Si la scission de la région naturelle du Sine Saloum en deux régions administratives, avec la réforme de 1984, puis en trois avec la réforme de 2008, a permis de rapprocher l’administration des administrés, elle a d’un autre côté favorisé l’émiettement de la région et créé les conditions du retard du développement économique de la riche région, a dit M. Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire lors de l’ouverture de l’atelier de lancement du processus de construction du Pôle –territoire Sine Saloum.
« Au contraire, cela a accentué les disparités notées dans le développement socio-économique du pays et conduit à des déséquilibres dans la répartition des ressources, des activités et des services sociaux de base », a ajouté le ministre, soutenant que c’est pour réparer cette anomalie que le Président Macky Sall a misé sur l’acte III de la décentralisation et opté par conséquent pour le « changement de paradigme ».
« Le changement de paradigme est devenu un impératif », dit M. Sarr qui affirme que l’économie locale doit être au cœur des préoccupations du Sénégal.
« C’est l’une des orientations données par l’Acte 3 de la décentralisation et cela est parfaitement en phase avec le Plan Sénégal émergent. Nos territoires doivent devenir de véritables centres d’impulsion économique. Le citoyen doit être un véritable agent de développement. A cet effet, des ensembles territoriaux forts doivent être constitués. M. Sarr a « toutes les raisons de croire que le Pôle Sine Saloum émergera dans les conditions souhaitées ».
L’environnement est favorable favorable, explique-t-il ajoutant que la région naturelle de Sine Saloum compte de nombreux partenaires qui l’appuient à travers des projets et programmes de développement.
David LY
« Au contraire, cela a accentué les disparités notées dans le développement socio-économique du pays et conduit à des déséquilibres dans la répartition des ressources, des activités et des services sociaux de base », a ajouté le ministre, soutenant que c’est pour réparer cette anomalie que le Président Macky Sall a misé sur l’acte III de la décentralisation et opté par conséquent pour le « changement de paradigme ».
« Le changement de paradigme est devenu un impératif », dit M. Sarr qui affirme que l’économie locale doit être au cœur des préoccupations du Sénégal.
« C’est l’une des orientations données par l’Acte 3 de la décentralisation et cela est parfaitement en phase avec le Plan Sénégal émergent. Nos territoires doivent devenir de véritables centres d’impulsion économique. Le citoyen doit être un véritable agent de développement. A cet effet, des ensembles territoriaux forts doivent être constitués. M. Sarr a « toutes les raisons de croire que le Pôle Sine Saloum émergera dans les conditions souhaitées ».
L’environnement est favorable favorable, explique-t-il ajoutant que la région naturelle de Sine Saloum compte de nombreux partenaires qui l’appuient à travers des projets et programmes de développement.
David LY
4 Commentaires
Manou
En Novembre, 2015 (19:39 PM)il faut créer la région de mbour, y inscrire fatick comme simple département.
remettre kaffrine dans kaolack. matam dans saint louis. sedhiou dans kolda. kédougou dans tamba. bref revenir à 10 ou moins.
même en France, des régions vont disparaître.
comparez la région de rhénanie nord westphalie d'Allemagne (cologne, dusseldorf, dortmud, essen, duisbourg, bochum...) et fatick, sedhiou, kaffrine, matam (gros villages).
les toubab doivent rire depuis leur Europe. le développement n'est pas pour demain.
Manou
En Novembre, 2015 (19:46 PM)c'est quoi le sine-saloum au 21ème siécle. qu'est ce qui prouve que cette région est naturelle? avec les changement climatiques, la supposée région naturelle n'a t-elle pas évolué depuis? son caractère naturel commence et s'arrête ou (géographiquement)?
pour moi, c'est plutôt une ancienne région culturelle (que ne l'est d'ailleurs plus). car rien de culturel n'y est produit de nos jours.
Anonyme
En Novembre, 2015 (23:40 PM)Watt
En Novembre, 2015 (10:12 AM)L'acte 3 ne signifie rien du tout, on ne pourra jamais réinventer la roue. Macky Sall a voulu faire les choses a sa manière et aujourd'hui pour éviter la réalité des nouvelles délimitations, il se réfugie derrière l'intercommunalité. C'est triste !
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