Pour preuve, ils soutiennent que depuis leur séjour à Dakar, c’est au « Café de Rome » du Plateau qu’ils ont pris leur quartier. Or, expliquent-ils, le Pdg du « Café de Rome » d’Abidjan dont Simone Gbagbo est par ailleurs actionnaire réside à Dakar et serait très lié au couple Gbagbo. Prenant la menace très au sérieux, Touré Al Moustapha et ses compagnons d’infortune ont porté plainte ce jeudi au commissariat central de Dakar. En outre, déplorent, les exilés ivoiriens, malgré les multiples promesses du gouvernement relatives à leur hébergement et sécurité, rien n’a été fait dans ce sens. « Promesse nous avait été faite que nous serons pris en charge par le gouvernement sénégalais. Ce qui n’a pas été le cas. Nous sommes dispersés, nous vivons dans de très mauvaises conditions sans aucune mesure de sécurité », se plaignent-ils et ce, en dépit des assurances données par les ministres Madické Niang, Cheikh Tidiane Sy et Moustapha Guirassy. Nous nous demandons, s’interroge, Touré Al Moustapha si le président Wade est informé de notre situation. Afin d’alerter l’opinion publique sénégalaise et internationale sur ce ténébreux projet d’assassinat dont ils sont l’objet, les exilés politiques ivoiriens feront face à la presse ce vendredi à l’hôtel Pullman.
De la part de Traoré Yacouba Diarra, Correspondant permanent à Dakar du quotidien ivoirien d'informations générales «L'Expression»
Afrique
SCANDALE : Menaces de mort contre les exilés politiques ivoiriens au Sénégal : Les responsables des «Café de Rome» d’Abidjan et Dakar cités
L’EXPRESSION : Les exilés politiques ivoiriens au Sénégal ne sont pas au bout de leurs peines. Ces derniers, à en croire, Touré Al Moustapha, ex-compagnon de Laurent Gbagbo reçoivent depuis quelques jours des messages récurrents de menaces de mort. Selon l’ex-patron du « Mouvement J’aime Gbagbo » (Mjg) et vice-président du collectif des opérateurs économiques de Côte d’Ivoire, la menace de mort est ainsi libellé : « Urgent, assassinat programmé des ex-militants Lmp (La Majorité présidentielle de Laurent Gbagbo, Ndlr), proches de Gbagbo et réfugiés au Sénégal, ceux–là même qui ont reconnu la victoire d’Alassane Dramane Ouattara ». Lui et ses 19 camarades exilés parmi lesquelles des magistrats, avocats et hauts cadres de l’administration ivoirienne soupçonnent les responsables des « Café de Rome » d’Abidjan et de Dakar d’être des commanditaires de ces menaces.
9 Commentaires
Mamabiamayo
En Mars, 2011 (15:30 PM)Nn
En Mars, 2011 (15:30 PM)Ivoire
En Mars, 2011 (15:32 PM)Le Penseur
En Mars, 2011 (15:36 PM)Sen-mout
En Mars, 2011 (15:37 PM)Pa Ngiangal
En Mars, 2011 (15:45 PM)Moutarde
En Mars, 2011 (16:03 PM)Fok
En Mars, 2011 (16:47 PM)Sénégalaise
En Mars, 2011 (17:02 PM)Participer à la Discussion