
Le capitaine Ibrahim Traoré, qui a pris la tête du Burkina Faso par la force le 30 septembre, a appelé au "soutien de tous" en recevant le corps diplomatique, selon un communiqué reçu samedi par l'AFP.
"Nous attendons le soutien de tous" pour "sauver notre patrie, nos terres, notre population", a dit le capitaine Traoré aux diplomates accrédités au Burkina.
Il a renversé fin septembre le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, lui-même auteur d'un putsch huit mois plus tôt.
M. Traoré a de nouveau déclaré que "le climat sécuritaire s'est assez détérioré" de janvier à aujourd'hui. Il avait en partie justifié son coup de force par l'incapacité de son prédécesseur à faire face aux défis sécuritaires.
Le Burkina Faso, comme ses voisins malien et nigérien, est pris dans un tourbillon de violences protéiformes à caractère jihadiste et intercommunautaire.
Aucun des États sahéliens n'arrive à faire face à l'hydre jihadiste. Quatre coups d'État militaires ont secoué ces trois pays depuis 2020.
L'armée burkinabè, qui n'a pu endiguer la progression de groupes armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe État islamique, s'est progressivement fracturée entre soldats du rang et haut-gradés.
Pris entre deux feux, les civils vivent au gré des cycles de représailles meurtrières et des attaques. La dernière en date est survenue quelques jours avant le putsch, le 26 septembre dans le nord du Burkina Faso.
Un convoi de ravitaillement, escorté par l'armée, d'une ville sous blocus jihadiste a été pris à partie par des jihadistes. Au moins 37 personnes sont mortes, dont 27 militaires. 70 chauffeurs sont toujours portés disparus, selon leur syndicat.
AFP
11 Commentaires
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En Octobre, 2022 (16:13 PM)Allez Traore
En Octobre, 2022 (17:56 PM)Savant Indien
En Octobre, 2022 (16:10 PM)Reply_author
En Octobre, 2022 (16:16 PM)Reply_author
En Octobre, 2022 (17:54 PM)Reply_author
En Octobre, 2022 (18:15 PM)Des pays où du jour au lendemain, la queue se retrouve à la place de la tête
Xeme
En Octobre, 2022 (16:42 PM)Les populations africaines qui manifestent depuis belle lurette contre ces forces sont 10 000 fois plus experts que les experts. Parce que ces populations vivent ce que ces experts n'oseront jamais aborder: le viol de leurs femmes et de leurs enfants par ces forces. Maintenant ceux qui y ont toujours refusé de donner de la valeur aux récriminations des africains contre ces forces viennent découvrir le fil à couper le beurre. Et évidemment les médias complices font comme si ces experts étaient préoccupées par l'efficacité des ces forces dans leurs missions officielles.
C'est pourtant ici, à Dakar, que Idriss Déby avait déclaré, lors d'une rencontre des chefs d'état de la CEDEAO (supervisée par la France comme d'habitude) que son pays est prêt à envoyer des troupes au Mali pour combattre les djihadistes si la France en manifeste le besoin. Pas si le Mali en manifeste le besoin, mais la France. Une seule phrase qui aurait pu réveiller tout un pan des endormis africains. Mais en pareil cas, comme d'habitude, la presse est chargée soit de taire ce qui est dit, soit de le déformer, mais de ne jamais laisser le peuple africain comprendre.
