Jeudi 28 Mars, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Diplomatie

Vers l'ouverture d'une ligne maritime Rabat-Dakar (officiel)

Single Post
Vers l'ouverture d'une ligne maritime Rabat-Dakar (officiel)

Le Sénégal et le Maroc ont convenu d'ouvrir une ligne maritime entre les deux pays pour mieux booster leurs échanges commerciaux, a annoncé, mercredi à Dakar, le ministre sénégalais des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye. Le projet d'accord relatif à ce projet sera signé bientôt à Rabat, a-t-il précisé à des journalistes, peu après avoir signé avec son homologue marocain le communiqué final sanctionnant la visite officielle de 4 jours du roi Mohamed VI au Sénégal. Le texte lu par l'ambassadeur du Maroc au Sénégal, a été paraphé par Mankeur Ndiaye et son homologue marocain, Dr El Omani Saad-Din lors d'une cérémonie de signature au ministère des Affaires étrangères. "Ce projet d'ouverture d'une ligne maritime directe est une volonté réaffirmée par Macky Sall et le roi Mohamed VI pour davantage booster les échanges commerciaux entre les deux pays. Nous ne pouvons pas pour le moment entrer dans les détails, mais le moment venu nous communiquerons dessus", a expliqué le chef de la diplomatie sénégalaise. "Pour rendre solides des relations de coopération, il faut des moyens de transport. Les deux pays ont déjà passé des accords sur le transport aérien et terrestre. Mais il nous faut une liaison maritime pour faciliter les échanges commerciaux. C'est une perspective intéressante", s'est réjoui le diplomate sénégalais. Pour le ministre marocain des Affaires étrangères, cette évolution répond à un devoir d'amélioration des relations de coopération entre les deux pays. "Les relations sont excellentes mais aujourd'hui, on a le devoir de les améliorer encore plus sur le plan économique, commercial, culturel etc." "Je pense que le Maroc et le Sénégal offre un modèle de coopération sud-sud qui devrait inspirer les autres pays africains", a estimé Dr El Omani Saad-Din.

MTN/BK



8 Commentaires

  1. Auteur

    From Zion

    En Mars, 2013 (14:58 PM)
    ca cest le yonnu yokkute! senegal am ndam!
    Top Banner
  2. Auteur

    N'importe Quoi !

    En Mars, 2013 (15:12 PM)
    Il faut aussi travailler sur une ligne TGV Dakar-Rabat ainsi qu'une une Autoroute.
    {comment_ads}
    Auteur

    L'ami

    En Mars, 2013 (15:29 PM)
    Excellente idée.Le fait d'eviter les tracasseries de la MAURITANIE sera un grand soulagement pour les voyageurs.

    Nous souhaitons un plein succès au projet
    {comment_ads}
    Auteur

    Boye Serere

    En Mars, 2013 (17:03 PM)
    yala bouthi thiate dougou comme sa on pouras metre nos vehicules a partir de maroc directement pour devier ce pays de con qui es la mauritanie vive macky sall

    {comment_ads}
    Auteur

    Leuk

    En Mars, 2013 (17:46 PM)
    tres bonne idée  <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">  
    Top Banner
    Auteur

    Galere

    En Mars, 2013 (20:04 PM)
    je ne peu pas croire encore a ce projet !!! qui serra le top pour mr l'ambassadeur le meilleur boulot de sa vie les prieres pour lui tous les gens qui souffre de cette traverser .mais il aurra pas que les mauritaniens il faut pas oubliers nos postes frontieres de rosso senegal et diama qui seront moins servie et tant pie pour eux !!!
    {comment_ads}
    Auteur

    Thierno Sall

    En Mars, 2013 (11:14 AM)
    Un boeing de la Royal Air Maroc. © DR

    Concurrence croissante, tourisme en berne, flambée du prix du pétrole… Le pavillon national marocain est victime de la conjoncture actuelle. Il doit se réinventer une stratégie sous peine de voir son avenir s’assombrir.

