Une étape majeure dans la coopération entre le Sénégal et la Gambie. En effet, le projet Accélération de la prévention et de l’élimination des violences basées sur le genre (APE-VBG/S), ainsi que de la promotion de la santé de la reproduction dans les zones transfrontalières sera lancé prochainement. Cette initiative est portée par le ministère de la Famille et des Solidarités et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), avec l’appui financier de l’Agence italienne pour la coopération au développement (AICS) selon un communiqué rendu public. L’objectif principal du projet est de contribuer à l’élimination durable des violences basées sur le genre (VBG), y compris les pratiques néfastes telles que les mariages précoces et les mutilations génitales féminines, dans les zones frontalières entre les deux pays selon le texte. Il s’agit aussi de renforcer l’accès des femmes, des filles et des jeunes à des services de santé sexuelle et reproductive de qualité, adaptés et respectueux de leurs droits.Une dynamique sous-régionale renforcéeCe projet incarne une volonté politique forte de part et d’autre de la frontière. Il illustre l’engagement du Sénégal et de la Gambie à mutualiser leurs ressources, harmoniser leurs interventions et à bâtir un espace commun où la dignité, la sécurité et les droits des femmes et des jeunes sont pleinement respectés. En promouvant une approche coordonnée, il vise à créer un impact plus durable dans les communautés souvent les plus vulnérables aux violences et à l’exclusion.Un engagement pour les Objectifs de développement durableLe projet APE-VBG/S s’inscrit pleinement dans les ambitions des Objectifs de développement durable (ODD), en particulier l’ODD 3 (bonne santé et bien-être) et l’ODD 5 (égalité entre les sexes). Il se veut également un levier opérationnel pour la mise en œuvre de la Vision Sénégal 2050, cadre stratégique de développement à long terme du pays. "Au-delà de l’action institutionnelle, ce projet appelle à une mobilisation collective, société civile, médias, communautés, leaders religieux, coutumiers et traditionnels sont invités à se joindre à cette dynamique pour faire reculer les violences, transformer les mentalités et assurer un avenir plus équitable aux jeunes générations" mentionne le texte. Le document renseigne qu'à travers cette initiative, le ministère de la Famille et des Solidarités et l’UNFPA réaffirment leur conviction commune. Il s'agit de développement durable qui passe par la promotion et la protection des droits humains, l'inclusion des femmes et des jeunes, et l'amélioration de leur bien-être sanitaire et social.
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