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Afrique

Dans le monde, près d’un enfant sur trois qui décède vit en Afrique de l’ouest et centrale,

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Dans le monde, près d’un enfant sur trois qui décède vit en Afrique de l’ouest et centrale,

En Afrique continentale, l’Éthiopie montre la voie à suivre pour réduire la mortalité maternelle et infantile. A l’inverse, Save the Children révèle dans sa nouvelle étude intitulée « Situation des Mères dans le Monde » que les progrès demeurent particulièrement lents en Afrique de l’Ouest et centrale.

 

Ce rapport publié aujourd’hui classe la performance nationale de 178 pays sur la santé des mères et des enfants selon 5 indicateurs[i]Il examine l’impact des crises humanitaires, causées par des catastrophes naturelles ou des conflits, sur la survie des mères, des nouveau-nés et des enfants afin de mieux comprendre et répondre à leurs besoins.

 

"Dans le monde, près d’un enfant sur trois qui décède vit en Afrique de l’ouest et centrale, et plus de la moitié des décès maternels et infantiles se produisent dans les États fragiles ou touchés par un conflit comme la République démocratique du Congo (RDC), la République Centrafricaine ou le Nigeria", a déclaré Natasha Quist, directrice régional pour Save the Children en Afrique de l'Ouest et Centrale.

 

En Afrique de l'ouest et centrale, 1 femme sur 10, risque de mourir pendant la grossesse ou l'accouchement. Près de 1 enfant sur 8 ne fêtera pas son 5ème  anniversaire. Ce rapport nous informe aussi que 4 des 10 pays les moins biens classés de cette sous-région sont actuellement confrontés à des situations d’urgence complexes: la République Centrafricaine, le Tchad, le Nigeria et la RDC.Aujourd’hui en RDC, il est statistiquement plus dangereux d'être une femme ou un enfant que d'être un soldat.

 

Les conflits interrompent l’accès aux services de base au moment même où les femmes et les enfants ont le plus besoin d’assistance et de protection. Les femmes vivant dans les zones touchées par les conflits deviennent ainsi plus vulnérables à la maladie, la malnutrition et la violence. Le lien entre les États touchés par un conflit et fragiles et les taux élevés de mortalité maternelle et infantile peut sembler évident, mais il n'est pas insurmontable.

 

« En République centrafricaine, quand elles ont fui leurs villages, les mères nous disent donner naissance sur la route ou en brousse loin des centres de soins de santé ou du personnel qualifié. Si le nombre de mères et d'enfants morts de causes évitables reste trop élevé dans certains pays. Les progrès réalisés notamment en Sierra Leone au Liberia, montre que les investissements sur les mères permettent d’améliorer leur sort et de sauver des vies en dépit de la crise ", a déclaré Mme Quist.

 

Ces deux pays ont accompli des progrès considérables dans l'amélioration des soins de santé et la baisse de la mortalité ces 15 dernières années. S’ils n'ont pas suffi pour leur permettre de devancer d'autres pays sur l'indice, ces deux pays ont montré la voie à suivre. Ils ont permis de sauver de nombreuses vies avec la mise en place des programmes de programmes ambitieux et volontaire.

 

Investir sur les filles et les femmes permettra de s'assurer que les mères soient mieux protégées en cas de catastrophe, et qu'elles aient plus facilement accès aux services dont elles ont besoin pour prendre soin de leurs familles

 

Save the Children demande aux États, aux partenaires au développement et à la société civile de :

  1. Investir plus sur les femmes et les filles et assurer leur protection ;
  2. Faire en sorte que chaque mère et chaque nouveau-né en situation de crise ait accès à des soins de santé de qualité :
  3. Renforcer la résilience à long terme via des institutions plus fortes, des actions précoces, la protection sociale et des systèmes de santé plus solides qui fournissent une couverture sanitaire universelle et répondent aux besoins des plus vulnérables ;
  4. Concevoir des interventions d’urgence dans une perspective à plus long terme  et en tenant compte des besoins spécifiques des mères et des nouveau-nés



1 Commentaires

  1. Auteur

    Mounos

    En Mai, 2014 (10:37 AM)
    A dire vrai, si les Africains sont protégés de certaines maladies c'est grâce à l'occident ! Les Africians croient dur comme fer que si leurs enfants meurent plus qu'ailleurs, si eux même ont une espérance de vie très inférieure à celle des autres, c'est parce que leur Dieu le veut ! En vingt ans de vie en Europe, je n'ai jamais entendu des débats sur Dieu ou sur l'au- dela, je ne vois jamais les gens prier un Dieu et pourtant, ils ont tout ce que demandent les prieurs musulmans qui passent leur temps à grener un chapelet. Les enfants Africains ne sont pas aimés autant que les enfant des autres continents , les parent peuvent rester des heures sans savoir où se trouvent leurs enfants particulièrement à partir de 6 7 ans !
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