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Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Contribution

Le système agricole sénégalais : La détresse des paysans sénégalais

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Le système agricole sénégalais : La détresse des paysans sénégalais

(Contribution du Pr. Arona Coumba Ndoffene Diouf, Double Major PhD
Ministre, Conseiller Spécial auprès de SEM Macky Sall)

 

L’agriculture sénégalaise, qui représente environ 20 % du PIB et emploie 60 % de la population active et une proportion importante des recettes d’exportations, revêt une importance capitale pour les perspectives de développement du Sénégal. Avec quatre cinquièmes des ménages pauvres vivant dans les zones rurales, aucune stratégie de réduction de la pauvreté ne peut atteindre son objectif sans accorder une place importante au développement rural et à l’agriculture. Malgré tout, pendant 60 ans, l’évolution de la production a été décevante. Les politiques agricoles des gouvernements successifs se sont révélées inadéquates. Très peu d’efforts ont été consentis pour le développement des zones rurales, encore moins l’élaboration de programmes novateurs en vue d’étudier les questions agricoles et de mesurer les besoins pressants en technologies nouvelles.

 

Comment en sommes nous arrivés là ?

 

La crise agricole du Sénégal date de l’ère coloniale. À la fin du XIXe siècle, l’introduction de la production de masse d’arachide, de mil et de sorgho a permis aux colons de générer beaucoup de recettes. Afin de mieux contrôler la production considérable de l’agriculture, notamment le stockage et la vente,  le Gouverneur Roger a créé de nouvelles organisations agricoles dont les sociétés indigènes de prévoyance (SIP) et les centres d’expansion rurale (CER), qui entraient directement en concurrence avec la Chambre de Commerce française. Avec la complicité des libanais, l’administration coloniale a délibérément mis en oeuvre des mécanismes leur permettant de limiter la participation des paysans à la traite de l’arachide. Les célèbres sociétés commerciales telles que Buhan&Teisseire, Deves&Chaumet, Maurel&Prom détenaient le monopole dans des secteurs comme le transport et l’octroi de crédit, et importaient des articles comme le tissu, le riz asiatique et des espèces utilisées pour acheter la récolte des paysans. Ce négoce générait des milliards de francs au profit des colons qui freinaient toute tendance susceptible d’œuvrer pour la nationalisation du commerce colonial (Amin, 1969). Plusieurs rapports ont dénoncé les pratiques déloyales auxquelles s’étaient livrés les Libanais et certains hommes d’affaires sénégalais dont la plupart étaient des commerçants titulaires de licences, qui jouaient le rôle d’intermédiaire entre les sociétés commerciales et les paysans. Le secteur agricole était le théâtre de spéculations financières pour les colons ainsi que pour les commerçants libanais  « intermédiaires » corrompus. Le résultat était désastreux et ce fut le début de l’effondrement de l’agriculture au Sénégal, qui depuis, n’est jamais revenu à la normale.

           

Les gouvernements successifs post-independence : Une série d’échecs de programmes agricoles défaillants

 

Au début des années 60, le premier Président sénégalais, Léopold Sédar Senghor mit sur pied les centres d’expansion rurale polyvalents (CERP) pour réguler les services et la production des cultivateurs. Ensuite, il créa un nouveau bureau  nommé office pour la commercialisation de l’agriculture (OCA) qui était chargé de coordonner la production et la commercialisation des produits agricoles soutenu par  une autre structure appelée centre régional d’assistance au développement (CRAD) qui servait d’intermédiaire entre les cultivateurs et les responsables administratifs. La Banque nationale pour le développement du Sénégal (BNDS) fut créée en vue de promouvoir et d’appuyer le « programme agricole » de Senghor en octroyant aux paysans des liquidités pour acheter des semences, du matériel, et de l’engrais. Progressivement, Senghor supprima le système agricole colonial, mais seulement pour le remplaçer par un autre système jumeau dont la principlae mission était l’exploitation des paysans sénégalais.

