En marge de sa visite à Moscou, le ministre nigérien des Affaires étrangères Bakary Yaou Sangaré a accordé un entretien à la chaîne de télévision russe RT. Il a évoqué la question du CFA. Une devise qu'utilisent encore les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Pour le chef de la diplomatie nigérienne, il est clair que la Confédération se débarrassera de cette monnaie coloniale.
« Vous ne pouvez pas être souverain si c'est quelqu’un d’autre qui frappe votre monnaie »
« Le premier instrument de la souveraineté, c’est la monnaie. Vous ne pouvez pas être souverain si c'est quelqu’un d’autre qui frappe votre monnaie. C’est clair qu’on ne va pas rester dans cette affaire de CFA. La France même le sait. Je ne dis pas demain ou après-demain. Vous ne pouvez pas être AES et accepter que la planche à billet soit en France » a déclaré M. Sangaré.
Quant à ceux qui font croire que la Confédération n’est pas capable de sortir une monnaie, il leur rappelle que des pays sont arrivés à battre tout seul leur propre monnaie. Pourquoi un trio comme "l’AES échouerait" ?
« Nous savons que notre souveraineté passe par la frappe de la monnaie, et on va le faire » a-t-il martelé. Les sanctions prises par la CEDEAO et l’UEMOA contre l’AES, motivent d’ailleurs la Confédération à aller vers une devise commune, note l'autorité.
« La seule façon de nous empêcher de sortir de l’UEMOA c’est de nous faire… »
En clair, le Burkina Faso, le Niger et le Mali vont infailliblement quitter l’UEMOA. Ils en sont persuadés, tout comme la France, assure Bakary Yaou Sangaré.
« La seule façon de nous empêcher de sortir de l’UEMOA c’est de nous faire quitter l’AES et je ne vois pas un moyen de nous faire sortir de l’AES pour le moment » a conclu le chef de la diplomatie nigérienne.
La sortie du franc CFA est une question de souveraineté d’abord, indépendamment de toute question de développement. C’est-à-dire qu’un pays, pour exister en toute indépendance, doit disposer de sa propre monnaie. De même qu’un pays ne peut pas exister sans territoire propre et sans la possibilité de décider de sa politique étrangère ou de sa propre sécurité, un pays ne peut pas exister sans battre sa propre monnaie. C’est une nécessité à la fois sur le plan symbolique (comme le drapeau) et sur le plan économique et financier concret. Confier la gestion, le contrôle de sa propre monnaie à un autre pays, c’est confier à ce pays la possibilité de décider pour nous, la possibilité de décider de notre sort . Chaque pays indépendant doit pouvoir décider de lui-même de ce qu’il veut faire de sa monnaie et de ses finances. Or, nous ne contrôlons pas le franc CFA. C’est la France qui prend les décisions monétaires pour nous. Donc, c’est d’abord ça le premier problème. La monnaie est une question de souveraineté comme le territoire, comme la politique étrangère, comme le drapeau et comme la sécurité. On n’en confie pas la gestion à quelqu’un d’autre quand on est adulte et indépendant.
Maintenant, concernant le développement, Il est évident que SORTIR DU FRANC CFA N’EST PAS UNE CONDITION SUFFISANTE POUR ASSURER LE DÉVELOPPEMENT, SINON TOUS LES PAYS QUI N’APPARTIENNENT PAS A LA ZONE CFA SERAIENT DÉVELOPPÉS. MAIS SORTIR DU FRANC CFA EST UNE CONDITION NÉCESSAIRE (MAIS NON SUFFISANTE) POUR ASSURER LE DÉVELOPPEMENT. SANS SORTIE DU FRANC CFA, IL N’Y A PAS DE DÉVELOPPEMENT POSSIBLE. C’EST LA CONDITION PREMIÈRE, NÉCESSAIRE ET SI NE QUA NON. Mais LE DÉVELOPPEMENT EST AUSSI MULTIDIMENSIONNEL et inclut, après cette première condition indispensable, beaucoup d’autres aspects dont il faudra tenir compte.
La première raison pour laquelle le changement est nécessaire, c’est que cela fait plus de 65 ans que nous sommes dans le système actuel et qu’il s’est avéré incapable de nous assurer le développement. Or, quand on a essayé quelque chose pendant plus de 60 ans et que cela s’est traduit, année après année, par un échec, n’est-il pas temps de se poser des questions, d’essayer autre chose au lieu de vouloir, comme Sisyphe, pousser encore une fois notre rocher au haut de la montagne d’où nous savons très bien qu’il dégringolera à nouveau et ainsi de suite à l’infini ? Une telle situation n’est-elle pas la traduction même de l’absurde ? Ça n’a pas marché. Et pourtant on nous dit de continuer avec la même monnaie qui ne marche pas depuis plus de 60 ans, et encore, et encore, et encore et toujours, sans jamais pouvoir espérer quoi que ce soit de positif. Est-ce normal ? Est-ce intelligent ?