    Avec l’été, la température est montée d’un cran au sein de l’état-major de Royal Air Maroc (RAM). Pannes, retards, annulations… La compagnie cumule les incidents d’exploitation et déchaîne les critiques de ses clients. Personne n’épargne la vieille dame, née en 1957 de la fusion d’Air Atlas et Air Maroc, propriété à 100 % de l’État. Pas même Karim Ghellab, ministre des Transports, qui juge ces événements inadmissibles et demande au PDG, Driss Benhima, de prendre les mesures adéquates pour redresser la situation. Ce dernier a beau mettre en avant un trafic en forte hausse depuis le 1er juillet (+ 10 % par rapport au record de juillet 2010) – les touristes affluant avant la période du ramadan, qui commence en août cette année – et incriminer la capacité d’accueil limitée de l’aéroport de Casablanca, personne ne semble prêt à prendre sa défense. « La situation est pire que jamais », déplore un pilote.

    Et les challenges à relever ne sont pas seulement passagers. Selon sa direction, la compagnie perd plus de 20 millions de dirhams (environ 1,8 million d’euros) par semaine. À ce rythme, son budget devrait accuser un trou de près de 100 millions d’euros d’ici à la fin de l’année. Inquiétant, car la RAM est engagée depuis plusieurs années dans un important programme de renouvellement de sa flotte, notamment avec la réception d’un Boeing 787 dans quelques mois.

    Comment la compagnie marocaine, présentée il y a peu comme un champion africain dont on louait la qualité des appareils, les compétences et le service, en est-elle arrivée là?? Les explications sont multiples. Si elle peine actuellement à gérer l’affluence, la RAM a subi ces derniers mois une baisse importante du trafic vers le Maroc (de 10 % en mai et 11 % en juin). En cause, la désaffection des touristes, effrayés par l’agitation sociale née du « printemps arabe » et par l’attentat de Marrakech, en avril.

    Driss Benimha sur un siège éjectable ?

    Driss Benimha est-il l’homme de la situation pour redresser Royal Air Maroc?? Ses détracteurs le jugent trop rigide, incapable de négocier. Nommé PDG en 2006, il serait menacé, selon certaines sources. « Pour impulser un virage stratégique, la compagnie aura besoin de l’adhésion des salariés », estime un professionnel du secteur. Une mission difficile pour ce polytechnicien qui s’est maintes fois opposé aux pilotes. Sa réputation pourrait également rebuter le partenaire stratégique tant attendu. Enfin, on lui attribue aussi l’échec de l’accord avec Air Sénégal International (compagnie aujourd’hui disparue), qui a tourné court en 2010.

    À cela, il faut ajouter la hausse du cours du pétrole, supérieur de plus de 40 % aux prévisions optimistes de la compagnie. Au-delà de la conjoncture, la RAM paie aussi, d’après les observateurs, la montée de la concurrence née de l’ouverture du ciel marocain. « De plus en plus de passagers ont recours à des opérateurs low cost comme EasyJet, Air Arabia ou Jet4You au départ de Casablanca », confirme Abdou Diop, directeur associé du cabinet Mazars Masnaoui. La compagnie s’était engagée elle aussi sur le créneau du low-cost, en 2004, avant de mettre un terme, début 2011, aux activités déficitaires de sa filiale Atlas Blue.

    Conséquence?: la part de marché de la RAM au Maroc est passée de 62 % à 47 % entre 2003 et 2010. Des chiffres qui, selon Karim Ghellab, ne remettent pas en question l’effet positif de la libéralisation?: « Durant cette période, le trafic aérien international a connu au Maroc une croissance sans précédent, passant de 5,2 millions de passagers en 2003 à 13,6 millions en 2010. La RAM a su en tirer profit, puisque son nombre de passagers a quasi doublé [6,3 millions en 2010, NDLR] et son chiffre d’affaires est passé de 7,1 à 11,4 milliards de dirhams. »

    Changer de cap

    Reste que la compagnie doit d’urgence changer de cap pour retrouver une météo plus clémente. « Un plan de restructuration est à l’étude au sein du conseil d’administration », confirme Karim Ghellab. Parmi les mesures en cours d’élaboration, le départ « volontaire » de plus de 1?000 salariés – sur 5?300 – paraît entendu, même si en coulisse on craint une nouvelle levée de boucliers des personnels. Autre décision annoncée, l’abandon de liaisons directes, notamment à partir de l’Europe vers des villes marocaines secondaires, faute de rentabilité?: 17 % des lignes engendreraient 57 % des pertes. « L’objectif est de réaliser plusieurs centaines de millions de dirhams d’économie par an », indique Karim Ghellab. L’école de formation des pilotes devrait aussi quitter le giron de la compagnie pour alléger ses dépenses.