 

En 1966, Senghor mit sur pied une nouvelle agence, l’Office national de coopération et d'assistance pour le développement (ONCAD) à qui était assigné la mission d’exécuter la double tâche de l’OCA et du CRAD. En realité, l’Oncad n’était qu’un prolongement du système de commercialisation colonial, sa reproduction parfaite et plus élaborée. Cette organisation était composée d’associations de corrompus et de voleurs de la pire espèce que le Sénégal ait jamais connue dans son histoire. C’était également un cadre idéal dans lequel les militants du parti socialiste au pouvoir pouvaient s’enrichir. Beaucoup d’observateurs tiennent les administrateurs PS de l’Oncad, à travers leur mode de vie, responsables des détournements de plusieurs milliers de milliards de francs CFA. Les conséquences ont été néfastes pour le monde rural car nos malheureux paysans ont été obligés de convenir à des baisses répétitives des prix de l’arachide, surtout pendant les périodes de sécheresse chronique. L’incapacité du gouvernement de Senghor à initier les paysans au crédit sur défaillance devenait récurrente et les crédits agricoles aboutissaient toujours à « l’effacement », dont il se servait à des fins politiciennes. Selon la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest, (BCEAO), en 1972, 70 % des crédits de semences et 60 % des crédits d’équipement et d’engrais n’ont pas été remboursés. En 1973, les paysans ne sont pas parvenus à rembourser 52 % de leurs crédits de semences et 46 % des autres crédits qui leur ont été accordés. Une étude de la Banque Mondiale  a fait état d’une baisse annuelle de la production agricole sénégalaise de 2,1 % jusqu’en 1970 et une baisse constante de 15,6 % sous le régime de Senghor. Des experts du FMI ont avoué, dans leur Rapport annuel de 1978, que beaucoup de réformes prises par Senghor étaient irréalistes et allaient à l’encontre des intérêts des paysans sénégalais.    

 

Lorsque Diouf a accédé au pouvoir, il ne réussit pas non plus à améliorer le secteur agricole sénégalais qui était déjà en déclin. En 1980, Diouf dissout l’Oncad pour le remplacer par la Sonacos, une entreprise semi-privée, qui acquit la tache d’assurer la supervision de la campagne de commercialisation de l’arachide en collaboration avec les coopératives agricoles. Ensuite, il mit en place une autre structure chargée de gérer toutes les activités de distribution : la Société nationale d'approvisionnement du monde rural (Sonar). Le rôle de la Sonar était principalement orienté vers le programme de crédit et la mise en place des moyens nécessaires au financement des activités de distribution. Dans sa mise en œuvre, ce programme ne fut qu’un duplicata d’un autre distributeur, la Société nationale d'approvisionnement en graines (Sonagraines). Il devint extrêmement difficile d’avoir accès au crédit et les prix des semences certifiées flambèrent. Il était d'autant plus difficile et compliqué pour les paysans de remplir les conditions d'obtention de crédits dont seuls les « paysans socialistes » avaient le monopole. Les transactions retorses devinrent rapidement routinières. La Sonagraines se mit à vendre de plus en plus de semences à crédit aux paysans PS dans le but de les récompenser pour leur soutien lors des élections. Le gouvernement de Diouf autorisa la Sonagraines à vendre toutes ses semences à crédit aux paysans PS sans versement d’acompte. Les résultats furent catastrophiques.  La moitié des crédits n’a même pas été remboursée et la plus grande partie des semences certifiées invendues a été bradée aux sociétés de transformation d’huile.