Il y en a qui nous disent aussi que beaucoup de pays qui ont leur propre monnaie ne sont pas développé pour autant. Là où ça ne va pas, c’est qu'ils tirent TIRENT DE CETTE CONSTATATION QUI EST VRAIE UNE CONCLUSION FAUSSE : IL NE FAUT PAS SORTIR DU FRANC CFA PARCE QU’IL Y A DES PAYS QUI ONT LEUR PROPRE MONNAIE ET QUI SONT PAUVRES. Or, il ne découle pas du fait que des pays qui ont leur propre monnaie sont demeurés pauvres, la nécessité pour nous de rester dans le CFA puisqu’on peut tout aussi bien retourner l’argument : le fait que nous demeurons dans le CFA ne nous assure pas le développement non plus et ça tout le monde est d’accord là-dessus. Mieux encore, AUCUN PAYS AU MONDE A PART NOUS N’APPARTIENT A LA ZONE CFA ET BEAUCOUP SONT POURTANT DES PAYS DÉVELOPPÉS. Par ailleurs, beaucoup de pays qui étaient des anciennes colonies françaises comme nous et appartenaient comme nous à la zone franc (pas CFA) en sont sortis et ne sont jamais revenus. Beaucoup d'entre eux (Maroc, Tunisie, Vietnam, Algérie, Cambodge, Laos...) se portent mieux que tous les pays de la zone CFA. En conclusion SORTIR DU FRANC CFA EST UNE CONDITION NÉCESSAIRE (INDISPENSABLE) AU DÉVELOPPEMENT, MAIS CE N’EST PAS UNE CONDITION SUFFISANTE. Toutefois, sans sortie du franc CFA, il n’y a pas de développement possible.
Notons enfin que les ‘’experts’’ et décideurs africains que les médias occidentaux interrogent se caractérisent presque toujours par une étrange frilosité qui se traduit par des mises en garde, des appels à faire attention et l’argument presque toujours répété de la ‘’stabilité monétaire’’ dont personne ne nous dit ce qu’elle signifie réellement puisqu’on voit bien que l’appartenance à la zone CFA ne garantit pas contre l’instabilité monétaire, l’inflation et tout ce qui l’accompagne. Cela fait 60 ans que nous en sommes à bavarder, à argumenter et à tergiverser sans vouloir jamais sauter le pas. Alors qu’un récent sondage indique que 90% des Africains sont favorables à la sortie du franc CFA, les décideurs politiques sont toujours freinés par des considérations oiseuses quand de prétendus ’’experts’’ ne leur demandent pas de remplir des conditions impossibles qui ont essentiellement pour résultat de renvoyer aux calendes grecques la création de notre monnaie. L’argument-massue ? La stabilité monétaire nous dit-on. Or, si ne pas appartenir à la zone CFA équivaut ipso facto à l’instabilité monétaire, alors tous les autres pays du monde seraient confrontés à l’instabilité monétaire, car aucun autre pays au monde, en dehors de nous, n’appartient à la zone CFA. Tous les autres pays du monde, sans exception, ont leur propre monnaie distincte, séparée et indépendante. Et pourtant le ciel ne leur tombe pas sur la tête faute de ne pas appartenir à la zone CFA. Pourquoi alors serions-nous les seuls qui serions balayés par l’instabilité monétaire si nous osions sortir de la zone à laquelle personne d’autre que nous n’appartient sans en mourir pour autant ?
En fait, comme toujours, on compte sur la peur de l’inconnu, du changement et sur la frilosité des leaders africains pour prolonger notre esclavage monétaire. Or, il n’y a pas de solution absolument idéale et il n’y a aucune entreprise au monde qui ne comporte un certain risque. Refuser de courir quelque risque que ce soit (par exemple l'instabilité monétaire), c’est tout simplement décider de ne rien faire. Le système actuel qui existe depuis plus de 60 ans a échoué. Nous sommes toujours classés parmi les derniers pays du monde en termes de développement humain. Nous ne pouvons pas tomber plus bas que nous ne sommes déjà puisque nous avons atteint le fond. Et pourtant il y en qui nous disent de rempiler, de rester encore dans le système. Pour combien de temps encore? Pour 65 autres années?
