Les derniers militaires français déployés en Centrafrique ont quitté Bangui, la capitale, jeudi à la mi-journée, a constaté une journaliste de l'AFP, alors que le pays, en proie à une guerre civile depuis 2013, a recours à la milice russe Wagner...
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Les derniers militaires français déployés en Centrafrique ont quitté Bangui, la capitale, jeudi à la mi-journée, a constaté une journaliste de l'AFP, alors que le pays, en proie à une guerre civile depuis 2013, a recours à la milice russe Wagner...
En exil après avoir été chassé du pouvoir en 2013, François Bozizé est rentré à Bangui, selon son parti et ses proches. L’ancien président centrafricain n'a jamais caché son intention de reprendre le pouvoir par les urnes, alors que se profile la présidentielle de décembre 2020.
L’ancien Premier ministre centrafricain Faustin-Archange Touadéra a remporté samedi le second tour de l’élection présidentielle avec 62,71 % des suffrages, selon des résultats de la commission électorale.
Les bureaux de vote ont ouvert mercredi en République centrafricaine pour des élections présidentielle et législatives qui visent à rétablir la règle démocratique dans un pays divisé où les violences communautaires ont fait des milliers de morts. Trente candidats briguent la présidence. En l'absence de sondage d'opinion, il est difficile de prédire qui l'emportera. Parmi les candidats les plus en vue figurent les anciens Premiers ministres Anicet-Georges Dologuélé (1999-2001), soutenu par le parti de l'ex-président centrafricain François Bozizé, et Martin Ziguélé (2001-2003). Ce dernier a reçu mardi un soutien de taille avec le ralliement à sa candidature des milices chrétiennes "anti-balaka".
Au moins une personne a été tuée et dix blessées à Bangui lors de nouvelles violences dans le quartier majoritairement musulman du PK-5, a-t-on appris vendredi de sources militaire et hospitalière. Ces violences, accompagnées de tirs nourris, dans la soirée de jeudi, ont fait fuir des milliers d'habitants vers d'autres quartiers de la capitale centrafricaine. Vendredi matin, le calme était revenu et nombre d'entre eux regagnaient leur domicile.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a ouvert une enquête sur une liste "interminable" d'atrocités présumées commises en Centrafrique par des milices armées depuis août 2012, a-t-elle indiqué mercredi.
Le Premier ministre centrafricain André Nzapayéké a démissionné mardi, suite à l’accord de paix conclu fin juillet à Brazzaville entre protagonistes de la crise et censé relancer la transition dans le pays, a-t-on appris de source officielle.
Des affrontements ont éclaté lundi entre la force française Sangaris et un groupe armé dans la région de Batangafo, dans le nord-ouest de la Centrafrique, a-t-on appris auprès de l'état-major des armées françaises."Ce matin (lundi) alors qu'elle était engagée dans une mission de reconnaissance
« Pourchassés », « capturés » puis « rassemblés de force » et « enfermés » dans une maison ensuite incendiée. Le sort réservé à treize personnes dans le village de Dissikou, au cœur de la République centrafricaine, témoigne de la permanence des violences intercommunautaires qui gangrènent le pays depuis de nombreux mois.
En poste à l’ambassade de France à Bangui de 2008 à 2012, chargé des Affaires culturelles et de la coopération, Didier Niewiadowski analyse les raisons de la recrudescence de la violence observée ces derniers jours. Selon la Croix-Rouge locale, au moins une vingtaine de personnes ont trouvé la mort depuis samedi, dans les affrontements qui ont éclaté aux abords des dernières enclaves musulmanes de la capitale centrafricaine.
Un an après le coup d'État qui a renversé François Bozizé, où en est la situation en République centrafricaine ? Nous avons posé la question au Premier ministre de la transition, André Nzapayéké.
La "haine entre communautés demeure à un niveau terrifiant" en Centrafrique, où il n'existe plus d'Etat pour arrêter les criminels qui agissent en toute impunité, s'est alarmée jeudi à Bangui la Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Navi Pillay. Elle a souligné la nécessité d'un soutien plus solide de la communauté internationale.
"Être dans la zone frontalière, c'est prendre le risque de prendre une balle": depuis un an Bachirou, comme d'autres commerçant camerounais, n'ose plus traverser le poste-frontière de Garoua-Boulaï (Cameroun) pour aller faire des affaires en Centrafrique.
Un site internet islamiste a diffusé des avis appelant à commettre des attaques ou des attentats contre les intérêts français et à assassiner le président François Hollande, en représailles aux interventions françaises au Mali et en République centrafricaine, rapporte SITE, service qui surveille l'activisme fondamentalisme sur le Web.Al Minbar Jihadi Media Network, site internet islamiste bien connu
En République Centrafricaine, l'organisation Médecins sans frontières (MSF) constate que l'ensemble de la population civile se retrouve piégée dans une violence polarisée, mais se dit particulièrement inquiète pour la minorité musulmane, victime de représailles collectives et qui se retrouve obligée de quitter le pays. Marie-Elisabeth Ingres est la chef de mission de MSF-France en RCA.
« Les États-Unis sont prêts à envisager des sanctions ciblées contre ceux qui déstabilisent encore davantage la situation ou poursuivent leurs propres intérêts en favorisant ou encourageant la violence », a indiqué, dimanche 26 janvier, le secrétaire d'Etat américain, John Kerry.
La présidente de transition centrafricaine Catherine Samba-Panza a prêté serment jeudi sur fond de violences persistantes qui illustrent l'ampleur de la tâche qui l'attend face aux tensions intercommunautaires et à une crise humanitaire d'ampleur.Depuis décembre, date du début de l'intervention militaire française aux côtés de forces africaines pour rétablir la sécurité dans le pays
Des tirs d'armes de calibres divers ont retenti jeudi avant l'aube à Bangui, à quelques heures d'un vote aux Nations unies qui devrait autoriser la France à intervenir en République centrafricaine pour y rétablir l'ordre.Les anciens rebelles de la Séléka, qui contrôlent la capitale après le coup d'Etat de mars dernier, ont dépêché leurs troupes sur les lieux des tirs, tandis que les habitants cherchaient à se mettre à l'abri
Suite à un texte circulant depuis quelques jours sur de nombreuses pages Facebook anti-soufies (et repris par des sites web sénégalais) qui pose la problématique des multiples Korités en des termes assez incisifs, nous avons trouvé intéressant de réfléchir sur les arguments y étant avancés et de tenter d’approfondir un peu plus la question. L’un des intérêts essentiels de cet exercice étant, entre autres, la remise en cause des faciles amalgames qui, en exploitant cette traditionnelle polémique sur les fêtes religieuses, aspirent en réalité stigmatiser les confréries dans leur globalité, pour ensuite nous proposer (subtilement) d’autres modèles socioreligieux alternatifs opposés au soufisme et à la configuration sociologique garante jusqu’ici de la stabilité du pays…