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Vendredi 01 Juin, 2018 +33
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IL Y'A MIEUX QUE LA PRÉFÉRENCE NATIONALE, ET C'EST LE "MADE BY SENEGAL"

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Issa Thioro Gueye fait le plaidoyer de Made In Sénégal
Ne soyons pas des vuvuzelas, des antibiotiques ou des anticorps... 
Restons nous-mêmes. 
Restons parfois des thésards, souvent des anti-thésards.
Mais retrouvons nous toujours sur l'essentiel : par nous-mêmes, pour nous-mêmes, en tenant compte des autres.

Dans mon rôle d'analyste global, je constate qu'il y'a depuis peu une folle énergie déployée sur le patriotisme sans que les tenants n'en fassent une théorie avant la pratique.
Tout est maquillé et sert à surfer pour exister, politiquement.
Qu'ils se le tiennent pour dit : le patriotisme n'est pas un orchestre. Il est un chef de choeur, explique la raison empirique.

Le patriotisme a un cœur large. C'est le moteur du monde. Il se veut général. Il n'a pas de parti ni de patrie. Il est un grand voyageur et ne reconnaît aucune frontière. 
Alors, pince-sans-rire, pourquoi vouloir le rendre exclusif. 
J'en ai fait mien. Lui en a fait autant, comme d'autres qui s'en réclament à tue-tête. 
Le patriotisme est mon d'identité d'universaliste, il est une "définition pour tous" depuis qu'il nous a été donné de savoir que nul n'est plus patriotique qu'un duvet qui récuse une pensée qu'on lui dicte.

En ayant une position, ferme, au sujet d'une "polémique inutile" sur le carburant parlementaire et soutenant que les priorités sont ailleurs, j'ai cependant enregistré une série de critiques pour des considérations autres que partisanes voire fanatiques. 

Les tenants du "réseau-socialisme" ambiant, parfois si corollaire du théorème de Gauss pour des raisons épidermiques, ne m'ont guère épargné. Sans comprendre et ne voulant admettre que les priorités sont moins dans la contestation que dans la proposition, la plupart d'entre eux ont, à longueur de commentaires, passé toute la journée du mercredi 06 octobre 2022 à nourrir ce que j'ai appelé dans mon deuxième livre : la "démocratie de persiflages".

Quel leurre... Quel mirage.

Les uns invoquant ma nullité, les autres sanctionnant un "talent" qui ne me définit plus. De ces diatribes, la préférence conceptuelle est sortie morte...

Hélas, je ne suis ni un donneur de leçon(s) encore moins un redresseur de tort... Je suis seulement "un promoteur de la transformation par la production".

Et s'il y'a une conviction qui résume la mienne c'est de bâtir des champions de l'industrie africaine autour du "made BY africa"... c'est aussi de pouvoir créer des millions d'emplois et de mieux tirer profit du "made IN africa"...

Ma conviction profonde est que pendant des années, l'Afrique est restée dans l'illusion du "made in africa" qui voit des investisseurs non africains venir sur le continent pour occuper le terrain économique en érigeant ça et là des entreprises de droit "africain" alors que les bénéfices sont toujours rapatriés dans le pays de l'investisseur principal.

Quel leurre... Quel mirage.

Mais au regard de l'importance du commerce du savoir dans les éçhanges mondiaux, il me semble necessaire de favoriser l'investisseur local, si faible soit-il, pour que reste sur le continent tout profit issu de l'exploitation d'une matière donnée ou de sa transformation pratique.

Il s'agit là de faire mieux que la préférence nationale et de pratiquer du "made by africa", tout ce pourquoi je me bats depuis que je flirte avec le secteur du commerce international en essayant de donner plus de brillance et de hauteur à la stratégie de développement et de promotion de produits de chez nous sur des marchés porteurs.

Ma conviction est que ce replacement, économiquement  stratégique, de l'Afrique dans la compétition commerciale soit aujourd'hui une priorité et une urgence.