Répondre à Lamine Cissé
Oumaril y a 4 mois
Voilà, les trolls francais sont déjà debout ce matin et se jettent sur l'AES comme une meute de chiens sauvages. Tout cela relève du dépit et de l'impuissance. Ces gens ne cessent de nous répéter que la ''la France n'a pas besoin de l'AES''. On serait tenté de les croire si leur insistance à le répéter matin, midi, soir, n'était trop suspecte. L'énergie qu'ils mettent à essayer de nous en convaincre indique clairement qu'ils mentent comme ils respirent car autrement on ne s'expliquerait pas que la même France envoie une armée de trolls formés à grands frais sur tous les réseaux sociaux africains pour essayer de divertir la jeunesse africaine désormais consciente et pleinement engagée pour la libération définitive et totale de notre continent. Dans sa guerre informationnelle contre les Africains, les milliards dépensés par la France semblent n'avoir produit aucun résultat pour l'instant car les trolls formés par la DGSE sont pour la plupart des individus incultes et racistes qui accentuent le rejet de la France par leurs déclarations insultantes, méprisantes totalement ridicules. ILS PEUVENT TOUJOURS CONTINUER A SE LA PETER, MAIS l'AES VA SORTIR DU FRANC CFA. LE SENEGAL VA SORTIR DU FRANC CFA.
Répondre à Oumar
il y a 4 mois
Changer de monnnaie ne se fait pas la legere : si ces pays de l'AES le font n'importe comment ils le regretteront. Je rapelle que ces 3 pays n'ont pas de frontiere maritime et ils passeront tous par un pays de la zone cfa pour leurs importations et exportations. Je comprends qu'ims veuillent quitter le cfa mais il faut aller vers mieux : une assemblee de 3 economies faibles sera contre productif il faut y associer d'autres pays mais j'oubliais que ces gars se sont associes uniquement parce qu'ils ne veulent pas organiser d'elections.
Répondre à
il y a 4 mois
Ces putschistes au pouvoir sont dangereux et incompétents
Répondre à
bon débarras il y a 4 mois
Cet ensemble de territoires désolés appelés aes ne font même 10% du pib de la zone uemoa, et n'oubliez pas de venir ramasser vos nombreux mendiants qui pullulent à Dakar
Répondre à bon débarras
Beug sa rewil y a 4 mois
Tres bonne nouvelle. Le CFA va disparaitre inchallah
Répondre à Beug sa rew
Wakhdeug il y a 4 mois
Bravo aux pays de l'AES.
Euskeuy !
reply_authoril y a 4 mois
Sortir d'une monnaie n'est pas un acte héroïque Mauritanie, la guinée et d'autres l'ont fait ça changé quoi. Toujours a manipuler leur mouton et un peu comme sonko et ses moutons
Répondre à Wakhdeug
il y a 4 mois
Niger , svp occupez de votre pauvre et désertique pays et foutez la paix à la France qui vous ignore royalement . Que vous gardez ou pas le CFA, cela ne fera ni chaud , ni froid à la France qui a des partenaires beaucoup plus importants que votre misérable pays .
Répondre à
il y a 4 mois
On peut que vous dire Bon débarras!!!! Mais vous feriez aussi mieux d'oublier un peu la France et de vous occupez de votre AES dans le calme. La France, comme tous les pays, a d'autres préoccupations que de perdre son temps à vous répondre, chaque jour. La France, matin, la France, midi, la France, soir, la France, nuit.
reply_authoril y a 4 mois
wallaye c'est ridicule. la france est la 6 eme puissance mondiale et n'a pas besoin vraiment besoin l'AES
Commentaires (9)
La sortie du franc CFA est une question de souveraineté d’abord, indépendamment de toute question de développement. C’est-à-dire qu’un pays, pour exister en toute indépendance, doit disposer de sa propre monnaie. De même qu’un pays ne peut pas exister sans territoire propre et sans la possibilité de décider de sa politique étrangère ou de sa propre sécurité, un pays ne peut pas exister sans battre sa propre monnaie. C’est une nécessité à la fois sur le plan symbolique (comme le drapeau) et sur le plan économique et financier concret. Confier la gestion, le contrôle de sa propre monnaie à un autre pays, c’est confier à ce pays la possibilité de décider pour nous, la possibilité de décider de notre sort . Chaque pays indépendant doit pouvoir décider de lui-même de ce qu’il veut faire de sa monnaie et de ses finances. Or, nous ne contrôlons pas le franc CFA. C’est la France qui prend les décisions monétaires pour nous. Donc, c’est d’abord ça le premier problème. La monnaie est une question de souveraineté comme le territoire, comme la politique étrangère, comme le drapeau et comme la sécurité. On n’en confie pas la gestion à quelqu’un d’autre quand on est adulte et indépendant.
