MA LECTURE DU 8 : Le bras de fer silencieux (Par Sidy Diop)
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MA LECTURE DU 8 : Le bras de fer silencieux (Par Sidy Diop)
Offensive sonkiste: quel avenir pour la rupture ?
Le TERA Meeting : un peuple en marche, une révolution en cours (Par Félix Atchade)
TERA MEETING vs TERA NIAKHTOU NATIONAL : au nom du peuple, du but et de la foi que nous partageons ( Par Oumar Mamadou BASSOUM)
Octobre Rose : 500 femmes dépistées à Yeumbeul grâce à la Fondation Senelec
Professeure Awa Marie Coll Seck : « Pas de souveraineté sanitaire sans leadership féminin »
Je croyais sincèrement que nous ne reverrions pas pire que Macky Sall en matière de répression des libertés publiques. Mais force est de constater que je me suis trompé.
La présidentielle du 25 octobre 2025, qui a vu le Président Alassane Ouattara reconduit, n'a fait que confirmer une chose : si le régime est institutionnellement solide, l'opposition, elle, est en crise profonde.
Chaque année, la Police et la Gendarmerie publient leurs statistiques sur la délinquance et la criminalité.
Actes contre nature à Keur Massar : La presse et la police au banc des accusés
"Ce n'est que le début": le Maroc en fête après sa victoire au Mondial U20
« Rupture » et Gouvernance : Thierno Bocoum exige l’abrogation de la loi d’amnistie et la fin de la « gestion politicienne de la dette »
France: la traque est lancée après le vol des bijoux du Louvre, la sécurité des musées en débat
Un drame d’une rare violence s’est produit dans la soirée du vendredi 17 octobre 2025, au niveau du rond-point de la T5, à Conakry.
Je reprends à mon compte Stéphane HESSEL, célèbre à travers son livre « Indignez-vous » pour traduire mon ressentiment par rapport à la trajectoire actuelle de l’école sénégalaise.
"Dieu est le plus grand, louange à Dieu": pour la première fois depuis des mois, ces mots retentissent à nouveau un vendredi à Gaza, où des milliers de fidèles se sont rassemblés dans des mosquées, pour beaucoup largement détruites.
Burkina: nouvelle interpellation d'un directeur de quotidien
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs"
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.
Développée afin d’être utilisée dans diverses productions, allant de TikTok au grand écran, ladite « actrice » compterait déjà plusieurs agences artistiques désireuses de la représenter.