Ce replacement doit, à mon avis, passer par là où l'Europe entre dans la décadence ainsi que par là où l'Amérique et l'Asie se re-positionnent en recrutant ou en important dans leurs amphis, depuis des décennies et des décennies,  les meilleurs  chercheurs ou universitaires du continent africain. 

En fait, lorsque je parle de matières premières, il ne s'agit pas seulement des ressources naturelles. Il s'agit surtout des compétences humaines et travaux scientifiques qui s'exportent en dehors des circuits du commerce de services que l'OMC ne comptabilise pas dans le classement des échanges commerciaux.

Aujourd'hui, tout est business; rien n'est donné par philanthropie.

Concernant les ressources en provenance d'Afrique, nous estimons qu'il serait judicieux pour l'Afrique d'imposer, pour sa survie, ce que j'appelle un QUOTA D'ORIGINE, c'est-à-dire : une taxe de cinq (05) pourcent (%) sur tout produit transformé contenant des matières d'Afrique, comme cela s'applique sur un CD de Rihanna acheté par un media d'Afrique qui paye des droits d'auteur à la diffusion. 

Cela pourrait servir à mettre en place ce qui pourrait être le "FONDS AFRICAIN D'INVESTISSEMENT CULTUREL, AGRICOLE, INDUSTRIEL ET NUMÉRIQUE".
L'objectif du "FAICAIN" serait de permettre aux africains de pouvoir combler l'énorme gap économique entre l'Afrique et les industrialisés.

Les défis sont énormes : me dit un "frère" ivoirien.
Je le pense aussi : lui ai-je répondu.

C'était dans une petite discussion entre africains, au pied d'un hôtel, de passage à Abidjan et en partance pour Addis Abeba dans le cadre d'une mission de benchmarking pour la transformation.

Une fois à bord du Boeing, je fais une rencontre.
La personne est un fervent lecteur de mes pensées écrites. Apres les formules d'usage, le débat s'installe, elle ouvre son sac, sort un de mes livres [Essai sur une démocratie en quête d'acteur, publié en 2008] et lit un passage qu'elle "apprécie tant" à l'en croire.

Début de lecture.