Maintenant, concernant le développement, Il est évident que SORTIR DU FRANC CFA N’EST PAS UNE CONDITION SUFFISANTE POUR ASSURER LE DÉVELOPPEMENT, SINON TOUS LES PAYS QUI N’APPARTIENNENT PAS A LA ZONE CFA SERAIENT DÉVELOPPÉS. MAIS SORTIR DU FRANC CFA EST UNE CONDITION NÉCESSAIRE (MAIS NON SUFFISANTE) POUR ASSURER LE DÉVELOPPEMENT. SANS SORTIE DU FRANC CFA, IL N’Y A PAS DE DÉVELOPPEMENT POSSIBLE. C’EST LA CONDITION PREMIÈRE, NÉCESSAIRE ET SI NE QUA NON. Mais LE DÉVELOPPEMENT EST AUSSI MULTIDIMENSIONNEL et inclut, après cette première condition indispensable, beaucoup d’autres aspects dont il faudra tenir compte.
La première raison pour laquelle le changement est nécessaire, c’est que cela fait plus de 65 ans que nous sommes dans le système actuel et qu’il s’est avéré incapable de nous assurer le développement. Or, quand on a essayé quelque chose pendant plus de 60 ans et que cela s’est traduit, année après année, par un échec, n’est-il pas temps de se poser des questions, d’essayer autre chose au lieu de vouloir, comme Sisyphe, pousser encore une fois notre rocher au haut de la montagne d’où nous savons très bien qu’il dégringolera à nouveau et ainsi de suite à l’infini ? Une telle situation n’est-elle pas la traduction même de l’absurde ? Ça n’a pas marché. Et pourtant on nous dit de continuer avec la même monnaie qui ne marche pas depuis plus de 60 ans, et encore, et encore, et encore et toujours, sans jamais pouvoir espérer quoi que ce soit de positif. Est-ce normal ? Est-ce intelligent ?
Il y en a qui nous disent aussi que beaucoup de pays qui ont leur propre monnaie ne sont pas développé pour autant. Là où ça ne va pas, c’est qu'ils tirent TIRENT DE CETTE CONSTATATION QUI EST VRAIE UNE CONCLUSION FAUSSE : IL NE FAUT PAS SORTIR DU FRANC CFA PARCE QU’IL Y A DES PAYS QUI ONT LEUR PROPRE MONNAIE ET QUI SONT PAUVRES. Or, il ne découle pas du fait que des pays qui ont leur propre monnaie sont demeurés pauvres, la nécessité pour nous de rester dans le CFA puisqu’on peut tout aussi bien retourner l’argument : le fait que nous demeurons dans le CFA ne nous assure pas le développement non plus et ça tout le monde est d’accord là-dessus. Mieux encore, AUCUN PAYS AU MONDE A PART NOUS N’APPARTIENT A LA ZONE CFA ET BEAUCOUP SONT POURTANT DES PAYS DÉVELOPPÉS. Par ailleurs, beaucoup de pays qui étaient des anciennes colonies françaises comme nous et appartenaient comme nous à la zone franc (pas CFA) en sont sortis et ne sont jamais revenus. Beaucoup d'entre eux (Maroc, Tunisie, Vietnam, Algérie, Cambodge, Laos...) se portent mieux que tous les pays de la zone CFA. En conclusion SORTIR DU FRANC CFA EST UNE CONDITION NÉCESSAIRE (INDISPENSABLE) AU DÉVELOPPEMENT, MAIS CE N’EST PAS UNE CONDITION SUFFISANTE. Toutefois, sans sortie du franc CFA, il n’y a pas de développement possible.
Notons enfin que les ‘’experts’’ et décideurs africains que les médias occidentaux interrogent se caractérisent presque toujours par une étrange frilosité qui se traduit par des mises en garde, des appels à faire attention et l’argument presque toujours répété de la ‘’stabilité monétaire’’ dont personne ne nous dit ce qu’elle signifie réellement puisqu’on voit bien que l’appartenance à la zone CFA ne garantit pas contre l’instabilité monétaire, l’inflation et tout ce qui l’accompagne. Cela fait 60 ans que nous en sommes à bavarder, à argumenter et à tergiverser sans vouloir jamais sauter le pas. Alors qu’un récent sondage indique que 90% des Africains sont favorables à la sortie du franc CFA, les décideurs politiques sont toujours freinés par des considérations oiseuses quand de prétendus ’’experts’’ ne leur demandent pas de remplir des conditions impossibles qui ont essentiellement pour résultat de renvoyer aux calendes grecques la création de notre monnaie. L’argument-massue ? La stabilité monétaire nous dit-on. Or, si ne pas appartenir à la zone CFA équivaut ipso facto à l’instabilité monétaire, alors tous les autres pays du monde seraient confrontés à l’instabilité monétaire, car aucun autre pays au monde, en dehors de nous, n’appartient à la zone CFA. Tous les autres pays du monde, sans exception, ont leur propre monnaie distincte, séparée et indépendante. Et pourtant le ciel ne leur tombe pas sur la tête faute de ne pas appartenir à la zone CFA. Pourquoi alors serions-nous les seuls qui serions balayés par l’instabilité monétaire si nous osions sortir de la zone à laquelle personne d’autre que nous n’appartient sans en mourir pour autant ?
