’’Écotourisme : l’émergence des terroirs’’ et ’’l’apport du cousinage à plaisanterie dans la construction de la Nation et de l’intégration’’ sont les thèmes de cette édition organisée avec l’appui de l’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT) Le ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des territoires, Oumar Guèye, a présidé la cérémonie officielle d’ouverture de la 5ème édition du festival.
Les autorités gambiennes en charge de la promotion du tourisme et de la culture ont également pris part à cet évènement. L’ensemble des participants a magnifié les liens séculaires existants entre le Sénégal et la Gambie visibles à travers le patrimoine culturel, naturel et historique des îles du Saloum et de la Gambie.
Un plateau artistique à travers des spectacles de danse mêlant ballet et danse traditionnelle ainsi que des sonorités locales, a permis aux organisateurs de montrer le caractère indissociable entre la promotion du patrimoine culturel et celle du tourisme.
Des prestations sur scène des artistes sénégalais et gambiens, la représentation des cultures sérére, peulh et mandingue ont constitué de grands moments d’unification entre deux peuples partageant des valeurs culturelles similaires.
‘’Le Festival Transfrontalier Niumi Badiya permet de supprimer les barrières entre les peuples de la Sénégambie’’, ont affirmé tous les artistes qui ont pris part à cette rencontre. Le festival a aussi été marqué par le défilé de mode organisé par les couturiers et les artisans des îles du Saloum qui ont mis à l’honneur les potentialités de la calebasse. Des vêtements crées à partir de ce matériau et de brins de paille ont ébloui tous les spectateurs.
La cinquième édition du festival transfrontalier Niumi Badiya a fini par démontrer que la culture est l’un des facteurs de développement du tourisme.
3 Commentaires
Senegal
En Juin, 2021 (14:01 PM)La prochaine fois il faut faire plus de communication pour un public plus large.
C'est agréable de lire enfin des évènements culturels sur le site. Et cela aurait été bien d em parlé avant comme ça les personnes que ça intéressent peuvent s'y rendre.
Ça fait vachement de bien de lire ce genre d'article.
Bonne continuation
- la lutte contre la ruralité du village de Toubacouta chef-lieu et vitrine de la Commune par: un système de collecte des ordures organisé et bien adapté, le degagement des grandes voies obstruees par les arbres et les tas d'immondices, l'extension du reseau électrique et hydrique bref faire à telle enseigne qu'on ait plus l'impression d'y etre à l'an zéro une fois en dehors des structures hôtelières. Les efforts déployés en ce sens permettront, dans le moyen terme de détacher la bourgade pour en faire une commune homogene et autonome pour que d'autres puissent bénéficier de ce même traitement de faveur somme toute justifié par l'insuffisance des ressources.
- faire plus d'efforts pour l'accès universel aux services sociaux de base. Je parle naturellement des autres villages. Comment justifier par exemple, que ni Keur Aliou Gueye ni Bamako n'ont jusqu'a present d'électricité?
- s'attaquer resolument à l'entrepreunariat par l'autonomisation des jeunes et des femmes qui passe necessairement par des projets structurants orientés vers l'exploitation de l'énorme potentialité agricole, horticole, piscicole, ecotouristique mais aussi des potentialités inestimables en ostreiculture, apiculture... Le tourisme et la culture ne doivent venir qu'en appoint.
- reorganiser la gouvernance administrative en s'adossant a la transparence surtout dans le foncier, les marchés publics et les nombreuses donations des mécènes.
La culture et le tourisme sont d'excellents leviers sur lesquels il faut aussi compter mais encore faudrait-il créer un cadre attractif et les conditions optimales d'éclosion des talents. sakou bou défoule dara dou takhaw. Hegel dirait simplement qu'il faut vivre avant de philosopher. Nous meritons mieux, monsieur le Maire.
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