Kaolack : Un chauffeur de "Cheikhou Charifou" en état d'ivresse arrêté par la police pour conduite dangereuse
💡 Bon à savoir
Cette interface de recherche vous permet d'explorer toutes les archives d'actualités du Sénégal, de 2006 jusqu'à aujourd'hui. Profitez de notre base de données complète pour retrouver les événements marquants de ces dernières années.
Kaolack : Un chauffeur de "Cheikhou Charifou" en état d'ivresse arrêté par la police pour conduite dangereuse
Dans le cadre de son travail parlementaire, Guy Marius Sagna a partagé deux réponses écrites reçues du gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko, faisant suite à des interpellations sur des sujets cruciaux : le déminage humanitaire en Casamance, la gestion des récépissés d’importation de produits alimentaires (DIPA) et les dysfonctionnements du serveur d’état civil 206010.
Les acteurs du transport des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor ont pris l’initiative d’organiser les assises du transport de la région naturelle de la Casamance
On doit au vétérinaire, écrivain et poète Birago Diop la phrase suivante : « Quand la mémoire va chercher du bois, elle ramène le fagot qu’il lui plaît. »
Actualités Sénégalaises et Luttes Populaires
Actualités Sénégalaises et Luttes Populaires
Burkina Faso : Deux chauffeurs de la Société de transport en commun envoyés au front pour indiscipline
Ce lundi 13 octobre 2025, le marché Tilene de Ziguinchor a été officiellement inauguré sous la présidence effective de M. Serigne Guèye Diop, ministre de l’Industrie et du Commerce...
Guy Marius Sagna salue les actions du gouvernement et dépose six nouvelles questions écrites
Ziguinchor : Le marché Tilène rouvre enfin ses portes, après 7 ans d'attente
Trafic de drogue : le film de la chute de deux chauffeurs dealers
La brigade régionale des stupéfiants de Dakar de l’OCRTIS, le jeudi 9 octobre 2025, aux environs de 21 h, a arrêté deux chauffeurs pour association de malfaiteurs et détention de huit sachets et 19 képas de kush.
Le préfet du département de Kédougou tire la sonnette d’alarme face à la recrudescence des animaux errants dans la commune et ses environs.
Un choc frontal entre deux conducteurs de motos-Jakarta, survenu ce jeudi aux environs de 18 h 30 mn au village de Saré Fodé, dans la commune de Sinthiou Malème, département de Tambacounda, a fait un mort.
Tivaouane : La mairie et les commerçants du marché de Keur Matar à couteaux tirés
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs"
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.
La sécurité de l’eau potable et de l’assainissement sont au cœur de la nouvelle politique sectorielle du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement
Au Mali, chaque entrée dans Bamako de camions-citernes escortés par l'armée est désormais un exploit, conséquence d'un blocus jihadiste en cours depuis un mois sur le carburant importé des pays voisins et dont la pénurie commence à perturber fortement ce pays sahélien enclavé.
Thiès : une station-service attaquée par des malfaiteurs, plus de 2 millions FCfa emportés