Trois jours après avoir émis un mandat d’arrêt international contre Guillaume Soro, le procureur de la République Richard Adou, a tenu une conférence de presse au tribunal de première instance d’Abidjan. Il a détaillé les accusations portées contre le candidat à l'élection présidentielle de 2020.
Lors de sa déclaration à la télévision nationale du 24 décembre, Richard Adou avait parlé d’un enregistrement sonore incriminant Guillaume Soro dans les charges de « tentative d’atteinte à l’autorité de l’Etat ».
Cet enregistrement a été versé à l’enquête et le procureur l’a fait écouter ce jeudi après-midi. Il est de mauvaise qualité mais on entend effectivement un homme, présenté comme Guillaume Soro, s’entretenir avec d’autres personnes en évoquant les préparatifs d’une attaque armée.
Pour le camp Soro, l'enregistrement date de 2017
Du côté de Guillaume Soro, c’est de nouveau maître Affoussi Bamba qui s’est exprimée sur Facebook, affirmant que cet enregistrement, s’il est bel et bien authentique, daterait de 2017 et serait lié à une obscure affaire d’espionnage dont Guillaume Soro serait victime. Maître Affoussi a également annoncé qu’elle donnerait des éléments de réponse à dose « homeopathique » dans cette histoire qui promet encore de durer
Sur le mandat d’arrêt en lui-même, le procureur a indiqué qu’Interpol avait été saisi et que si rien n’obligeait les pays à exécuter ce mandat, il serait tout de même surprenant, qu’en vertu des accords internatonaux, que celui-ci ne soit pas suivi de faits
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