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COMMUNIQUE SUR LES DÉFICITS PERSISTANTS D’ENSEIGNANTS EVOQUÉS DANS LE SYSTEME EDUCATIF SENEGALAIS SUITE A L’AFFECTATION, DANS LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES, DES SORTANTS DES STRUCTURES DE FORMATION

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COMMUNIQUE SUR LES DÉFICITS PERSISTANTS D’ENSEIGNANTS EVOQUÉS DANS LE SYSTEME EDUCATIF SENEGALAIS SUITE A L’AFFECTATION, DANS LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES, DES SORTANTS DES STRUCTURES DE FORMATION



Le Ministère de l’Education nationale vient de procéder à l’affectation, dans les établissements scolaires, des sortants des structures de formation que sont :
la Faculté des Sciences et Technologies de l’Education et de la Formation (FASTEF) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar ;
l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB) ;
l’Ecole normale supérieure d’Enseignement technique et professionnel (ENSETP) de l’UCAD ;
l’Institut national supérieur du Sport et de l’Education physique (INSEPS) de l’UCAD ;
l’Ecole nationale des Arts (ENA).
Sur les 1621 sortants de 2013 (après prise en compte des mises en position de stage), toutes écoles de formation confondues, le Ministère en a recruté et affecté 1398, sur la base :
du quota de recrutement autorisé et budgetisé ;
du principe de continuité de l’Etat et donc des lettres de commande de formation adressées en 2011 aux universités, par le Ministre de l’Education en fonction (n° 3968 du 19 octobre 2011 pour la FASTEF de l’UCAD et n° 5008 du 26 décembre 2011 pour l’UGB) ;
des besoins du système éducatif sénégalais en personnel enseignant.
A partir de ces données, les affectations ont été opérées avec comme seul critère le mérite à l’exclusion de tout autre ; l’ordre de mérite retenu est celui établi par les structures de formation et officiellement communiqué au Ministère de l’Education nationale par celles-ci.
Dans un souci de transparence, les listes des candidats retenus ont fait l’objet d’un affichage public.
Les sortants s’estimant lésés, suite à une non prise en compte de l'ordre de mérite, peuvent déposer, contre décharge, un recours, directement au secrétariat du Ministre de l’Education nationale.
Concernant l’apparent paradoxe qui réside dans le fait que le système éducatif sénégalais évoque des déficits d’enseignants alors que certains sortants de structures de formation ne sont pas affectés, paradoxe largement relayé par la presse, le Ministère de l’Education nationale tient à rappeler que, suite à un recensement du personnel enseignant opéré en novembre 2012, il a été noté un surplus de 1287 enseignants dans 16 disciplines dont 522 en Lettres Histoire-Géographie et 166 en Lettres-Anglais; 219 des 223 candidats finalement non affectés des promotions de 2013, ont obtenu un diplôme dans ces disciplines. Pour ces derniers, le Ministère de l'Education nationale est en train de rechercher des solutions pour leur permettre de s’employer dans d’autres secteurs, notamment dans l’Enseignement privé qui souffre d’un manque important d’enseignants qualifiés.
Par contre le système éducatif sénégalais souffre d’un déficit d’enseignants dans certaines disciplines, notamment en Mathématiques, Philosophie, Espagnol, Sciences physiques, Sciences de la Vie et de la Terre, disciplines dans lesquelles le nombre de formés demeure inférieur à la demande ; c’est ce qui explique le paradoxe ci-dessus mentionné.
Encore une fois, le Ministère de l’Education nationale tient à assurer, qu’en application des principes ci-dessus rappelés, ont été affectés :
Tous les effectifs correspondant aux lettres de commande adressées aux recteurs d’université ;
Tous les sortants de la Formation non payante, titulaires d’un Certificat d’Aptitude à l’Enseignement moyen (CAEM – niveau Licence) et d’un Certificat d’Aptitude à l’Enseignement secondaire (CAES- niveau Maîtrise) ;
Tous les sortants des écoles de formation (ENSETP, INSEPS, ENA) ;
Tous les diplômés de la Formation non payante des disciplines en déficit de personnel enseignant.
Enfin, le Ministère de l’Education nationale précise que les sortants diplômés suite à une Formation payante, donc de leur propre chef, ne sauraient exiger d’être recrutés ; le Ministère envisage de recourir à leurs compétences pour ceux d'entre eux dont le profil répond aux besoins des disciplines en déficit d'enseignants.
Fait à Dakar, le 18 novembre 2013
Mme Khady Ndiaye BEYE
Directrice des Ressources humaines
77 538 30 63




6 Commentaires

  1. Auteur

    Drh

    En Novembre, 2013 (23:56 PM)
    elle est dans l'illégalité la plus totale car elle est intérimaire depuis Juillet 2011.ensuite le besoin est réel car l'extension et la création des CEM et lycées ont connu une nette régression depuis 2 ans. enfin ,le privé ne peut pas payer un professeur en plein temps.il n y a que dans l'enseignement ou les agents quittent le privé pour aller dans le public. De grace recruter ces jeunes;espoirs de leurs familles et parfois meme de leurs villages
  2. Auteur

    Rh

    En Novembre, 2013 (00:39 AM)
    il faut éviter le pilotage à vue. vous nous aviez dit que le système ne pouvait recruter que 808 professeurs (cf liste du 15 octobre)?après la marche des élèves professeurs et la levée de boucliers des enseignants de l'APR comme une baguette magique vous rallonger la liste à 1398.

    gouverner c'est prévoir pourquoi cette information n'est pas livrée aux stagiaires depuis les mois de juillet ou de juin? ou aux administrateurs de la FASTEF??

    Ne nous dites pas que la Fastef est autonome???quand l'état a voulu fermer Sandaga ou mettre sous administration AHS et autres il l'a fait sans tambour ni trompette.

    nous ne parlons pas des possibilités financières du ministère mais de la nécessité de l'état de mettre les moyens pour une éducation de qualité pour tous.
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    Auteur

    Enseignant

    En Novembre, 2013 (06:06 AM)
    Le communiqué est très instructif. Je suis enseignant mais je ne comprends pas pourquoi mes collègues syndicalistes ne sortent pas un communiqué pour dénoncer les enseignants qui font du "xar mat" ( travail au noir) dans l'enseignement privé et leur demander d'arrêter pour laisser la place à ces sortants aller y travailler. C'est la meilleure façon de soutenir ces jeunes au lieu d'aller verser des larmes de crocodile devant eux.
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    Auteur

    Boubes

    En Novembre, 2013 (06:45 AM)
    le xarmat existe jus qu’a l’université,les profs servent dans le privée ou créent des universités parallèles,et puis le salaire du prive peut-il remplacer celui de fonction publique.le problème c'est le pilotage à vu.nos enfants n'ont pas de profs....et ils refusent de les recruter
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    Auteur

    Malicieux

    En Novembre, 2013 (10:01 AM)
    le principal problème le système éducatif est très mal géré concernant les ressources humaines depuis très longtemps tous les enseignants sont à dakar et à thiés alors que les régions périphériques sont dans le besoin trop d'enseignants à dakar pour le xar matt .























    Auteur

    Aicha S'y

    En Novembre, 2013 (10:23 AM)
    Dés lors que le recrutement est fait sur la base de l excellence, les autres doivent se taire.

    Bouléén NIOU SONNAL :tala-sylla:   <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">   :tala-sylla:  :tala-sylla:  :tala-sylla:  :tala-sylla: 
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