Peu à peu, la "démocratie" s'incline. 
Dans cette chute, elle trace les sillons de son échec et creuse sa propre tombe. 
Cette situation est paradoxalement l’œuvre de ses propres acteurs qui n'ont plus l'idée à la bouche mais des insultes.  
Avec eux, l’éthique semble même noyée…
Alors, qu’aucun d’eux n’essaie de s’en prendre à l’opinion.  
Les politiques n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes.
Ils ont tous joué, ils ont gaspillé du temps et de l’espace. 
Ils ont tous concouru, ils ont perdu armes et bagages. En agitant, sans cesse et à tour de rôle, le poing du K.O. Au point de se fourvoyer dans les dédales du chaos.  
Le pouvoir tient vaille que vaille à affirmer sa puissance et son autorité.   
L’opposition, elle, est tenue et retenue par ou dans la tyrannie de la verve et du verbe qui l’installe encore dans les turpitudes de la riposte inconséquente et de la polémique interminable voire stérile.   
Cette rivalité n’a malheureusement laissé entrevoir aucune issue, aucune voie de   sortie.  
Inopportune, cette dualité a plutôt ouvert les portes de la désillusion et des confusions…
Vertement, on sent les tonneaux vides, creux et soporifiques.   
Rien ne résonne ou ne vibre au rythme du peuple qui, dit-on, bouge forcément quand le repère bougeote ou gigote.
Aujourd’hui, le fait est là. Dans la béance publique comme dans la séance populaire. 
La confusion est presque totale. 
Le brouillage des genres et des rôles est terrible, plombant ainsi les libertés légitimes et les responsabilités légales...
Disons-le ici et maintenant, au risque de mettre à nu les objecteurs et autres censeurs de la conscience intellectuelle, le jeu politique donne les airs d’un bateau ivre, supportant mal son temps et son époque.  
Il fait même penser à une comédie où une fois sur scène les acteurs se perdent dans leur rôle et leurs habits.
C’en est malheureusement ainsi : le repaire public comporte des repères qui ont du mal à orienter le bien et à désorienter le mal.
Nous sommes bien dans l'ère des insultes.
Cela s'appelle une impertinence démocratique.
C'est le temps de la démocratie des PERSIFLAGES.
On est bien loin des idéologies, et des théories contre la montée des périls religieux, économique, politique, technologique, climatique, médiatique mais aussi et surtout intellectuel.
Aujourd'hui, la politique se lit plutôt dans l’incapacité des élites, en tant qu’élément de la démocratie d’opinion, à se situer par rapport à la démocratie de représentation et à la démocratie participative.
Finalement, "la démocratie des PERSIFLAGES" occupe tout l'espace public. Et le nouvel ÉLECTEUR s'appelle  L'INSULTE.
C'est le cousin d'un autre électeur qu'on appelle "l'argent politique" : celui-là qui achète les consciences... Et, si rien ne change dans la façon de vouloir communiquer [en investissant abusivement et sans effet les nouveaux medias comme ceux dits traditionnels, en alimentant les agapes de l'intelligence démocratique par des persiflages à n'en plus finir, en restant caché dans les bureaux à Dakar loin de la base affective, en considerant que se rapprocher de la masse c'est se vider les poches ou pochettes, en s'énervant à tout vent sur des sujets qui interpellent la contradiction, en ne prenant jamais l'initiative des débats ou encore en tenant absolument à louer les mérites du chef], ce qui était censé être un "mandat des lumières" risque d'être ce que Diderot appela, au 18eme siècle, un "trou noir".
Que des regrets...
Pour communiquer,  c'est simple : être là où sont les gens.
Pour communiquer, c'est aussi être modeste et cesser de donner des leçons sur la vertu ou la sobriété. 
Pour communiquer, c'est encore savoir se faire aimer et être utile à la communauté. 
Que des regrets...
Et je le dis vertement : la parole du pouvoir est dans la rue.
Que des regrets...
La tarte sur la gouvernance populaire quotidiennement servie à l'opinion est sans saveur, sans flaveur. 
Cette tarte, si ennuyeuse et jamais documentée, est légère, fragile, polémiste, rébarbative, sans portée ni thématique. Elle est loin de toute stratégie. Sans contenu identifiable, elle agace si fort. Au point de dégoûter et de démotiver ceux qui s'étaient accrochés aux premiers wagons du "tout sauf lui".
Les régimes se succèdent à la tête du Sénégal mais trainent toujours les mêmes boulets : manque de visibilité, absence de lisibilité. Patati. Patata. Et même, patatooo. Ce qui draine toujours le même problème : "la communication".
Que des regrets...
A l'heure des universités d'été, des cours inauguraux, des thé ou dîners-débats, des déjeuners de presse...
A l'heure des réseaux professionnels, des TRÈS PETITES ENTREPRISES à encourager pour lutter contre le chômage, des grandes industries nationales qui font travailler la masse pour absorber la pauvreté...
A l'heure des grandes subventions agricoles qui rendent motivée et davantage productive la paysannerie...
A l'heure des valeurs ajoutées que créent les secteurs de la pêche, du tourisme, de l'élevage...
A l'heure des auto-entrepreneurs et des artisans à accompagner pour la formation et l'identification de marchés porteurs...