 

En 1981, dans le cadre de sa Nouvelle Politique agricole, Diouf a spécieusement distribué des crédits de semences à chaque adulte ayant acquitté l’impôt de capitation annuel. Les semences étaient absurdement réparties à raison de 100 kilogrammes par homme contribuable et 50 kilogrammes par femme contribuable. Le chef de ménage qui payait ses taxes était en général celui qui recevait des semences, lesquelles étaient distribuées par des coopératives publiques dirigées par des militants du Parti Socialiste. L’augmentation du nombre de défauts de paiement laissait cependant à penser que, pendant qu’ils se livraient au chantage politicien et à l’usurpation de biens publics, les dirigeants du PS n’ont eu aucun souci lorsqu’il s’agit du remboursement des dettes financières contractées par les paysans PS. L’instauration d’une subvention à l'industrie - par exemple, la Société industrielle des engrais du Sénégal (SIES) afin de stimuler la production et d’assurer une couverture contre l’inflation des cours mondiaux des engrais chimiques - s’est révélée inefficace pour les sauver. Réciproquement, la dépendance du pays par rapport aux importations de produits alimentaires a accru malgré la creation d’un autre plan d’ajustement structurel mis en oeuvre par la Société de développement et de la vulgarisation agricole (Sodeva) qui lui aussi n’ avait pas réussi à avoir l’impact escompté sur la performance économique de Diouf (source : Organisation de coopération et de développement économiques [OCDE], 1985, page 13).

 

En 1985, dans le but d’accroître l’implication du secteur privé dans la commercialisation des récoltes, Diouf a autorisé un nombre limité d’opérateurs économiques (Organismes privés de stockeurs), d’acheter l’arachide directement auprès des paysans. C’était de la pure moquerie aux yeux de certains experts. Les conséquences ne se firent pas attendre. En 1986, les prix de gros de l’arachide ont augmenté de 60 à 90 francs le kilogramme faisant ainsi chuter les prix à l’exportation. En 1990, suite à une subvention improvisée pour une durée de trois ans, le gouvernement établit à 70 francs le kilogramme de l’arachide afin de le rendre plus compétitive sur le marché international. Diouf créa encore une nouvelle structure, le Commissariat à la sécurité alimentaire (CSA), avec comme mission de garantir des stocks d’urgences de céréales et de réguler les prix sur le marché lorsqu’il existait une trop grande différence entre les prix minimum et maximum conseillés. Sans moyens idoine pour lui permettre une régulation efficiente du marché, le CSA ne fut qu’une fois de plus un autre echec de Diouf (source : Newman, Ndoye et Sow, 1985). Devant ce désastre, Diouf, sans se lasser de ses defaillances, mit en place le Projet autonome semencier (PAS) dans le but de soutenir la Sonagraines. Le PAS a montré beaucoup plus d’habilité que son aînée à recouvrer ses créances, mais, de nouveau sous les pressions du lobby PS, elle a été obligée d’« échanger » la totalité de son stock à crédit contre des voix électorales.  

 

Au début des années 90, les crédits publics de semences ont été interrompus et le Programme agricole de Diouf complètement abandonné et remplacé par une retenue à la source en attendant la mise en place d’un nouveau programme. En juin 1994, l’inlassable Diouf a instauré un autre programme de développement agricole visant à déterminer le cadre et les objectifs relatifs à la stratégie macroéconomique proposée dans le contexte de la dévaluation du Franc CFA. Ce document stratégique, modifié en avril 1995, a servi de point de départ à une autre série de réformes connue sous le nom de Programme d’ajustement structural agricole qui était appuyé par le Crédit pour l’ajustement du secteur agricole (CASA) avec le soutien de plusieurs bailleurs, dont la Banque mondiale, l’Agence française de développement, l’Union européenne et l’USAID. Toutes ces réformes agricoles ont échoué tout simplement parce qu’elles n’ont pas réussi à produire les résultats escomptés.

