Les 130 derniers militaires français déployés en Centrafrique vont quitter le pays d'ici à la fin de l'année, a appris l'AFP de sources concordantes alors que le pays, en proie à une guerre civile, a recours à la milice russe Wagner.
Le départ des troupes françaises de cet ancien bastion de la France en Afrique centrale devrait intervenir dans les prochaines semaines et sera achevé d'ici à la mi-décembre, a confié à l'AFP l'une de ces sources civiles et militaires proches du dossier, précisant des informations dévoilées en septembre par la lettre Africa Intelligence.
Contacté par l'AFP, l'état-major français a refusé de commenter.
Ce départ de Centrafrique intervient quelques semaines après la sortie du Mali des militaires français, au terme du divorce consommé entre Paris et la junte au pouvoir à Bamako, qui a également choisi d'avoir recours aux services d'instructeurs russes pour l'aider à sécuriser le pays. Selon Paris, il s'agit là aussi de mercenaires de Wagner, ce que Bamako dément.
En Centrafrique, le contingent français, stationné sur le camp M'Poko, sur l'aéroport de Bangui, assure la logistique de cette base pour les militaires de l'EUTM (mission de formation de l'Union européenne, NDLR) et d'un contingent de la Mission des Nations unies en République centrafricaine (Minusca), dont une dizaine de soldats français.
Cette mission logistique (MISLOG-B) avait remplacé en juin 2021 le Détachement d’appui opérationnel français de Bangui qui faisait de la coopération et notamment de l'instruction militaire auprès des forces armées centrafricaines (FACA).
A l'été 2021, Paris a décidé de suspendre sa coopération militaire avec Bangui, jugé "complice" d'une campagne antifrançaise téléguidée par la Russie.
Ancienne puissance coloniale, la France est régulièrement intervenue militairement en Centrafrique depuis son indépendance en 1960. En 2013, Paris déploie plus d'un millier de soldats en Centrafrique dans le cadre de l'opération Sangaris, sur feu vert de l'ONU, pour y faire cesser les violences intercommunautaires. Sangaris, qui a compté jusqu'à 1.600 hommes, a duré jusqu'en 2016.
A la faveur du vide créé par le départ du plus gros des troupes français, Moscou a dépêché dans ce pays parmi les plus pauvres du monde des "instructeurs militaires" en 2018, puis des centaines de paramilitaires en 2020 à la demande de Bangui, confrontée à une rébellion menaçante.
La France accuse régulièrement ces paramilitaires de commettre des exactions contre les civils et d'avoir instauré un régime de "prédation" des ressources de la Centrafrique.
Informés par Paris du départ des derniers militaires français, les Européens mènent actuellement des réflexions pour trouver un prestataire capable de fournir alimentation, énergie et eau afin de remplacer les logisticiens français.
Mais en Centrafrique "l'EUTM a déjà réduit depuis plusieurs mois ses activités à du conseil stratégique, ils ne font plus de formation", note une source française proche du dossier.
dab-bur/fz/mj
12 Commentaires
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Très bonne nouvelle parce que tu es sur ton clavier à écrire des balivernes. Sais tu ce que vivent les pauvres centrafricains livrés aux milices religieuses, ethniques et maintenant aux criminels russes. Au moment où le Mali et la Centrafrique étaient sur le point de tomber entre les mains des criminels trafiquants de tous ordres pas un seul panafricon ne leur est venu en aide
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En Octobre, 2022 (11:57 AM)-
Excellent. Bravo.
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En Octobre, 2022 (13:30 PM)Reply_author
En Octobre, 2022 (14:34 PM)Archive
En Octobre, 2022 (12:12 PM)Barthélemy Bogandatrouve la mort le 29 mars 1959, dans cet attentat alors qu’il était en campagne à l’intérieur de son pays. Abel Goumba, médecin diplômé d’outre- mer, ministre d’Etat et président du Conseil de gouvernement, est chargé de l’intérim. David Dacko, jeune instituteur et héritier spirituel de Barthélemy Boganda et, avec l’appui des milieux français de Bangui, réussit à écarter Abel Goumba de la succession. En juillet 1959, l’Assemblée lui refuse les pleins pouvoirs. Il fait démissionner Abel Goumba resté au gouvernement.
