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Economie

Actualité économique internationale du mercredi 8 avril 2015

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Actualité économique internationale du mercredi 8 avril 2015

GENEVE-Cinq pays (le Danemark, le Luxembourg, la Norvège, le Royaume-Uni et la Suède) ont à nouveau dépassé l'objectif de l'ONU visant à consacrer 0,7% du RNB à l'aide au développement, indique l'OCDE sur son site.

Les plus fortes hausses par rapport à 2013 ont été observées en Allemagne, en Finlande, en Suède et en Suisse. En revanche, l'APD a diminué dans 15 pays membres du CAD, l'Australie, le Canada, l'Espagne, la France, le Japon, la Pologne et le Portugal affichant les replis les plus marqués, selon l'OCDE.Mise en œuvre par le DFAE et le Département fédéral de l'économie, l'aide au développement de la Confédération inclut l'aide humanitaire, la coopération au développement, la coopération économique ainsi que la coopération avec les pays de l'Est.


-LONDRES- Les cours du pétrole plongeaient mercredi en fin d'échanges européens, après une hausse des stocks américains de brut bien supérieure aux estimations, les réserves américaines atteignant un nouveau record historique.

Vers 16H00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 56,80 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 2,30 dollars par rapport à la clôture de mardi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 2,57 dollars à 51,39 dollars. "La hausse des stocks américains de brut a fait pression sur les cours du WTI (la référence américaine du brut) et sur les prix de l'or noir en général", notait Abhishek Deshpande, analyste chez Natixis.

Selon le département américain de l'Énergie (DoE), lors de la semaine achevée le 3 avril, les réserves de brut ont augmenté de 10,9 millions de barils, à 482,4 millions, alors que les experts attendaient une progression de seulement 3,25 millions de barils.


-YAOUNDE-L’opérateur de l’électricité du Cameroun, Eneo, a annoncé la mise en place d’un programme d’investissement de l’ordre de 37,7 milliards FCFA pour 2015.


Dans une note publiée mercredi sur le sujet, la filiale du fonds d'investissement britannique Actis indique que 16,2 milliards FCFA seront prêtés par les banques, le reste devant être dégagé du produit de ses ventes. 37% de l'enveloppe seront destinés au renforcement du réseau de distribution, 43% pour la production et le transport et 20% pour le commercial et les activités supports.
Eneo, qui espère raccorder un peu plus de 60.000 nouveaux clients au réseau en 2015, s'empresse toutefois de préciser que ces prévisions pour 2015 ne seront traduites dans les faits que si l'entreprise recouvre régulièrement, et dans les délais, 100% des ventes réalisées auprès de ses clients.


-PARIS- La France a emprunté 7,565 milliards d'euros à court terme mardi sur les marchés, à des taux en baisse et toujours négatifs, a indiqué mercredi  l'Agence France Trésor (AFT). Le pays entendait emprunter entre 5,4 et 6,6 milliards d'euros.

L'AFT, chargée de placer la dette française sur les marchés, a enregistré 487 millions d'euros d'offres non compétitives sur des obligations à échéance 3 mois (12 semaines), 351 millions à 6 mois (25 semaines) et 337 millions d'euros à un an (51 semaines).

Lors d'une émission obligataire, les investisseurs choisissent de prêter un montant à un certain taux. Ils peuvent proposer une somme supplémentaire sans mentionner de taux, un montant qu'ils prêteront après l'adjudication au taux moyen pondéré de celle-ci, dans le cadre d'une offre dite non compétitive (ONC).

Lors de cette émission, la France a levé au total 3,683 milliards d'euros à échéance 3 mois (12 semaines) à un taux de -0,175% contre -0,154%, lors de la dernière opération similaire le 30 mars.

Le Trésor a également emprunté 1,946 milliard d'euros à échéance 6 mois (25 semaines) à un taux de -0,174% contre -0,153%, et un montant de 1,936 milliard à échéance un an (51 semaines) à un taux de -0,172% contre-0,160% à un an.


-BRASILIA- L'inflation au Brésil a atteint 1,32% en mars, son plus fort taux mensuel depuis février 2003, et s'établit à 8,13% sur douze mois, a annoncé mercredi l'Institut brésilien de géographie et de statistique (IBGE, public).

Le taux de mars est également le plus élevé depuis mars 1995 quand il avait atteint 1,55%, souligne l'IBGE.