Et pourquoi d'ailleurs cette autorisation de la France pour aller combattre des djihadistes au Mali, on oublie ? On nous a chanté qu'après l'assassinat de Khadafi, des djihadistes qu'il gardait dans son grenier se sont échappés avec des armes ultra sophistiquées et sont venus assassiner des soldats maliens, en criant Allahou Akbar. Mais au Mali, l'armée a reproché à Toumani Touré de n'avoir pas armé les soldats pour qu'ils puissent se défendre contre les djihadistes. Elle le dépose. Sanogo prend le pouvoir, et la première chose qu'il fait est de commander des armes à la Chine. Les armes sont bloquées aux ports de Dakar et Conakry par Macky Sall et Condé. Un blocage dit fait sur recommandation de la CEDEAO. Et la CEDEAO justifie, officiellement, que le pouvoir malien étant illégitime, obtenu par la force, elle ne veut pas laisser ce pouvoir s'armer et obtenir une victoire sur les djihadistes, victoire qui aurait pour effet de le légitimer aux yeux du peuple malien. Je passe le bien fondé de cet argument bancale pour faire noter que la CEDEAO a admis que l'armée malienne bien outillée peut vaincre les djihadistes. Et en refusant les armes au Mali, la CEDEAO se proposa de monter une force inter africaine pour aller combattre les djihadistes. Pendant que cette force était composée, la CEDEAO dépose une demande de résolution à l'ONU. L'ONU lui renvoie une demande de fournir des preuves que la CEDEAO pourra faire l'intervention. Et pendant ce temps, la France dont il est absolument certain qu'elle ne peut pas faire l'intervention (La France ne peut intervenir en Afrique sans le soutien des USA, ou de la Chine, ou la Russie, ce sont les seuls pays dotés d'avions capables de faire de pareils transports) envoie ses troupes, après avoir fait signer à son Diocounda (son pantin installé pour la transition après Sanogo) une demande d'intervention de la France. La résolution de l'ONU est arrivée après pour régulariser l'intervention française, sans lui demander de prouver qu'elle le peut. L'intervention de la France au Mali a bloqué deux possibilités pour pouvoir se faire, avec la complicité de dirigeants africains et de l'ONU. Elle a bloqué l'armement de l'armée malienne pour combattre elle-même, elle a bloqué l'intervention de la force africaine en instrumentalisant l'ONU.
Et toutes ces choses se sont passées sous nos yeux, et continuent de se passer sous nos yeux. Personne ne peut le contester, et c'est facile à vérifier. Refuser d'en parler c'est refuser aux africains la compréhension et le réveil par rapport à ce qu'on leur fait subir. Et les premiers responsables de cela sont les médias africains.
Et qu'est ce qui est entrain de se passer actuellement encore contre un état africain, sous le silence de ces mêmes médias ? Pourtant, à la suite de la réunion de la CEDEAO à New York (plus précisément au consulat de la France), une délégation de la CEDEAO a été composée pour aller rencontrer le pouvoir malien pour obtenir la libération des 46 terroristes dits ivoiriens. Vous avez eu l'information. Le pouvoir malien a montré ne pas désirer une délégation où figurerait le nom de Macky Sall. Là on a cessé de vous donner les informations. Une délégation sans Macky Sall est allée rencontrer le pouvoir malien. Après la rencontre le silence des médias a été doublé du silence des membres de la délégation. Rien n'est publié. Pas de communiqué officiel. Les médias n'ont même reçu l'ordre de mentir, ne serait-ce que pour dire que la médiation aurait réussi, ou que la réussite est en bonne voie, ou que le Mali va subir d'autres sanctions à cause de l'entêtement de son pouvoir composé d'enfants qui ne comprennent rien. Les médias ont reçu l'ordre de garder le silence, d'autant plus facilement qu'ils pourront dire qu'ils n'ont pas d'infos sur.
La vérité est que le mensonge de 49 soldats ivoiriens arrêtés par le Mali alors qu'ils étaient dans le cadre de la force onusienne au Mali, ce mensonge donc, ne peut plus être porté. Même si les pions français qui dirigent l'Afrique s'entêtaient absolument dans le satanisme, ils ne pourront pas défendre ce mensonge. Et ils savent que mentir c'est pousser le Mali à mettre à la disposition des peuples africains la vérité qu'elle détient. Alors le silence pour trouver une issue est la meilleure solution. Toute autre tentative serait un risque de se mettre à nu. Or le plus grand danger pour ces dirigeants est que le peuple africain comprenne. A éviter donc autant que possible.
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En Octobre, 2022 (21:20 PM)En réalité beaucoup d'ignorants se prennent pour des panafricanistes ...
Loit
En Octobre, 2022 (04:33 AM)Fama
En Octobre, 2022 (04:49 AM)Participer à la Discussion