96 milliards FCFA nécessaires pour développer l’entreprenariat féminin (ministre)

Le ministre de l’Entreprenariat féminin et de la Microfinance, Seynabou Ly Mbacké, a estimé à plus de 96 milliards de francs CFA le budget prévisionnel devant permettre la mise en œuvre du plan d’actions prioritaires de la nouvelle stratégie nationale de développement de l’entreprenariat féminin au Sénégal.

‘’Il faudra convaincre les partenaires financiers et techniques à accompagner le plan d’actions prioritaires (2011-2015) dont le montant prévisionnel se chiffre à près de 96 milliards de francs’’, a-t-elle dit, lundi, au cours de l’atelier de validation de ladite stratégie.

Le Document de la stratégie de développement de l’entreprenariat féminin au Sénégal (DSDEF) est, selon Mme Mbacké, l’aboutissement d’un long processus qui a permis de mener trois études préalables.

Elles ont porté sur l’environnement des affaires des femmes entrepreneures, le diagnostic institutionnel et organisationnel des entreprises de femmes, l’évaluation des besoins des femmes entrepreneures en milieu rural et urbain et enfin les indicateurs nationaux de développement de l’entreprenariat féminin.

Seynabou Ly Mbacké s’est dite optimiste quant à la levée des fonds pour financer les 16 programmes stratégiques identifiés dans le plan d’actions et qui seront déclinés en 46 projets.

‘’Si les concepts sont clairs, les définitions claires, si vous faites un bon document et que tout est clair pour les bailleurs, la levée de fonds doit être facile’’, a-t-elle dit.

En outre, elle a souligné que les acteurs au développement ont reconnu l’autonomisation des femmes, comme moyen de lutter contre la féminisation de la pauvreté mais surtout d’aider les femmes à contribuer à la création de richesses.

Le DSDEF constitue le cadre de référence pour l’ensemble des interventions portées par les acteurs étatiques ou non. A travers une démarche inclusive, le document est un cadre d’orientation visant à atteindre les objectifs dans le long terme, d’ici 2025.

Son objectif global est de renforcer la position de la femme, et le développement économique du pays, tout en permettant aux femmes évoluant majoritairement dans l’économie informelle de mieux se structurer et d’entrer dans l’économie formelle.