    Mais le plus grand changement pourrait être l’entrée dans le capital d’un partenaire stratégique. « Cette option est étudiée depuis dix ans, et plus on la recule, plus la situation s’aggrave », commente un fin connaisseur des arcanes gouvernementaux. Le dilemme est en effet grand au sein du pouvoir. La RAM est l’alliée idéale de la stratégie de développement des intérêts chérifiens, notamment en Afrique. Et si, du côté des ministères, on jure que la compagnie est gérée de manière totalement indépendante, tout le monde sait que le pavillon national a un statut à part et qu’il est difficile d’imaginer le confier à un groupe privé. Toutefois, Karim Ghellab l’assure?: « La réflexion est en cours. »

    Un nouvel actionnaire pourrait réclamer un recentrage de la RAM sur son cœur de métier. Plutôt réussie dans le domaine de l’ingénierie moteur (Matis Aerospace et Snecma Morocco Engine Services), sa diversification est moins concluante concernant la restauration aérienne (Atlas Catering). La RAM détient aussi une filière hôtelière, Atlas Hospitality, très gourmande en capitaux et dont les résultats 2011 devraient souffrir du ralentissement du tourisme.

    L’amélioration du service offert aux voyageurs sur les destinations africaines (100 fréquences par semaine sur 22 pays) sera aussi à l’ordre du jour. Devenus l’un des points forts de la RAM, les vols vers le sud du Sahara ont néanmoins vu leur qualité se dégrader depuis environ un an, au point que certains voyageurs préfèrent se tourner vers des compagnies comme Iberia, TAP ou Brussels Airlines. « Les Africains ne veulent plus être des clients de seconde zone », justifie Abdou diop
    {comment_ads}
    Auteur

    Alassane Sall

    En Mars, 2013 (11:20 AM)


    Concurrence croissante, tourisme en berne, flambée du prix du pétrole… Le pavillon national marocain est victime de la conjoncture actuelle. Il doit se réinventer une stratégie sous peine de voir son avenir s’assombrir.

    Avec l’été, la température est montée d’un cran au sein de l’état-major de Royal Air Maroc (RAM). Pannes, retards, annulations… La compagnie cumule les incidents d’exploitation et déchaîne les critiques de ses clients. Personne n’épargne la vieille dame, née en 1957 de la fusion d’Air Atlas et Air Maroc, propriété à 100 % de l’État. Pas même Karim Ghellab, ministre des Transports, qui juge ces événements inadmissibles et demande au PDG, Driss Benhima, de prendre les mesures adéquates pour redresser la situation. Ce dernier a beau mettre en avant un trafic en forte hausse depuis le 1er juillet (+ 10 % par rapport au record de juillet 2010) – les touristes affluant avant la période du ramadan, qui commence en août cette année – et incriminer la capacité d’accueil limitée de l’aéroport de Casablanca, personne ne semble prêt à prendre sa défense. « La situation est pire que jamais », déplore . Inquiétant, car la RAM est engagée depuis plusieurs années dans un important programme de renouvellement de sa flotte, notamment avec la réception d’un Boeing 787 dans quelques mois.

    Comment la compagnie marocaine, présentée il y a peu comme un champion africain dont on louait la qualité des appareils, les compétences et le service, en est-elle arrivée là?? Les explications sont multiples. Si elle peine actuellement à gérer l’affluence, la RAM a subi ces derniers mois une baisse importante du trafic vers le Maroc (de 10 % en mai et 11 % en juin). En cause, la désaffection des touristes, effrayés par l’agitation sociale née du « printemps arabe » et par l’attentat de Marrakech, en avril.

    Driss Benimha sur un siège éjectable ?

