L' Ambassade des États d’Amérique qui n’est pas en reste dans la vague d’émotions qui secoue le pays, s’est fendue d’un communiqué pour inviter le Gouvernement du Sénégal à : « préserver la longue tradition démocratique du pays » et à prendre toutes « les mesures nécessaires pour assurer la tenue d’une élection présidentielle libre, juste et transparente ».
Condamnant les récentes violences survenues au Sénégal, elle présente ses condoléances aux familles des victimes.
Selon le journal "Direct Info" les États Unis « comptent travailler avec ses partenaires internationaux au Sénégal pour observer le déroulement de l’élection et aider à en assurer la transparence ».
25 Commentaires
Matrix C3
En Février, 2012 (12:17 PM)Ali
En Février, 2012 (12:22 PM)Nous voulons des choses plus concretes. Wade dégage
B
En Février, 2012 (12:22 PM)Diallo10
En Février, 2012 (12:23 PM)Blackgor
En Février, 2012 (12:26 PM)Anti Wade
En Février, 2012 (12:26 PM)Layendiombor
En Février, 2012 (12:38 PM)Au même moment, le chef de l’Etat était préoccupé par le retour de Me Ousmane Ngom à son poste. Cissé lui, n’a pu savourer que le temps d’un week-end. Un des plus éphémères ministres du gouvernement du Sénégal. On n’en sait pas trop sur les raisons de son départ. Si certains conjecturent sur une erreur de casting, Cissé ne sera pas le seul sous l’Alternance.
Marie Lucienne Tissa Mbengue, cette institutrice, première ministre de l’Education nationale dans le gouvernement de Moustapha Niasse n’avait fait que 24 heures à son poste. Avant que son diplôme ne la trahisse. Elle fut, alors remplacée par Kansoubaly Ndiaye, un autre enseignant mais de la hiérarchie A.
Le Dr Aminata Diallo a été nommé ministre de la Santé sous Macky Sall en avril 2004. Elle sera rattrapée par son passé pour avoir être mêlée à une affaire liée à sa profession. Même si elle avait justifié sa démission pour « convenances personnelles », trois mois après.
Enfin ( ?) Babacar Gaye, initialement nommé directeur de cabinet technique du chef de l’Etat en 2007 s’est vu chipé ce poste pour n’avoir fait que bac+2. Alors qu’il lui fallait un bac+4. Comme l’a été reproché à Marie Lucienne Tissa Mbengue.
On aura fait la remarque suivante dans les nominations puis limogeages des ministres cités ci-dessus : Soit, c’est une question de moralité, soit une question de diplôme qui leur font défaut. Les ministres sont-ils nommés sur un simple coup de fil téléphonique, sans enquête de moralité ? En tout cas, Malick Sonko qui, à sa sortie du bureau de Souleymane Ndéné Ndiaye, était dans tous ses états, a rouspété devant la presse contre un « appel privé » qui lui aurait annoncé sa consultation pour un poste de ministre. Au final, rien de tout cela. L’on apprend aujourd’hui qu’il va porter plainte contre x.
Citoyen
En Février, 2012 (12:47 PM)Pour qui connait Wade, il n'appelera jamais a aller a des elections s'il n'était pas sûr de les emporter. Car ni Wade, ni Karim, ni Ousmane Ngom ne sont suicidaires.
Les observateurs n'y verront que du feu comme en 2007 grace au fameux logiciel. Et le Conseil Constitutionnel sera prompt a valider sa victoire comme lettre a la poste.
Yatt
En Février, 2012 (12:48 PM)Bt
En Février, 2012 (12:50 PM)SENEGAL NEED BLUE CASQUE
John
En Février, 2012 (13:01 PM)Politiciens De Salon
En Février, 2012 (13:01 PM)Fall
En Février, 2012 (13:04 PM)Momo
En Février, 2012 (13:14 PM)Momo
En Février, 2012 (13:14 PM)Mass
En Février, 2012 (13:20 PM)Editorial
Le Sénégal, un pays présenté à la majorité des Etats africains depuis Bruxelles et Washington comme un exemple à suivre en matière de démocratie durant les années 1990-2000, est aujourd’hui sur le chemin de la régression politique et de la violence par la faute d’un seul homme, Abdoulaye Wade, et de sa soif insatiable du pouvoir.
Plutôt que de contribuer à donner à l’Afrique un motif d’espoir et de fierté en passant le relais aux jeunes générations ainsi que l’avait d’ailleurs fait l’un de ses plus illustres prédécesseurs, Léopold Sedar Senghor, Abdoulaye Wade, bientôt 86 ans et dont le second mandat arrive à terme, a misé sur le choix absurde de s’accrocher au «trône», confirmant malheureusement les accusations portées contre lui par l’opposition lui ayant prêté l’intention de transformer le Sénégal en un royaume pour lui et ses proches.
Inutile de s’encombrer de précautions sémantiques : la décision de l’actuel chef de l’Etat sénégalais de fouler aux pieds la Constitution de son pays pour pouvoir se représenter pour la troisième fois consécutive à l’élection présidentielle (elle aura lieu le 26 février prochain) – et cela après avoir exercé le pouvoir durant 11 ans – efface non seulement d’un simple trait de crayon son combat pour la démocratie mais fait de lui un autocrate. Oui, Wade est, tout compte fait, un dictateur du même acabit que Zine El Abidine Ben Ali ou Hosni Moubarak, qui ont fait honte à leur peuple et au continent.