Des observateurs étrangers ont classé le Sénégal parmi les pays importateurs nets de produits alimentaires qui sont constamment bouleversés par des incertitudes extérieures ou locales. De 1985 à 1994, la valeur totale des importations agricoles, qui comptaient pour 25 % des importations totales de produits, est passée de 244 à 352 millions de dollars en dehors des fluctuations régulières. Cette tendance à la hausse s’est poursuivie dans les années suivantes. Les importations moyennes nettes (342 millions de dollars) ont atteint, durant la période 1995-2000, une valeur de 87 % plus élevée que celle de la période 1990-1994 et 7 % plus élevée que la valeur extrapolée. La valeur moyenne des importations agricoles nettes était de 86 % plus élevée durant la période p que durant la période allant de 1990 à 1994 et de 11 % plus élevée que la valeur extrapolée. En outre, Diouf a instauré un droit de timbre de 3 %, ce qui fit croître le taux moyen statutaire du total des taxes à l’importation qui avait été réduit, jusqu’à 90 %, passant de 98 % en 1986 à 68 % (PNUD/Banque mondiale, 1992).

La seule innovation des mesures prises par Diouf au milieu des années 90 a été de renforcer la compétitivité des divers secteurs tout en atténuant les problèmes survenus à l’issue de la dévaluation du franc CFA et en appuyant les réformes déjà entamées avec les donateurs (MEFP, 1996). La seconde séquence a encouragé la libéralisation des prix, les réformes institutionnelles, la restructuration de certaines industries (privatisation, etc.) afin d’obtenir plus d’efficacité dans des secteurs comme le riz, le coton, l’arachide et l’élevage. La réforme a également porté sur une plus grande implication des coopératives agricoles et du secteur privé dans les activités menées jusqu’à présent par le secteur public.

 

Beaucoup d’experts d’institutions internationales attribuent l’échec du secteur agricole sénégalais aux innombrables réformes élaborées à travers la mise en place des gouvernements successifs de Senghor et Diouf qui n’ont pu transcender de façon scientifique la croissance de la productivité agricole, la production alimentaire locale et la diversification de la production et des exportations agricoles par la promotion de nouvelles cultures et la transformation des matières premières. Un rapport de l’IDEO (Initiative de développement et de diversification économique pour l'Ouest)  explique cet echec par « l’absence de vision durable et des reformes qui n’ont pas tenu en compte la recherche d’infrastructures rurales, l’encadrement des paysans par l’accès aux services ruraux de base tels que le crédit en intrants et à l’eau potable, mais surtout de l’existence de gouvernements trop bureaucratiques y compris des conditions climatiques défavorables avec les années successives de sécheresse aiguë.

 

(A suivre les programmes agricoles de Wade et de Sall …)

 

Pr. Arona Coumba Ndoffene Diouf, Double Major PhD
Ministre, Conseiller Spécial auprès de SEM Macky Sall



30 Commentaires

  1. Auteur

    Jac

    En Juillet, 2013 (22:55 PM)
    Merci pour ces renseignements
  2. Auteur

    Beauf

    En Juillet, 2013 (22:56 PM)
    bof bof bof
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    Auteur

    Baayefaal

    En Juillet, 2013 (23:11 PM)
    Il nous faut des baayefaal pour sortir de ce pays de ces problèmes, " seule la foi de l'homme peut nous permettre de dépasser ces problèmes" Cheikh Ibra Fall avait raison, cherchons pas loin, les programmes n'ont jamais rien donné

    Dieuf Rek DIOUF.
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    Auteur

    Karamoko12

    En Juillet, 2013 (23:42 PM)
    PROF JE SUIS TRES CONTENT DE TES CONTRIBUTIONS SCIENTIFIQUES. TU T'ES SACRIFIE POUR NOTRE PAYS ET NOUS TE DEVONS BEAUCOUP. BONNE CONTINUATION NOTRE CHER PROF. KEEP IT UP!
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    Auteur

    Fatouleye

    En Juillet, 2013 (23:49 PM)
    trés pertinent cet article, il nous apprend beaucoup de choses sur notre histoire. nos échecs sont dus a nos premiers présidents qui ne sont que des mythes, ils n'étaient pas des batisseurs et nous ont coulés dans la boue de la misère. merci ndofféne diouf, tu merites plus.
    Auteur

    Senegaliensis

    En Juillet, 2013 (23:54 PM)
    seneweb, voila des articles qui nous apprennent beaucoup que vous devriez publier au lieu de s'ateler a reporter la vie des homos. courage le dioufene diamou toukouleur.
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    Auteur