A l'heure des préférences nationales et des secteurs privés renforcés par la confiance des élus politiques...
A l'heure des foires en ville, des Eco-Penc au village...
A l'heure de la TELEMILITANCE : forum sur le net, mailing, video-conference...
A l'heure des réseaux naissants, a-t-on le droit d'invoquer des problèmes de communication pour justifier son inactivité politique, ses errements, son immobilisme, ses lourdeurs, ses tartes qui ne riment jamais avec visibilité. 
Somme toute, c'est la douche froide dans les écuries politiques.
De plus en plus, s'installe la démocratie des injures... se perd la confiance. Et, on espère vite ouvrir la page de la ré-intellectualisation de l'espace public autour de ce que j'appelle SENEGAL POSITIF. 
Il s'agirait de laisser la place à la citoyenneté de réseaux avec l'érection de clubs d'entente dans les quartiers, cités ou villages ainsi qu'au dialogue populaire afin, d'une part, de réparer une démocratie tenaillée entre la violence des masses et l'inculture des guides et d'autre part, de rabattre les cartes de l'incarnation d'une démocratie moins versée dans les fortes liqueurs du règlement de comptes.

Fin de lecture.
La suite est une longue discussion entretenue jusqu'à Addis Abeba puis New Delhi. La suite est enfin cette grosse polémique soulevée par un autre passager, rencontré à bord du Boeing, qui dit : "il y'a mieux que la préférence nationale, et c'est le made by AFRICA".
Le made in africa, pendant de la préférence nationale, est à raccompagner au cimetière comme il en a été pour une illusion idéologique d'un si récent passé.

Issa Thioro Gueye,
Professionnel des medias, Promoteur du "made BY SENEGAL",


12 Commentaires

  1. Auteur

    Maha

    En Octobre, 2022 (16:06 PM)
    Chapeau bas pour la réflexion de haute facture. Vous etes une fierte nationale
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    • Auteur

      Reply_author

      En Octobre, 2022 (17:11 PM)
      J'ai remarqué qu'il y a qu'au Sénégal ou meme qu'en Afrique que la préfèrence étrangère prends le dessus sur le local...partout dans le monde, les peuple fier se valorise de leurs locaux, et en sont meme orgueilleux...en France par exemple et c'est s'est la meme chose partout en Europe, le made in local, est une stratégie marketing, un français par exemple sera plus rassuré et prendra toujours le made in France s'il devrait faire un choix entre deux produits de valeurs identiques, et c'est pareil qu'au Japon ou au USA. 
      Cette culture nous manque malheureusement en Afrique, les gens ont un complexe de l'exterieur, pour eux tout ce qui vienne de l'exterieur est forcement meilleur...c'est vraiment tristes ! Alors que en terme d'alimentation, ce que nous négligeons chez nous, sont appelés BIO en occident, et sont réservés au plus nantis. 
      Soyons fiers de nos produits, c'est le premier pas vers le developpement!
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  2. Auteur

    En Octobre, 2022 (16:07 PM)
    Dakar, capitale des fosses sceptiques.

    Dakar, ville où on vend des denrées alimentaires tout près des eaux usées.

    Dakar est sâle et insalubre !!

    Et ça ne gène personne. Les gens parlent de d’amnistie, de kaliphone, de Sonko, de Karim Wade, de Khalifa Sall, de Adji Sarr, de Gabrielle kane, de football, de lutte, de clash entre rappeurs.............quel peuple !! Avec cette mentalité, ce pays ne sera jamais développé.

     
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    Auteur

    Patriote

    En Octobre, 2022 (16:23 PM)
    Réflexion profonde. Très théorique.. trop théorique quoique vraie sur toute la ligne. Je n'ai malheureusement pas autant de talent que vous mais ce "made by Sénégal" après avoir reconnu et défini le profil de l'ennemi d'en face ne pourrait commencer sans une discipline sans faille des soldats comprenez de cette population qui crie à un changement taillé sur mesure.Chacun fait ce qu'il veut et critique son voisin pour la meme faute qu'il avait lui-même faite hier et qu'il fera demain en refusant toute critique et en donnant une excuse qui le disculpe..
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    Auteur

