Dans un enregistrement audio, on entend un responsable de la police menacer « d'éliminer » des membres du Congrès national pour la liberté (CNL) et leurs familles s'ils organisent des « réunions clandestines à leurs domiciles ».
Les menaces à l’encontre de membres de l’opposition prononcées mercredi 17 avril par Jérôme Ntibibogora, commissaire de la police dans la province de Muyinga, dans l'est du pays, l’ont été « lors d’une réunion publique, en présence du gouverneur, en présence de l’administrateur communal », note Aimé Magera, le porte-parole du CNL. Il y voit la preuve qu’il s’agit d’un « message du pouvoir ».
L’opposant rappelle que ce n’est « pas la première fois » que des autorités se livrent ainsi à des intimidations. « Même auprès des plus hautes autorités, on entend toujours des messages pareils », affirme-t-il.
« Et ce qu’il a dit, ils le font. Il y a des gens qu’on ramasse morts, parce qu’ils ont été assassinés par ce pouvoir », dénonce Aimé Magera. Quant aux « réunions clandestines » incriminées, il ne s’agit que d’un « alibi, un prétexte, pour éliminer systématiquement nos militants ». Une forme d’intimidation donc, qui ne « date pas d’aujourd’hui ».
Contacté à plusieurs reprises par RFI, le porte-parole de la police burundaise n'était pas joignable vendredi soir.
2 Commentaires
Ce Ne Surprend Personne
En Avril, 2019 (06:16 AM)senegalais qui vivent dans ce pays, allez ailleurs. vous ne pouvez pas changer ces gens.
ils sont chretiens, meme l'eglise ne peut pas leur changer. Genocide est dans leur peau depuis des siecles.
democratie pour tout le monde et non a la genocide et la guerre ethnique.
vive notre Senegal waay. diaamma djou weer kong . alhamdoulilahi.
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