaffrine continue de renforcer sa place dans le développement de l’aquaculture au Sénégal.
À Kaffrine, la cheffe du Service régional de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA), Awa Kandé, plaide pour la mise en place d’une station piscicole dans la région. Pour elle, cet outil est devenu indispensable pour répondre aux besoins croissants en alevins et accompagner l’expansion de l’aquaculture locale.
La mer est toute proche, mais dans la petite ville côtière de Kayar au Sénégal, une partie de la production de poissons provient d'une ferme piscicole implantée dans les terres.
Depuis deux décennies, la production des pêches de capture diminue alors qu’on assiste à un taux de croissance démographique de 2,7 %. L’aquaculture est apparue comme la principale alternative pour assurer un approvisionnement suffisant en produits halieutiques aux populations.
Le chef d’antenne de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA) à Ziguinchor, Abdoulaye Diallo, a révélé que la production piscicole de cette région a atteint 125 tonnes en 2014, générant près de 125 millions de francs CFA pour les pisciculteurs locaux.
Des tilapias d’élevage barbotent dans un étang près du fleuve à Moundop, dans le nord du Sénégal: confronté à la baisse des captures en milieu naturel, ce pays tente la pisciculture qui attire de nombreux paysans et pêcheurs, mais reste embryonnaire.
Dans un monde dominé par la connaissance, la science et la technologie s’affichent comme des leviers importants du développement. Invité de la Rédaction du Soleil, Mme Yaye Kène Gassama Dia, a décliné les axes majeurs du plan stratégique initié par son département et basé sur la vision du chef de l’Etat dont le socle principal est l’innovation technologique. Une occasion aussi pour Mme Dia de s’étendre sur des questions de l’heure qui concernent son ministère (biocarburant, fuite des cerveaux, financement de la recherche, statut du chercheur, etc).