Le Sénégal est un beau champion. Nous sommes enfin entrés dans le gotha des 15 nations à avoir soulevé la coupe. Le pays-pilote est fidèle à son histoire. La génération 2022 marche sur l’eau. C’est le triomphe de l’humilité, le seul manteau, l’unique parure des grands. Des géants. Merci pour ce moment. Momentum, septième ciel, douce euphorie. Le dernier coup de pied de réparation gagnant de Mané, le magnifique, est un pied de nez au destin. Il a délivré le peuple. Près d’une semaine après la pommade et le baume au cœur, l’ivresse commence à se frelater.
Elle a effacé des tristesses et mis la poussière du salmigondis de la politique politicienne sous le tapis. Le trophée a beau être grandiose, il ne doit pas autoriser la pensée unique. Les rabat-joie font partie de la fête. Il faut les écouter. Il n’est nulle part au monde où un Graal a pu caler dans le ventre un repas bien garni. Le ventre est le deuxième cerveau de l’homme. Partout, ça réfléchit.
Le soufflet va donc retomber. Les factures et charges fixes vont aussi tomber. L’inflation des denrées de première nécessité est une mer démontée. Le temps des tempêtes fait que la coupe déborde. Le consommateur est un spectateur d’un spectacle où l’on casse du sucre sur son dos. C’est le prix à payer pour sauver la compagnie sucrière sénégalaise. Le sacre sucre les larmes. Le quotidien n’en sera pas plus simple. Le coût de la vie continue d’exploser. Il est intenable. Les ministres tiennent-ils encore ? Ils prennent des arrêtés, mais ont une épée de Damoclès au-dessus de leur tête. Le remaniement est toujours une Arlésienne. Le futur Premier ministre qui est dans la tête du Président ne pourra que proposer l’austérité. Pour ne pas dire du sang et des larmes. Il n y’a plus de choix cornélien. C’est soit la rigueur, les ceintures qu’on serre et la précarité.
Au bout du compte, l’université et l’école de la privation et de la frugalité. L’école privée et l’école publique devraient se compléter en ayant la même dignité dans la République. Ce n’est plus le cas. L’une étudie. L’autre est fichue. C’est le huitième plan d’action dans le moyen secondaire. Le parent pauvre du système envoie les parents d’élèves dans la rue battre le macadam samedi. Les chemins de l’enfer sont pavés de bonnes intentions. Le football est une nouvelle religion dont les lieux de culte sont les stades. L’éducation, la formation, la culture ont dépassé le stade de l’agonie. Fermer une école, c’est ouvrir une prison. Le Sénégal est en tête dans les ranking du foot. Au même moment, tête baissée à l’instar des autruches, le même pays continue de marcher sur la tête.
Elle a effacé des tristesses et mis la poussière du salmigondis de la politique politicienne sous le tapis. Le trophée a beau être grandiose, il ne doit pas autoriser la pensée unique. Les rabat-joie font partie de la fête. Il faut les écouter. Il n’est nulle part au monde où un Graal a pu caler dans le ventre un repas bien garni. Le ventre est le deuxième cerveau de l’homme. Partout, ça réfléchit.
Le soufflet va donc retomber. Les factures et charges fixes vont aussi tomber. L’inflation des denrées de première nécessité est une mer démontée. Le temps des tempêtes fait que la coupe déborde. Le consommateur est un spectateur d’un spectacle où l’on casse du sucre sur son dos. C’est le prix à payer pour sauver la compagnie sucrière sénégalaise. Le sacre sucre les larmes. Le quotidien n’en sera pas plus simple. Le coût de la vie continue d’exploser. Il est intenable. Les ministres tiennent-ils encore ? Ils prennent des arrêtés, mais ont une épée de Damoclès au-dessus de leur tête. Le remaniement est toujours une Arlésienne. Le futur Premier ministre qui est dans la tête du Président ne pourra que proposer l’austérité. Pour ne pas dire du sang et des larmes. Il n y’a plus de choix cornélien. C’est soit la rigueur, les ceintures qu’on serre et la précarité.
Au bout du compte, l’université et l’école de la privation et de la frugalité. L’école privée et l’école publique devraient se compléter en ayant la même dignité dans la République. Ce n’est plus le cas. L’une étudie. L’autre est fichue. C’est le huitième plan d’action dans le moyen secondaire. Le parent pauvre du système envoie les parents d’élèves dans la rue battre le macadam samedi. Les chemins de l’enfer sont pavés de bonnes intentions. Le football est une nouvelle religion dont les lieux de culte sont les stades. L’éducation, la formation, la culture ont dépassé le stade de l’agonie. Fermer une école, c’est ouvrir une prison. Le Sénégal est en tête dans les ranking du foot. Au même moment, tête baissée à l’instar des autruches, le même pays continue de marcher sur la tête.
2 Commentaires
Participer à la Discussion