LECTURE CROISEE ENTRE TANOR ET ABDOULAYE WADE : DEUX OPPOSANTS QUI SE RESSEMBLENT

Suite à la déclaration incompréhensible et déplorable du secrétaire général du parti socialiste, et qui dans une certaine mesure a plongé le PS dans une controverse interne qui  n’a pas encore atteint son épilogue, permettez moi de vous adresser toute ma désolation. « Chasser le naturel, il revient toujours au galop », dit-on souvent. De part cet acte injustifiable d’Ousmane Tanor Dieng, nous pouvons en déduire qu’il est naturellement antidémocratique. 

Féliciter Gbagbo et passer sous silence la victoire triomphale et glorieuse d’Alassane Ouattara constitue une insulte à la démocratie. Le comité directeur du parti socialiste, en vertu des valeurs inviolables de la démocratie et du socialisme doit prendre ses responsabilités en démettant purement et simplement Tanor de ses fonctions de Secrétaire Général du parti socialiste. Je pense que tous les responsables du parti socialistes doivent mesurer l’étendue de cette faute monumentale commise par leur secrétaire général. 

En effet il ne s’agit pas d’une erreur  mais d’une faute commise tout simplement par complaisance et par manque de valeurs démocratiques. Chers compatriotes, il est très facile de perdre la confiance d’un peuple et cette déclaration d’Ousmane Tanor Dieng me rend peur par rapport au destin du parti socialiste sous sa bannière. C’est pourquoi le comité directeur du parti socialiste devrait au lendemain de la déclaration du SG convoquer une assemblée générale extraordinaire et méditer sur d’éventuelles représailles qui pourraient provenir du peuple sénégalais à l’endroit du parti socialiste tout entier. Selon certains leader du parti socialistes, la déclaration de Tanor n’engage que Tanor lui-même mais je pense qu’ils conviendront avec moi qu’en tant que Secrétaire Général du parti socialiste au Sénégal Ousmane Tanor Dieng est la personne morale dudit parti. 

Etant républicain et social-démocrate, je pense que le Sénégal ne mérite pas un autre Wade à la sortie de la prochaine élection présidentielle qui se tiendra en 2012. Au moment où la majorité des sénégalais méditent sur le prochain président de la république en dehors du parti démocratique sénégalais qui est devenue une entreprise familiale avec des ministres de la république qui ne sont là que pour obéir à des ordres d’antirépublicains et d’antidémocratiques tels que Wade père et Wade fils, on découvre dans l’opposition un homme qui semble être allergique à la justice et à la démocratie. Il s’agit en l’occurrence d’Ousmane Tanor Dieng. On doit avoir conscience que c’est un groupe d’arrivistes de bandits assoiffés de gain quel que soit le prix à payer qui compose notre chère république. Le peuple sénégalais n’a plus besoin de dirigeants de ce genres.

Chers compatriotes, levons nous encore qu’il est temps pour libérer le peuple sénégalais de ce chaos qui risque de causer d’irréversibles conséquences dans tout le Sénégal. La solution est simple :

• D’abord il faut impérativement épurer le pays en répétant le dégout qu’on avait manifesté au parti démocratique sénégalais lors des élections locales de 2009. Ces élections avaient montré tout le mépris que les sénégalais éprouvaient contre le régime en place. Mais bien qu’ayant été battu dans son bureau de vote, Wade  continue d’aduler son fils et continue toujours de dire qu’il est plus intelligent que tous les Sénégalais. Mettons un terme à ces insultes de la part de maître Wade
• Ensuite sachons que le choix est purement humain. Ce qui nous distingue des autres créatures c’est justement la liberté de choix. Alors choisissons les meilleurs parmi les meilleurs au niveau de l’opposition en évitant certains esprits antidémocratiques et injustes comme par exemple, pour ne pas le nommer, l’actuel secrétaire général du parti socialiste et tant d’autres de ce genre.

Si nous réussissons toutes ces procédures, nous pourrons espérer mener le bateau Sénégal à bon port.

Damisco

Etudiant en philosophie à l’ucad