Depuis le régime socialiste, la Société nationale de distribution d’énergie électrique du Sénégal (Senelec) a toujours vécu des difficultés. Mais sa situation actuelle est sans commune mesure, si on en croit les membres du Syndicat unique des travailleurs de la Senelec (Sutelec), qui avertissent que le pays va assurément connaître, pendant la période de chaleur, les plus graves conditions de toute son histoire chaotique
Pis encore, suite aux coupures de l’électricité le week–end dernier, le Directeur général de la Senelec, Papa Dieng, s’est payé le luxe de livrer de fausses informations. Ce qui devait être suffisant pour qu’il soit démis de ses fonctions. En tout cas, dans les pays développés, quand un directeur général commet des erreurs aussi graves, il est automatiquement dégommé. Mais puisque nous sommes au Sénégal, et que Papa Dieng a la baraka, il continue de trôner au sommet de cette structure vitale, sans aucune once d’inquiétude ni de remords. Le délégué syndical du Sutelec a désavoué M. Dieng qui avait jeté l’agent Ibrahima Diarra Diouf en pâture, en lui collant sur le dos les responsabilités de la fausse manœuvre, alors les raisons réelles du délestage se trouvent ailleurs.
Pourquoi Papa Dieng continue-t-il toujours à tromper le peuple ? Qui protège le Directeur général ? A quand la fin des délestages ? Autant de questions que se posent les Sénégalais, sans espérer trouver la moindre réponse à ce véritable casse-tête. C’est, selon certains détracteurs, il s’est placé sous l’aile protectrice de Marième Faye Sall, la douce épouse du président. Quoi qu’il en soit, le problème de l’énergie a toujours été le maillon faible des gouvernements successifs du pays. Il est grand temps que le Sénégal pense à changer sa stratégie énergétique, s’il veut venir, définitivement, à bout de cette question. Aucun gouvernement ne peut régler le problème de l’énergie au Sénégal sans passer la solution du nucléaire ou des énergies renouvelables. Certes, d’aucuns ne manqueront pas d’évoquer le problème environnemental, à chaque fois que l’on parle de centrales nucléaires. Mais d’autres solutions existent, quand on sait que le Québec fournit les marchés voisins en énergie hydroélectrique renouvelable, compétitive et fiable. Dans quelques années, toute l’électricité de l’Europe proviendra du désert du Sahara. Pendant ce temps, l’Afrique traine le pied dans ce domaine.
Sur le plan énergétique, le Sénégal, un pays qui se dit émergent, alors qu’il sombre dans les ténèbres, est amené à faire plus d’efforts. Le président Macky Sall doit surtout changer le système d’appel d’offres. Et ce, de manière radicale. Combien sont-ils, les Sénégalais porteurs de projets, qui sont confrontés à cet épineux problème ?
Depuis qu’il a accédé au pouvoir, le président Sall a envoyé des équipes techniques de la Senelec en Inde, aux Etats-Unis, en Corée pour négocier gré à gré parceque il y avait une urgence alors que deux ans et demi après le gouvernement de Macky Sall retourne à la case de départ. pour faire un appel d'offres sachant cette procédure peut encore prendre 3ans.Des dépenses exorbitantes, sans que rien ne soit fait jusque-là. Si les projets de centrales nucléaires doivent passer par des appels d'offres, avec un délai de deux ans pour être étudiés, Macky Sall finira son premier mandant dans l'obscurité. Et alors, il risque d'être électrocuté par la Senelec en 2017.
Dr Néné Wane Journaliste à Lille.
6 Commentaires
Kekkeke
En Février, 2015 (18:14 PM)Citizen234
En Février, 2015 (18:32 PM)Senegal Galou Nieup La
En Février, 2015 (19:00 PM)Rane
En Février, 2015 (22:46 PM)@@@
En Février, 2015 (09:13 AM)Non Macky dou dem !
Anshu
En Février, 2015 (10:17 AM)les agents n'attendent que 2017 ils sont tous
contre Macky comme c'est lui a nommé Pape dieng. ça. va pas il y a trop de laisser-passer
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