On pensait que les guerres se gagnaient à coups de missiles. Erreur ! En 2025, c’est à coups de breaking news et de "sources bien informées" qu’on rase des capitales… médiatiquement.
Dans ce conflit israélo-iranien, c’est un cocktail explosif où l’arme la plus redoutée n’est plus la bombe atomique, mais le communiqué de presse. Téhéran bombarde, Tel-Aviv tweete, CNN relaie, et BFMTV emballe. Même les missiles doivent rafraîchir leur fil X (ex-Twitter) pour savoir s’ils ont atteint la bonne cible.
L’autre jour, l’Iran a réduit une aile du Mossad en cendres. Résultat : silence radio côté israélien, puis "l’incendie serait dû à une cafetière défectueuse". Pas mal pour une agence censée anticiper le futur et détecter un pigeon suspect à 30 km.
Dans la foulée, en Iran, un certain Esmail Fekri, soupçonné d’espionnage, est passé de "voisin discret" à "agent double éliminé", sans même avoir eu le temps de changer son mot de passe. Trop tard, Esmail.
Et les médias dans tout ça ? Des prestidigitateurs en pleine forme. Ils transforment un raid militaire en "riposte ciblée", un massacre en "tension localisée". On dirait un reportage sur les embouteillages à Dakar : tout le monde est en tort, sauf le micro.
Mais au fond, qui s'en soucie ? Tant qu’on a notre dose quotidienne de scoops chauds, peu importe que ce soit une fiction montée sur PowerPoint ou un mensonge géopolitique maquillé en podcast.
La guerre ? Un feuilleton.
L’info ? Une série Netflix.
Et la vérité ? Elle, elle se cherche encore dans les décombres des relations internationales hypocrites, où la manipulation règne en maître.
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