Celui-ci fonde alors un parti d’opposition le MEDAC (Mouvement d’évolution démocratique de l’Afrique centrale). Le MEDAC n’aura qu’une courte durée. David Dacko dissout le parti et emprisonne ses dirigeants. La République centrafricaine de David Dacko en proie à de graves crises financières (détournements de deniers publics) au lieu de réagir et d’agir vite décide de remettre le pouvoir au chef d’Etat major le colonel Jean Bedel Bokassa le 1er janvier 1966. La France érige le pays en Empire et pille les ressources centrafricaines. La suite ? Bokassa tombe et meurt dans la misère, le pays.
C'est le démon qui part, pour combien de temps
Alpha De Paname
En Octobre, 2022 (12:41 PM)-
y a une difference entre spahis (engagés volontaires dans l'armée coloniale) et les tirailleurs mobilisés de force pour participer à l'effort de guerre. Dans chaque famille y avait un membre qui devait partir. Dès leur retour ils devenaient citoyen ordinaire.
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En Octobre, 2022 (13:16 PM)en plus y a une différence les spahis avant la colonisation et les tirailleurs penda,t la colonisation.
Xana jango histoire. C'est élémentaire ça. Moi grand père a été mobilisé de force lors de la seconde guere mondiale. iL a été lachement assassiné à thiaroye
Lamine
En Octobre, 2022 (13:07 PM)Savez-vous pourquoi le Président Tudera a signé avec la Russie et a attendu 2018 pour le faire?
Depuis 2013, la France parraine (porte-plume terme onusien) et fait renouveller systématiquement l'embargo sur les armes en Centre-Afrique empechant ainsi le Gouvernement centre-africain d'avoir les moyens de lutter contre les rebelles, de controler son territoire et faire cesser l'exploitation illégales des ressources par les rebelles.
La Résolution 2127 (2013) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7072e séance, le 5 décembre 2013, est renouvelé chaque année malgré le désaccord du Gouvernement centreafricain. La résolution 2648 (2022) a encore prorogé cet embargo jusqu’au 31 juillet 2023. Le centre-Afrique ne peut importer que des armes de petits calibres.
C'est à cause de cet embargo injuste et face à des rebelles lourdement armés que le Président à Tudera a signé un accord avec la Russie qui a fait intervenir des opérateur privés Wagner.
Depuis lors les rebelles soutenus financierement et militairement par la France pour faire tomber Tudera ne cesse de perdre du terrain.
Qui se rapelle de l'arrestation de juan michel quignolot, ce militaire français arreté avec des armes de guerres, du matériel informatique alors qu'il se faisait passer pour un journaliste. Googler son nom sur youtube vous verrez les images de son arrestation et son arsenal. IL est en prison pour terrorisme.
Maintenant, les répondeurs automatiques de la france pensent pouvoir nous manipuler en 2022. Tout ce que je viens de dire est documenté et accessible.
De grace, pas de censure.
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Bravo mon gars tu dis des cjoses factuelles que je peux temoigner.
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En Octobre, 2022 (17:15 PM)Gorgui
En Octobre, 2022 (14:30 PM)Gorgui
En Octobre, 2022 (14:34 PM)Quand mon message comprend le mot :France", je ne peux plus le poster.
............................
Gorgui
En Octobre, 2022 (14:36 PM)Nom de code de l'operation: "Operation Caban". https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Caban
Voilà. C'est juste l’un ces innombrables crimes ignobles et une humiliation de plus pour les Africains commis par les Français en Afrique. Juste parce qu’ils voulaient changer de valet et qu’ils changeaient de valet comme ils changeaient de chemises. Leurs intentions et leurs actions sont d’ailleurs toujours les mêmes. Ils veulent continuer à nous maintenir en esclavage. Et ils s'étonnent aujourd'hui que personne ne les aime sur le continent...
Gorgui
En Octobre, 2022 (14:41 PM)Boka
En Octobre, 2022 (16:34 PM)-
La Russe n'est pas en Ukrainepour conquerir mais pour stopper un genocide qui date de 2014 , que l'on pourrait regler par les accords de Minks.
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En Octobre, 2022 (17:17 PM)-
Non nonles terroristes français etaient toujours dans le pays.
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En Octobre, 2022 (17:19 PM)Participer à la Discussion