    En Octobre, 2022 (16:56 PM)
    Trop de théories. Les asiatiques, latinos et autres ne perdent pas leur temps à parler du sexe des anges, ils travaillent au lieu de pleurnicher comme les africains qui ont toujours besoin de boucs émissaires pour justifier leur éternel place de dernier de la classe. 
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    Auteur

    En Octobre, 2022 (17:12 PM)
    Venant de Issa Thioro Gueye ne me surprend pas. Il est l'un des meilleurs journalistes du pays. Je me souviens toujours d'un excellent reportage qu'il avait fait il y'a plus de vingt ans sur Petit Mbao et les ICS. Un journaliste doit avoir cette profondeur et cette capacité d'analyse et ne pas subir la "vindicte" populaire. Bravo et bonne continuation.
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    Auteur

    16.07

    En Octobre, 2022 (17:26 PM)
    Comme tu as raison !! Dakar est une porcherie, ni plus ni moins !! Et le malheur est que les gens s'y habitue. 

    Partout c'est la saleté crasse. Même les personnes sont puantes de sueur. Regardez la route du Front de terre : ça aurait pu être une belle avenue, mais c'est inimaginable ce que c'est devenu. Partout, mais partout c'est encombré de n'importe quoi. Et ces maires, agents du service d'hygiène n'y font rien et peut-être même parties prenantes. 

    SAUVEZ DAKAR !!!
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    Auteur

    16.07

    En Octobre, 2022 (17:26 PM)
    Comme tu as raison !! Dakar est une porcherie, ni plus ni moins !! Et le malheur est que les gens s'y habitue. 

    Partout c'est la saleté crasse. Même les personnes sont puantes de sueur. Regardez la route du Front de terre : ça aurait pu être une belle avenue, mais c'est inimaginable ce que c'est devenu. Partout, mais partout c'est encombré de n'importe quoi. Et ces maires, agents du service d'hygiène n'y font rien et peut-être même parties prenantes. 

    SAUVEZ DAKAR !!!
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    Auteur

    En Octobre, 2022 (18:34 PM)
    Commençons par changer nos comportements  et rectifier certaines de nos  traditions qui ne sont  plus d'actualité.
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    Auteur

    Djibril Seck

    En Octobre, 2022 (19:43 PM)
    Merci Issa. 
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    Auteur

    En Mars, 2023 (11:08 AM)
    B­­­o­n­­­j­­­o­­u­r, j­e m'a­p­­­p­­­e­­lle Alissia, j'ai 21 ans) Dé­­bu­­t du mo­dèle S­E­X­E 18+) J'a­­ime êt­­­re photo­­­grap­­hiée n­u­e) Veuil­lez noter me­­­s phot­os à l'adr­­esse su­­iva­­­nte ->>> W­­­W­­­W­­.­X­2­1.­­­F­­­U­N
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    Auteur

    En Mars, 2023 (11:54 AM)
    B­­­o­­­n­j­­o­u­­r, j­­­e m'a­­­p­­­p­­­e­­lle Alisia, j'ai 21 a­ns) Dé­bu­­t du mo­­dè­­le S­­­E­X­­­E 18+) J'a­­ime êt­­­re pho­to­grap­­­hi­­­ée n­­u­­­e) V­e­­­u­i­l­­­lez no­­­ter me­s phot­­os à l'adr­­esse su­­­i­­­va­­nte - W­­W­­­W­­­.­­­X­2­­­1.­­F­­U­N id09149850
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    Auteur

    En Mars, 2023 (13:07 PM)
    B­­o­n­­­j­o­u­r, j­e m'a­p­­p­­­e­­lle Alissa, j'ai 21 a­­ns) Dé­­bu­­t du mo­­dè­­­le S­­­E­­­X­E 18+) J'a­­­ime êt­­re pho­­­to­grap­­hi­­­ée n­u­­e) V­e­u­i­l­lez no­­ter me­­­s phot­­­os à l'adr­­esse su­­­i­­va­nte --- W­W­­W­­­.­X­­2­­­1.­­­F­­U­N id06853121
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