À partir du 29 janvier 2025, le Mali ne sera plus membre de la Cedeao. Le président de la commission de l’organisation communautaire, le docteur Alieu Touray, a déjà invité les équipes techniques du gouvernement malien à une rencontre, « en vue d’initier les discussions nécessaires » relatives à la séparation.
Dans une récente vidéo publiée sur sa chaîne Youtube, l’ex-Premier ministre Choguel Maiga invite ses compatriotes à ne pas céder aux sirènes de la peur, parce qu’en réalité, la sortie du Mali de la Cedeao n’est pas synonyme de « fin du monde ».
« C’est une façon de nous entretenir dans l’esclavage mental et intellectuel »
« Nous, on existait avant la Cedeao. Il n’y aura aucun problème. On veut faire peur aux gens comme si c'était la fin du monde… Il y aura des difficultés, mais c’est dans les difficultés qu’une nation se forge. Nous faire peur à cause des difficultés, c’est une façon de nous entretenir dans l’esclavage mental et intellectuel. Vive la coopération entre l’AES et les pays de la Cedeao, mais non à la désintégration de l’AES pour aller intégrer une organisation soumise aux instructions et aux injonctions des pays étrangers » a déclaré Choguel Maiga.
Les pays qui veulent travailler avec l’AES sont les bienvenus, « mais ceux qui se mettent au service de l’étranger, ils vont nous trouver sur leur chemin » a prévenu l’ex-patron de la Primature malienne.
« Ceux qui sont à la tête de l’AES ont un coefficient intellectuel qui est largement au-dessus de ce que… »
Le natif de Tabango a par ailleurs invité les « colonisateurs » à se rendre à l’évidence qu’il y a une nouvelle génération en Afrique, hostile à la manipulation. « Ceux qui sont à la tête de l’AES ont un coefficient intellectuel qui est largement au-dessus de ce que ces colonisateurs-là pensent », a assuré Choguel Maiga.
De toute évidence, l’ancien Premier ministre n’est pas prêt à licencier son verbe et sa verve.
Commentaires (0)
Participer à la Discussion