La cause est entendue : qu’il soit réélu ou non, Abdoulaye Wade n’aura pas la chance et le privilège d’écrire ou d’entrer dans l’histoire de l’Afrique comme se l’étaient mis à l’espérer les Sénégalais au lendemain de son arrivée au pouvoir, en 2000. Pas plus qu’il ne sera le Mandela ou le Thabo Mbeke de l’Afrique de l’Ouest. A l’instar de Ben Ali et de Moubarak, il en est au contraire déjà sorti par la petite porte réservée aux despotes.
Le temps a fini par prouver que le chef de l’Etat sénégalais – qui avait cru un moment incarner la conscience de l’Afrique – ne valait par ailleurs pas mieux que le leader libyen Mouammar El Gueddafi qu’il pressait instamment, au mois de mai dernier, de lâcher les rênes du pouvoir et d’aller dans le sens des aspirations de son peuple. Aujourd’hui, pareil conseil pourrait lui être prodigué. Le problème est que tout le monde sait que Abdoulaye Wade, comme tous les dictateurs, n’a cure des appels à la raison car estimant être investi d’une sorte de mission messianique. Présentement, Wade ne les entend pas. Grisé par l’ivresse du pouvoir, le chef de l’Etat sénégalais doit être, à l’heure qu’il est, persuadé que la rue sénégalaise finira par capituler. Cela durera jusqu’à ce qu’un beau matin, ses geôliers viendront le tirer du fond de sa cellule lugubre et le traîneront à la barre pour rendre des comptes. Car comme tous les mauvais élèves, les autocrates oublient trop souvent que les peuples finissent toujours par prendre le dessus sur leurs oppresseurs.
Zine Cherfaoui
Buz Z+
En Février, 2012 (14:13 PM)Citoyen
En Février, 2012 (15:01 PM)Pour qui connait Wade, il n'appelera jamais a aller a des elections s'il n'était pas sûr de les emporter. Car ni Wade, ni Karim, ni Ousmane Ngom ne sont suicidaires.
Les observateurs n'y verront que du feu comme en 2007 grace au fameux logiciel. Et le Conseil Constitutionnel sera prompt a valider sa victoire comme lettre a la poste.
La seule issue c'est de continuer les manifestations partout. Face a la revolte du Peuple et la pression internationale qui s'accentue, aucun regime ne tient (surtout pas un pays aussi dépendant que le Senegal). Des exemples recents nous l'ont montré.
L'erreur fatale pour les leaders d'opposition serait de décider d'abandonner cette lutte pour aller battre campagne pour des élections ou : le juge est ce Conseil Constitutionnel qui a validé une candidature inconstitutionnelle, l'organisateur est celui la meme qui controle les forces de sécurité criminelles, et leur principal adversaire un homme qui n'a cure que des sénégalais soient assassinés (aussi lâchement). Si ces conditions leur paraissent acceptables, alors qu'ils aillent battre campagne comme des naifs, car décidément ils n'auront jusqu'au bout pas compris l'individu Abdoulaye Wade malgré ses agissements et ses propos.
Deug - Le Vrai -
En Février, 2012 (15:27 PM)Si on n'affronte pas Wade maintenant pour cette candidature illégitime on devra l'affronter plus tard pour un hold-up électoral déjà bien mûri. Qu'est-ce qu'il faut choisir?
Je ne comprends pas cette fumisterie qui consiste à se définir comme "républicain" de peur de devoir affronter et vaincre la dictature. Cette attitude irresponsable installe le pays dans une confiscation illimitée dans le temps de notre espace de vie et de travail par des politiques professionnels qui renvoient toujours l'essentiel à une future échéance.
Auzarme
En Février, 2012 (15:54 PM)LE PEUPLE ATTEND QUE VOUS PRENIEZ LE POUVOIR ET LA COMMUNAUTE INTERNATIONNALE A DEJA DONNE UN SIGNAL FORT......NI LES AMERICAINS NI LES FRANCAIS NE BOUGERONT LE PETIT DOIGT SI WADE EST RENVERSE.....ILS SONT MEME PRETS A GELER TOUS LES FONDS DE WADE ET DE SON CLAN...ARGENT QUI SERVIRA A RELANCER CE PAYS MORIBOND.
PRENEZ LE POUVOIR, FERMEZ LES FRONTIERES ET ARRETEZ TOUT LE CLAN A WADE!!!
REPOUSSEZ LES ELECTIONS POUR 3 MOIS ET FAITES RAPPATRIER TOUT NOTRE ARGENT QUE WADE ET COMPAGNIE ON VOLE............LE GENERAL QUI FERA CELA ENTRERA DANS L'HISTOIRE COMME LIBERATEUR DU PEUPLE A JAMAIS
Reply_author
En Février, 2023 (09:41 AM)L . A
En Février, 2012 (16:16 PM)Nous dénonçons toutes ingérences dans nos affaires intérieures même si ces ingérences viennent de Maison blanche .
Wekh Dounk
En Février, 2012 (16:16 PM)Juniordiop
En Février, 2012 (17:05 PM)Lagaffe
En Février, 2012 (11:09 AM)Bonne analyse, à part que cette opposition est "coincée" elle meme. Si elle continue de battre le pavé, de manifester et refuse de battre campagne pour les élections, elle sera foutue.Ce serait un boycott. Si elle va en campagne, c'est de facto reconnaitre qu'elle a devant elle WADE et que donc ce dernier est bel et bien candidat, ce qu'elle a jusqu'ici refusé.
Seule alternative donc, c'est d'aller faire campagne et de VOTER, avec la certitude d’être battue.Il y aura aprés cela des récriminations et un refus de reconnaitre la victoire de WADE.On sait comment ça se passe aprés.Nous ne voulons pas de ça......
Lagaffe
En Février, 2012 (11:12 AM)Participer à la Discussion