Des coups de feu ont été entendus mercredi matin dans le camp du Groupement mobile de sécurité (GMS) de la police nationale à Bamako, qui était encerclé par plusieurs dizaines de policiers, a constaté un journaliste de l'AFP.
Une source policière, jointe sur place, a affirmé à l'AFP: "Ce sont des policiers qui se tirent dessus, il y a eu deux blessés" dans ce camp situé dans l'ouest de la capitale malienne."Des policiers se révoltent parce que d'autres policiers proches de l'ex-junte (qui avait mené le coup d'Etat du 22 mars, ndlr) ont été favorisés", a affirmé cette source, sans préciser qui avait été blessé et dans quelles circonstances.
La situation sécuritaire à Bamako, six mois après le coup d'Etat militaire du 22 mars qui avait renversé le président Amadou Toumani Touré, reste une préoccupation, même si elle s'est beaucoup améliorée ces derniers mois.
Le Mali, dont le nord est occupé par des groupes islamistes armés depuis presque six mois, est au centre d'une réunion mercredi à New York, Bamako ayant saisi l'ONU d'une demande d'intervention militaire internationale
8 Commentaires
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En Septembre, 2012 (12:49 PM)Visus
En Septembre, 2012 (18:01 PM)Lyns
En Septembre, 2012 (18:50 PM)Sdf
En Septembre, 2012 (21:29 PM)Bala
En Septembre, 2012 (22:19 PM)Ibra Coul
En Septembre, 2012 (01:28 AM)Ballafassaké
En Septembre, 2012 (08:00 AM)Je m’appelle Balla Fassaké, celui que la charte ancestrale du Mandé a autorisé le cousinage sans frontières, avec les rois, les princes, le petit peuple ! Celui qui raccommode le pagne de l’honneur quand la lâcheté envahit insidieusement le cœur des habitants du Mandé.
Je te salue habitant du Mandé, au nom des ancêtres du Mandé ! Au nom de tous ceux qui ont préféré baigné dans les mers bouillonnantes de sang que de psalmodier un quelconque verset.
Hier nuit, dans un des mes songes étranges, l’esprit de Kémé Bourema, le jeune frère intrépide de Samory m’a interpellé. Le brave homme pointait sa lame vers le Nord, la gorge nouée par l’amertume, le regard rouge- sang. Qui sont ces enturbannés semblait-il me dire ?
Je lui ai demandé des nouvelles de l’Almamy. Il me répondit que son âme blessée avait entrepris le grand voyage à la recherche de terres plus dignes de son statut en attendant le Grand soir de la libération.
Je te salue au nom de Kirina le tombeau de la honte et de la résignation ou l’évocation, par ma voix rauque, de la geste des Keita suffit à régénérer les veines les plus flétries.
Je mesure ton désespoir, toi frère du Mandé! Mais je ne comprends pas ton entêtement à fermer les portes du Taata à tes frères d’Afrique pressés de mener le combat à tes cotés.
Grand est ton orgueil pour oublier si vite que le Mandé a toujours été une terre de partage. Ton destin d’empire t’a emprisonné dans les liens de l’unité. Tu as été au croisement du savoir millénaire dans le joyau de Tombouctou, ville de confluence, de partage et de synthèse. Tombouctou aujourd’hui enveloppée dans l’ignorance!
Tu as été Mandé ! Tu as été Soudan puis Fédération du Mali! Tu as été l’un des illustres chantres de l’unité africaine ?
Je te sais assez hardi pour aller seul à l’assaut du Mal à tes portes. Mais je revendique ma parcelle de gloire à tes cotés pour frapper fort et vite comme la lance de Ségou nourrie aux mille sources des sept mondes mystiques du Mandé.
Je te tends une fois de plus ma main fraternelle ! Je te conjure de taire tes appétits sordides et d’accueillir à bras ouverts tous les combattants accourus au secours de notre belle veille terre du Mandé, terre de valeurs communes! Car Il n y a pas de honte à honorer ensemble la terre de nos ses aïeux quand le Mal frappe si durement à nos portes!
Noxxo, j’ai appris que la luxure du pouvoir s’était emparée de toi ces derniers mois. Les dards du soleil du désert te faisaient de plus en plus croire à la résignation…abandonnant le Nord à son sort.
Entre deux soirées bien arrosées, n’oublies jamais que ton destin de soldat te condamne à déchirer le voile de la honte qui couvre ton Pays. Que chacun veille sur la Terre de ses pères nous enseignent les sages du Mandé.
N’oublies surtout pas de dire à mon brave frère Amadou que le destin d’un capitaine est d’enfanter avec passion l’avenir et non de revendiquer des sinécures d’ancien chef d’état! Sa vraie place est dans la colonne de tête qui franchira Kidal la meurtrie et non dans le confort douillet de Kati.
Moi Balla fassaké, je jure que je serai à sa droite pour conter à sa descendance la grandeur de son sacrifice.
Aan
En Septembre, 2012 (13:05 PM)Participer à la Discussion