    Yaakkar

    En Juillet, 2013 (23:58 PM)
    AU MOINS VOILA DE VRAIS CONSEILLERS SPECIAUX, DES CADRES QUALIFIES DANS LES DOMAINES DE LEUR COMPETENCE. KHEL DALNA CAR NOTRE PRESIDENT EST BIEN ENTOURES.
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    Auteur

    Tierno

    En Juillet, 2013 (00:02 AM)
    jusque là nous avons juste un descriptif (et tres peu d'analyses) de l historique des politiques agricoles ....à l instar de beaucoup d intellectuels africains....on reconnaitra facilement les copié collés des différentes recherches menées dans la matière par les organes des Nations Unies.... j attends la suite ..et surtout j attends de la part de ce Monsieur des propositions concrètes pour redresser l 'agriculture senegalaise...Jusqu à présent il n y a pas eu au Senegal de politique agricole au sens propre..je m expliquerai en des termes extremement simples le moment venu.. CHEIKH FALL, DIPLOME DE L INSTITUT NATIONAL PARIS GRIGNON, CNAM, SORBONNE
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    Auteur

    Samba Ba Ancien Ndr

    En Juillet, 2013 (01:17 AM)
    un article scientifique avec des réferences qui montrent la pertinence de la recherche. J'ai beaucoup apris a travers ces lignes et je viens de comprendre que nos présidents ont faussé la note depuis le départ. nous espérons que MS fera plus que ces prédecesseurs senghor, diouf et wade. wait and see la suite.
    Auteur

    Xam Xam

    En Juillet, 2013 (01:58 AM)
    En tout cas c'est tres descriptif comme texte. On attend des analyses et des propositions. J'espere que ce n'est pas du copie colle comme d'habitude.
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    Auteur

    Aluiou

    En Juillet, 2013 (02:26 AM)
    Il n'a fait que du copie/colle. Ces informations sont disponibles au ministère, surtout qu'il a un peu mélange les choses, il a été longtemps absent du pays. Attendons ses propositions vous verrez qu'il n'y connaît rien. C'est. Juste une compilation de documents existants, la réalité est tout autre, agriculture d'où thiakhane, les agronomes sont la, ils ont fait des études brillants, mais tant qu'on ne les utilise pas, les problèmes vont demeurer . Arrêtez de jouer avec les sénégalais. L'agriculture, c'est pas de la théorie, c'est une science exacte . Quand on est conseiller du président, on est la pour faire marcher les choses ou on dégage. Monsieur DIOUF,arrêtez votre çirque, vous e connaissez rien a l'agriculture, vous , balde et les autres,
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    Auteur

    Aziz à

    En Juillet, 2013 (02:42 AM)
    Drôle de conseiller, qu'est ce qu'il fait alors ce monsieur, s'il n'est pas capable de conseiller le président. Méfions nous de ce genre de type, on ne conseile pas un président, à travers le web .Quel problème il a ? c'est quad même très bizarre. Je ne comprends pas ces politiciens. Toujours à se jeter des peaux de banane. Puisque tu es dedans, on sang travaille au lieu de disserter. Toutes les politiques ont produit des effets, mais si on ne prend garde à ce onseiller très spécial, il y aura BCE de dégâts . Il y'a eu quad même des réussites, même si oneut mieux fare, tant qu'on aura pas maîtriser l'eau, il y aura tirs des problèmes. Le facteur limitant est l'eau, et le Ps et le principal responsable, car depuis l'indépendance, çe problème aurait pu être règle, d'autant plus les coûts des aménagements était excrément faibles, mais aujourd'hui ils sont excessive chers.
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    Auteur

