Dakar, 22 mars (APS) - Le ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie Karim Wade a préconisé, mardi à Dakar, le recours au "transport conteneurisé" pour régler la question du surpoids des camions sur les routes de la zone ouest-africaine.
"Aujourd’hui, le Sénégal est la porte d’entrée en Afrique de l’Ouest. Nous sommes la porte d’entrée pour le Mali et nous envisageons également de l’être pour la circulation des biens et des personnes pour le Burkina Faso et le Niger", a-t-il avancé en marge de la table ronde sur le financement des infrastructures routières au Sénégal.
"Cela passe par la concertation sous l’égide de l’UEMOA, de la CEDEAO de façon à pouvoir normaliser le transport et le transport conteneurisé permet véritablement de prendre en charge la question du surpoids des camions sur nos routes", a indiqué le ministre d’Etat Karim Wade.
"C’est une solution qu’il faut intégrer", a-t-il souligné, avant d’ajouter que "cela passe par une concertation avec les pays voisins et les transporteurs, parce qu’il va falloir engager également un remplacement des poids lourds de façon à ce que nos transporteurs puissent s’équiper avec des camions modernes et performants".
Selon lui, la modernisation des poids lourds permettra de transporter plus loin et à moindre coût. "A travers la maintenance, nous cherchons d’abord à protéger le patrimoine national que constitue cet actif que sont les routes", a noté M. Wade.
"Pour cela, a-t-il poursuivi, nous allons consacrer 18% des ressources consacrées au programme quinquennal 2010-2015 à l’entretien, à la maintenance et à la réhabilitation".
"Nous sommes en train de mettre en place un dispositif révolutionnaire de contrôle de charge à l’essieu. Contrairement à d’autres pays qui l’ont financé à partir de leur budget national, ou de partenaires techniques et financiers, nous avons voulu faire un partenariat privé public", a-t-il dit.
Selon M. Wade, le partenariat public privé a favorisé la mise en concession des opérations de contrôle de charge à l’essieu à travers un appel d’offre international. "L’adjudicataire devrait être connu dans les prochains jours", a-t-il encore indiqué.
"L’opérateur privé devra financer, construire et exploiter des unités de charge à l’essieu sur l’ensemble du territoire national. Les transporteurs devront nécessairement passer par ces unités pour pouvoir rouler sur nos routes", a-t-il expliqué.
Il a relevé que l’anticipation est un autre aspect important du maintien des infrastructures routières, soulignant que cela "passe d’abord par un meilleur contrôle".
"Dakar est une ville qui est en pleine urbanisation. Il y a des constructions extrêmement importantes et trop de promoteurs immobiliers viennent couper les routes pour faire passer les câbles électriques" et ceux de la SONATEL, a-t-il encore noté.
"Aujourd’hui, c’est réglementé, on ne peut pas le faire sans une autorisation expresse et sans avoir informé l’AGEROUTE (Agence de gestion et de construction des routes). La reconstruction doit se faire conformément à des normes", a-t-il indiqué.
Si la reconstruction ne respecte pas les normes et standards arrêtés, l’AGEROUTE reprendra les travaux et facture le promoteur immobilier, a-t-il dit.
9 Commentaires
Undefined
En Mars, 2011 (19:23 PM)Luneso
En Mars, 2011 (19:30 PM)Tef
En Mars, 2011 (19:30 PM)Khadoujjjjjjjjjjjjjjjjjj
En Mars, 2011 (19:35 PM)Fall*.*
En Mars, 2011 (20:26 PM)vient faire dans la gestion du TRANSPORT TERRESTE ????
Quel CON !!!!!
Kholalboubax
En Mars, 2011 (12:03 PM)Modou Modou
En Mars, 2011 (13:20 PM)Brisbi
En Mars, 2011 (13:46 PM)Samarew
En Mars, 2011 (18:07 PM)Participer à la Discussion