Le 19 septembre 2023, le Burkina Faso avait arrêté deux gendarmes ivoiriens à la frontière entre les deux pays, dans le Nord-ouest. Ces officiers étaient sur le territoire burkinabé lors de leur interpellation. Ils seraient détenus pour « des questions de renseignement ». Jusqu’à présent, c'est le statu quo.
« La Côte d’Ivoire a choisi la voie du dialogue et de la concertation »
A l’issue du conseil des ministres d'hier mercredi 22 mai, à Abidjan, le porte-parole du gouvernement ivoirien Amadou Coulibaly, a été interrogé sur le sort de ces deux gendarmes aux mains de la junte burkinabé. L’autorité a indiqué que la Côte d’Ivoire travaillait à leur libération et que tout se fera par la voix du dialogue.
« Il existe un cadre d’échanges. La Côte d’Ivoire a choisi la voie du dialogue et de la concertation. Nous allons continuer de discuter et de dialoguer. Le dialogue est la seule solution pour éviter des crises qui peuvent avoir des conséquences fâcheuses » a déclaré Amadou Coulibaly.
Prioriser la discussion et la négociation
Il reste persuadé « qu’une solution sera trouvée pour (les ) deux gendarmes » si son pays discute et négocie avec son voisin.
Rappelons que les autorités ivoiriennes détiennent aussi un militaire et un VDP (Volontaire pour la Défense de la Patrie) burkinabé. Ils ont été arrêtés à la même frontière entre les deux pays en mars 2024.
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