Les prix ont été poussés à la hausse essentiellement par les tarifs de l'énergie. "Plus de la moitié du taux de mars est à attribuer à la facture de l'énergie électrique dont l'augmentation a été de 22,08%. C'est l'impact le plus fort du mois", souligne l'IBGE dans son communiqué.

Il explique "qu'avec les hausses survenues, le consommateur paye cette année en moyenne 36,34% de plus pour sa consommation d'énergie tandis qu'au cours des douze derniers mois sa facture a augmenté de 60,42%".

Les autres secteurs en hausse ont été le logement (5,29%), les aliments et boissons (1,17%) et l'éducation (0,75%).

Le gouvernement de la présidente de gauche, Dilma Rousseff, continue à négocier au Parlement l'approbation d'une série de mesures d'ajustements budgétaires destinées à relancer l'économie.


-GENEVE-La Suisse se rapproche de son objectif de porter son aide publique au développement (APD) à 0,5% du Revenu national brut (RNB) en 2015. L'an dernier, 3,2 milliards de francs y ont été consacrés, soit 0,49% du RNB, selon le Département fédéral des affaires étrangères.

Ce montant représente une augmentation de 280 millions de francs par rapport à 2013. Cette hausse "a été rendue possible par la mise à disposition des moyens supplémentaires par le Parlement en 2011, en vue de rejoindre l'objectif de 0,5% du RNB", précise le DFAE dans un communiqué publié mercredi.

Se référant au rapport de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) publié mercredi, le DFAE précise: "La Suisse figure au 8e rang des 29 pays membres du Comité d'aide au développement (CAD)". Le pourcentage du RNB consacré à l'aide au développement permet de comparer le degré d'engagement des pays donateurs.


-LONDRES- La Banque d'Angleterre (BoE) devrait jeudi une nouvelle fois maintenir le statu quo sur sa politique monétaire, une inflation nulle la poussant à rester prudente malgré la bonne tenue de la reprise de l'économie britannique.

"Il ne fait aucun doute que la Banque d'Angleterre va maintenir son taux directeur à 0,50% à la fin de sa réunion de politique monétaire d'avril", a estimé Howard Archer, économiste chez IHS Global Insight.

À l'issue de deux jours de réunion de son Comité de politique monétaire (CPM) mercredi et jeudi, la banque centrale britannique devrait ainsi maintenir son taux directeur au niveau historiquement bas auquel il reste figé depuis mars 2009.

Le CPM devrait également laisser inchangé à 375 milliards de livres (environ 512 milliards d'euros) le montant total du programme de rachats d'actifs, dit d'"assouplissement quantitatif", de l'institution lancé en mars 2009 et épuisé depuis novembre 2012.

Alors que dans l'ensemble la reprise de l'économie britannique gagne en robustesse, avec une croissance de 2,8% du Produit intérieur brut (PIB) en 2014, les craintes de voir les prix à la consommation baisser tempère les velléités de la banque centrale à commencer à remonter ses taux.



-PARIS-Le gouvernement français a annoncé que son déficit public va diminuer jusqu'en deçà de 3% du PIB en 2017. Un pronostic basé sur des prévisions "prudentes", a assuré le ministre des Finances Michel Sapin mercredi soir à Paris.

Paris maintient pour cette année une prévision de croissance de 1% du produit intérieur brut (PIB) et espère "faire mieux". La France révise cependant à la baisse ses prévisions de croissance pour 2016 et 2017, laquelle est dorénavant fixée à 1,5%, contre 1,7% et 1,9% prévus jusqu'ici. Ces prévisions seront inscrites dans le programme de stabilité, un projet de budget pluriannuel 2016-2018, que le gouvernement doit présenter le 15 avril en conseil des ministres, puis à la commission des Finances de l'Assemblée nationale la semaine suivante. Il l'adressera alors à Bruxelles, comme le font désormais chaque année tous les pays de la zone euro.

Le détail de ce projet de budget et les mesures d'économies dans la dépense publique ne seront connus que la semaine prochaine. Le ministère des Finances en a cependant dévoilé les principaux chiffres qui doivent encore être approuvés par le Haut conseil des Finances publiques.
Paris entend baisser régulièrement son déficit public (Etat, protection sociale, collectivités territoriales) jusqu'à l'équivalent de 2,7% du PIB en 2017. Cela se fera en deux étapes: à 3,8% cette année puis 3,3% en 2016.



1 Commentaires

  1. Auteur

    Mop

    En Avril, 2015 (07:37 AM)
    Wagwan
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