    X L N Z

    En Juillet, 2013 (03:58 AM)
    De la part de Arona Ndoffène Diouf,rien de nouveau sous le soleil;voilà un homme qui a fait son pain et son beurre par ce que j'appelle le " PS bashing";on ne le connais que par son acharnement à traîner le PS dans la boue de Senghor à Diouf sans relativiser ni considérer les facteurs externes.Pour lui tous les ratés sont à porter au passif du PS.C'est à peine s'il ne dit pas que Senghor et Diouf étaient tous les deux mus par une haine congénitale vis à vis du peuple sénégalais.Il a commencé sa croisade depuis qu'il était aux États Unis où il avait créé une Organisation des Sénégalais concernés qui lui a servi de rampe de lancement pour se faire connaître et s'attirer les bonnes grâces de nul autre que WADE.Évidemment,comme pour réussir avec ce dernier il fallait impressionner,on s'est créé des "credentials"d'où le Double Major Ph D. La transhumance est passée par là et le voilà après les basques de Macky .Mais à ce jour,rien de consistant à mettre sous la dent des sénégalais,sinon du réchauffé,un ramassis de ce que tout le monde sais;en tout cas,ceux de mon âge.C'est pourquoi je veux mettre les jeunes en garde contre ceux qui veulent se servir d'eux pour leur propre promotion.
    Auteur

    Sene Usa

    En Juillet, 2013 (07:19 AM)
    M. DIOUF A QUITTE SON POSTE DE DIRECTEUR DES RESSOURCES NATURELLES DANS L UNIVERSITE D ETAT DE LA CAROLINE DU NORD POUR VENIR CONTRIBUER AU DEVELOPPEMENT DE SON PAYS.

    BIG UP PROFESSOR :sn: 
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    Auteur

    Bour

    En Juillet, 2013 (07:24 AM)
    Verbiage! Refaire l'histoire des politiques agricoles ne peut servir d'ecran de fumee pour masquer l'incompetence notoire a mettre en place une strategie de developpement agricole qui va reellement sortir les paysans de la pauvrete et faire de ce secteur un levier economique pour le pays.

    Les vrais experts du monde rural sont encore la et souvent dans l'ombre. Il est vrai que les vendeurs d'illusions et les corrompus ont pris la place depuis longtemps. Bien tristement.

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    Auteur

    Diop

    En Juillet, 2013 (08:15 AM)
    Encore un allié déloyal qui veut être ministre de l agriculture .
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    Auteur

    Fatou Diop

    En Juillet, 2013 (08:45 AM)
    ARONA NDOFFENE DIOUF QUI SE DIT FAUSSEMENT PROFESSEUR EST EN REALITE UN RESTAURATEUR IL A UN RESTO THIEBOU DIEUNE AUX USA. IL A PONDU CET ARTICLE POUR ETRE MINISTRE DE L AGRICULTURE MAIS LES SENEGALAIS NE SONT PAS DUPES. CET ACTIVISTE DOIT S ESTIMER HEUREUX S IL EST CONSEILLER PR.
    Auteur

    Rhone

    En Juillet, 2013 (08:52 AM)
    Professeur, on s'attend à ce que tu nous apporte ta propore analyse des causes de l'echec des politiques agricoles au lieu de nous reproduire un texte naratif connu depuis.



    Votre naration est d'ailleurs biaisé pour vos commentaires antisocialiste.



    On attend le reste et espérons plus de professionnalisme
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    Auteur

    L'agronome

    En Juillet, 2013 (13:29 PM)
    Cher prof vous avé fai bcp d'histoire mé on di que l'expert cé la somme des erreurs donc que sa vous sert de repére pour que l'on puisse corriger de grace arrété vos problèmes de politique é prené les hommes qu'il faut que le problème de l'agriculture se régle de grace
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    Auteur

    Simpleingenieur

    En Juillet, 2013 (16:15 PM)
    Tu es NUL Professeur Double Major PhD!!!!
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    Auteur

    Fatou

    En Novembre, 2017 (18:53 PM)
    agriculture tres dificile au senegal
    Auteur

    Fatou

    En Novembre, 2017 (18:53 PM)
    agriculture tres dificile au senegal
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    En Novembre, 2017 (18:53 PM)
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