Les soldats devront combattre encore au moins un mois au Mali. C'est ce qu'a affirmé le Premier ministre Jean-Marc Ayrault ce mercredi devant l'Assemblée nationale, alors qu'il répondait à la motion de censure de l'UMP. «Nos troupes vont commencer, à partir de la fin du mois d'avril, à rentrer», a-t-il déclaré, sans préciser les conditions ni le calendrier du retrait.
Une dizaine de jours plus tôt, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait lui aussi annoncé que les troupes partiraient «à partir d'avril», tout en précisant que cela ne se ferait pas «du jour au lendemain». Une fois les combats contre les jihadistes terminés, une partie des troupes sera en outre appelée à rester le temps de passer le relais aux forces africaines chargées de mener une opération de stabilisation sous l'égide l'ONU.
Traque aux islamistes dans les Ifoghas
Pour l'heure, la traque contre les terroristes continue dans l'extrême nord-est du Mali. Une partie des soldats se sont installés à Tessalit, dans la montagneuse et très inhospitalière région de l'Adrar des Ifoghas. Leur mission : éliminer les islamistes un à un. Le danger est permanent. Le week-end dernier, un cinquième soldat français est mort, victime d'un engin explosif alors qu'il pilotait un char. D'autres mènent des opérations à Gao, un peu plus au sud. Une quinzaine d'islamistes y ont été tués la semaine dernière.
Le Premier ministre a annoncé la tenue d'une réunion, lundi prochain, en présence d'élus de l'Assemblée et du Sénat, pour faire le point sur l'engagement militaire de la France au Mali, entamé le 11 janvier. L'opération Serval étant indissociable de la question des otages, dont l'un, Philippe Verdon, aurait été tué par ses geôliers au Mali en représailles contre l'intervention française, Jean-Marc Ayrault a répété, dans ce discours, qu'il ferait «tout» pour les libérer.
VIDEO. Les forces françaises prises à parti dans les Ifoghas
Une compilation des séquences filmées par l'armée du 9 février au 1er mars a également été mis en ligne ce dimanche :
VIDEO. Des images de l'opération Serval
3 Commentaires
Afrikain
En Mars, 2013 (20:32 PM)Lala
En Mars, 2013 (20:46 PM)| Article | 2013-03-20 | 18:03
4 Réaction(s)
"Avis de Sall dans dans le golfe", c'est sous ce titre que la très sérieuse lettre du continent dans sa dernière parution à traiter les informations relatives au supposé patrimoine de Karim Wade en relation avec Dubaï World. Entre Sénégal et les Emirats Arabes Unis autour de Dubaï Port Dakar, filiale de Dubai Port World (DPW), concessionnaire depuis 2007 du terminal à conteneurs du port autonome de Dakar, les choses vont de mal en pis.
Quatrième opérateur aéroportuaire mondial, DPW, dont "le principal actionnaire est le gouvernement de Dubaï, se plaint des conflits sociaux perlés qui paralyseraient l’entreprise, ainsi que les fréquentes convocations de ses dirigeants à l’Inspection générale d’Etat. Certains croient voir derrière ces tracasseries l'ombre du groupe Bolloré, qui a perdu en 2007 le contrôle du terminal à conteneurs de Dakar au profit de DPW". Plus loin l'on peut lire que"sa filiale Bolloré Africa Logistics (BAL) vient d’ailleurs de récupérer opportunément le terminal vraquier du port de la capitale sénégalaise". Mi-mars, la tension entre Dubaï et le Sénégal est montée d’un cran lorsque le procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), Alioune Ndao, a verbalement mis en demeure Karim Wade, de justifier dans un délai d’un mois l'origine de ses avoirs estimés à près de 700 milliards F CFA, dont 391 milliards en tant que "propriétaire" présomptif de Dubai Port Dakar. Selon nos informations, le patron de DPW, le sultan Ahmed Bin Sulayem, a aussitôt envoyé une attestation sur l’honneur pour démentir que sa filiale soit la propriété de Karim Wade. Plus inquiétant pour l’avenir des relations entre les deux pays : l’émir de Dubaï, le cheikh Mohammed Bin Rashid Al Maktoum, devait convoquer le 17 mars, une réunion de crise en son palais afin d'examiner la situation et procéder à un réexamen des ses relations avec Dakar.
Alphaone
En Mars, 2013 (07:15 AM)Place aux Africains.
On pourra juger de l’efficacité de la misma, en direct.
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