    Driss Benimha est-il l’homme de la situation pour redresser Royal Air Maroc?? Ses détracteurs le jugent trop rigide, incapable de négocier. Nommé PDG en 2006, il serait menacé, selon certaines sources. « Pour impulser un virage stratégique, la compagnie aura besoin de l’adhésion des salariés », estime un professionnel du secteur. Une mission difficile pour ce polytechnicien qui s’est maintes fois opposé aux pilotes. Sa réputation pourrait également rebuter le partenaire stratégique tant attendu. Enfin, on lui attribue aussi l’échec de l’accord avec Air Sénégal International (compagnie aujourd’hui disparue), qui a tourné court en 2010.

    À cela, il faut ajouter la hausse du cours du pétrole, supérieur de plus de 40 % aux prévisions optimistes de la compagnie. Au-delà de la conjoncture, la RAM paie aussi, d’après les observateurs, la montée de la concurrence née de l’ouverture du ciel marocain. « De plus en plus de passagers ont recours à des opérateurs low cost comme EasyJet, Air Arabia ou Jet4You au départ de Casablanca », confirme Abdou Diop, directeur associé du cabinet Mazars Masnaoui. La compagnie s’était engagée elle aussi sur le créneau du low-cost, en 2004, avant de mettre un terme, début 2011, aux activités déficitaires de sa filiale Atlas Blue.

    Conséquence?: la part de marché de la RAM au Maroc est passée de 62 % à 47 % entre 2003 et 2010. Des chiffres qui, selon Karim Ghellab, ne remettent pas en question l’effet positif de la libéralisation?: « Durant cette période, le trafic aérien international a connu au Maroc une croissance sans précédent, passant de 5,2 millions de passagers en 2003 à 13,6 millions en 2010. La RAM a su en tirer profit, puisque son nombre de passagers a quasi doublé [6,3 millions en 2010, NDLR] et son chiffre d’affaires est passé de 7,1 à 11,4 milliards de dirhams. »

    Changer de cap

    Reste que la compagnie doit d’urgence changer de cap pour retrouver une météo plus clémente. « Un plan de restructuration est à l’étude au sein du conseil d’administration », confirme Karim Ghellab. Parmi les mesures en cours d’élaboration, le départ « volontaire » de plus de 1?000 salariés – sur 5?300 – paraît entendu, même si en coulisse on craint une nouvelle levée de boucliers des personnels. Autre décision annoncée, l’abandon de liaisons directes, notamment à partir de l’Europe vers des villes marocaines secondaires, faute de rentabilité?: 17 % des lignes engendreraient 57 % des pertes. « L’objectif est de réaliser plusieurs centaines de millions de dirhams d’économie par an », indique Karim Ghellab. L’école de formation des pilotes devrait aussi quitter le giron de la compagnie pour alléger ses dépenses.

    Mais le plus grand changement pourrait être l’entrée dans le capital d’un partenaire stratégique. « Cette option est étudiée depuis dix ans, et plus on la recule, plus la situation s’aggrave », commente un fin connaisseur des arcanes gouvernementaux. Le dilemme est en effet grand au sein du pouvoir. La RAM est l’alliée idéale de la stratégie de développement des intérêts chérifiens, notamment en Afrique. Et si, du côté des ministères, on jure que la compagnie est gérée de manière totalement indépendante, tout le monde sait que le pavillon national a un statut à part et qu’il est difficile d’imaginer le confier à un groupe privé. Toutefois, Karim Ghellab l’assure?: « La réflexion est en cours. »

    Un nouvel actionnaire pourrait réclamer un recentrage de la RAM sur son cœur de métier. Plutôt réussie dans le domaine de l’ingénierie moteur (Matis Aerospace et Snecma Morocco Engine Services), sa diversification est moins concluante concernant la restauration aérienne (Atlas Catering). La RAM détient aussi une filière hôtelière, Atlas Hospitality, très gourmande en capitaux et dont les résultats 2011 devraient souffrir du ralentissement du tourisme.

    L’amélioration du service offert aux voyageurs sur les destinations africaines (100 fréquences par semaine sur 22 pays) sera aussi à l’ordre du jour. Devenus l’un des points forts de la RAM, les vols vers le sud du Sahara ont néanmoins vu leur qualité se dégrader depuis environ un an, au point que certains voyageurs préfèrent se tourner vers des compagnies comme Iberia, TAP ou Brussels Airlines. « Les Africains ne veulent plus être des clients de seconde zone », justifie Abdou Diop.





    {comment_ads}

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email