En fait, comme toujours, on compte sur la peur de l’inconnu, du changement et sur la frilosité des leaders africains pour prolonger notre esclavage monétaire. Or, il n’y a pas de solution absolument idéale et il n’y a aucune entreprise au monde qui ne comporte un certain risque. Refuser de courir quelque risque que ce soit (par exemple l'instabilité monétaire), c’est tout simplement décider de ne rien faire. Le système actuel qui existe depuis plus de 60 ans a échoué. Nous sommes toujours classés parmi les derniers pays du monde en termes de développement humain. Nous ne pouvons pas tomber plus bas que nous ne sommes déjà puisque nous avons atteint le fond. Et pourtant il y en qui nous disent de rempiler, de rester encore dans le système. Pour combien de temps encore? Pour 65 autres années?
Voilà, les trolls francais sont déjà debout ce matin et se jettent sur l'AES comme une meute de chiens sauvages. Tout cela relève du dépit et de l'impuissance. Ces gens ne cessent de nous répéter que la ''la France n'a pas besoin de l'AES''. On serait tenté de les croire si leur insistance à le répéter matin, midi, soir, n'était trop suspecte. L'énergie qu'ils mettent à essayer de nous en convaincre indique clairement qu'ils mentent comme ils respirent car autrement on ne s'expliquerait pas que la même France envoie une armée de trolls formés à grands frais sur tous les réseaux sociaux africains pour essayer de divertir la jeunesse africaine désormais consciente et pleinement engagée pour la libération définitive et totale de notre continent. Dans sa guerre informationnelle contre les Africains, les milliards dépensés par la France semblent n'avoir produit aucun résultat pour l'instant car les trolls formés par la DGSE sont pour la plupart des individus incultes et racistes qui accentuent le rejet de la France par leurs déclarations insultantes, méprisantes totalement ridicules. ILS PEUVENT TOUJOURS CONTINUER A SE LA PETER, MAIS l'AES VA SORTIR DU FRANC CFA. LE SENEGAL VA SORTIR DU FRANC CFA.
Changer de monnnaie ne se fait pas la legere : si ces pays de l'AES le font n'importe comment ils le regretteront. Je rapelle que ces 3 pays n'ont pas de frontiere maritime et ils passeront tous par un pays de la zone cfa pour leurs importations et exportations. Je comprends qu'ims veuillent quitter le cfa mais il faut aller vers mieux : une assemblee de 3 economies faibles sera contre productif il faut y associer d'autres pays mais j'oubliais que ces gars se sont associes uniquement parce qu'ils ne veulent pas organiser d'elections.
Ces putschistes au pouvoir sont dangereux et incompétents
Cet ensemble de territoires désolés appelés aes ne font même 10% du pib de la zone uemoa, et n'oubliez pas de venir ramasser vos nombreux mendiants qui pullulent à Dakar
Tres bonne nouvelle. Le CFA va disparaitre inchallah
Bravo aux pays de l'AES.
Euskeuy !
Sortir d'une monnaie n'est pas un acte héroïque Mauritanie, la guinée et d'autres l'ont fait ça changé quoi. Toujours a manipuler leur mouton et un peu comme sonko et ses moutons
Niger , svp occupez de votre pauvre et désertique pays et foutez la paix à la France qui vous ignore royalement . Que vous gardez ou pas le CFA, cela ne fera ni chaud , ni froid à la France qui a des partenaires beaucoup plus importants que votre misérable pays .
On peut que vous dire Bon débarras!!!! Mais vous feriez aussi mieux d'oublier un peu la France et de vous occupez de votre AES dans le calme. La France, comme tous les pays, a d'autres préoccupations que de perdre son temps à vous répondre, chaque jour. La France, matin, la France, midi, la France, soir, la France, nuit.
wallaye c'est ridicule. la france est la 6 eme puissance mondiale et n'a pas besoin vraiment besoin l'AES
Participer à la Discussion