Le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo a assisté samedi dernier, à la cérémonie de réouverture de la cathédrale Notre Dame de Paris, victime d’un incendie cinq ans plus tôt. Le lendemain, il a tenu une rencontre avec la communauté bissau-guinéenne à Paris.
Il y aurait eu quelques accrochages musclés entre certains participants à la réunion et des agents des services de sécurité du président.
Un groupe de citoyens bissau-guinéens a par exemple, porté plainte auprès de la police française, contre les gardes d'Umaro Embalo. Ils accusent ces derniers de les avoir agressés lors de la rencontre. Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent des ressortissants de ce pays lusophone, avec des contusions.
« Le rôle de mes services de sécurité est de protéger le président de la République »
De retour à Bissau mardi dernier, Umaro Embalo a défendu les agents incriminés. Pour lui, on ne saurait leur reprocher d'avoir fait le travail pour lequel ils sont payés.
« Le rôle de mes services de sécurité est de protéger le président de la République…S'ils ont estimé qu'il y avait des menaces à l'intégrité physique du président , ils ont bien fait de me protéger. Désormais, ce sera comme ça » a déclaré Umaro Embalo.
Il rappelle qu’aux Etats-Unis, tout individu qui tente de lever la main sur le président est « immédiatement abattu ».
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