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Economie

Actualité économique internationale du vendredi 15 mai 2015

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Actualité économique internationale du vendredi 15 mai 2015

-DAKAR-Les opérations interbancaires de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont enregistré une forte remontée de 50 milliards FCFA (environ 80 millions de dollars) durant la semaine du 28 avril au 4 mai 2015, a-t-on appris vendredi auprès du siège de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Dakar.



Ces opérations de prêts et d'emprunts réciproques entre banques se sont établies à 192,600 milliards FCFA contre 142,600 milliards FCFA durant la semaine du 21 au 27 avril 2015 (1 FCFA équivaut à 0,0016 dollar).
Le taux moyen pondéré, qui sert au calcul des intérêts, s'est situé à 4,80% contre 4,62% précédemment, soit une hausse de 0,18%.


En termes de palmarès, les banques ivoiriennes dominent le marché en réalisant 41 milliards FCFA de prêts et 9,300 milliards FCFA d'emprunts. Elles sont suivies par les établissements bancaires sénégalais qui ont effectué 36,500 milliards FCFA d'emprunts contre 8,500 milliards FCFA de prêts. 


Les banques maliennes se retrouvent au troisième rang, empruntant 18 milliards et prêtant en retour 11 milliards. De leur coté, les banques togolaises enregistrent 11 milliards FCFA d'emprunts pour 8 milliards de prêts. 


Elles sont talonnées par les banques nigériennes qui enregistrent 11,500 milliards FCFA d'emprunts et 6,500 milliards FCFA de prêts. Quant aux établissements bancaires burkinabés, ils ont effectué des prêts de 10,300 milliards FCFA contre 6,500 milliards FCFA d'emprunts. 



-MOSCOU- Le produit intérieur brut de la Russie, en crise économique en raison des sanctions occidentales et de la chute des cours du pétrole, s'est contracté de 1,9% sur un an au 1er trimestre selon des statistiques officielles publiées vendredi.

Il s'agit de la première contraction de l'économie russe en glissement annuel depuis 2009 mais cette baisse est moins forte que les prévisions du gouvernement russe, qui tablait sur une récession de 2,2% au premier trimestre.


Ces chiffres confirment cependant que la crise monétaire de décembre, après des mois de sanctions occidentales croissantes liées au conflit ukrainien et de chute des cours du pétrole, se traduit désormais par une contraction de l'activité.


L'envolée de l'inflation, qui frôle les 17% sur un an, plombe notamment le pouvoir d'achat et la consommation.
Les statistiques officielles publiées en avril montrent en effet que les ventes au détail ont chuté de 6,7% sur un an au premier trimestre et la production industrielle de 0,4%.



-WASHINGTON- La production industrielle aux Etats-Unis a encore déçu en avril, accusant un nouveau recul pour le 5e mois de suite, selon les chiffres publiés vendredi par la Réserve fédérale (Fed).

Elle a régressé de 0,3% en avril en données corrigées des variations saisonnières, après un recul du même ordre en mars, un chiffre qui a été toutefois révisé à la hausse contre une première estimation de -0,6%.
Les analystes tablaient sur un léger rebond de 0,1% pour avril. Hormis pour le mois de mars, la Réserve fédérale a révisé à la baisse l'indicateur de la production industrielle pour chaque mois depuis janvier.
En avril, l'indicateur a été plombé par le déclin de la production des services d'utilité publique (eau, électricité) à -1,3% mais aussi par la médiocre performance (-0,8%) de la production des industries extractives.
L'industrie manufacturière a stagné alors que les analystes espéraient qu'elle était revenue pour de bon en territoire positif lorsqu'elle avait grappillé 0,3% en mars (chiffre révisé à la hausse).


Sur un an, la production industrielle américaine reste en hausse de 1,9%, à un rythme qui ralentit cependant. La production manufacturière a gagné 2,3% sur douze mois, celle des mines 1,3% tandis que la production des services d'utilité publique n'a progressé que de 0,1% sur un an. Le taux d'utilisation des capacités industrielles a encore régressé en avril pour le cinquième mois d'affilée. Il s'établit à 78,2%, se situant bien en dessous de la moyenne enregistrée entre 1972 et 2014 (80,1%).



-NEW YORK- Après des chiffres moroses sur l'économie américaine, Wall Street a terminé vendredi de façon hésitante une séance particulièrement peu animée, qui a néanmoins permis à l'indice élargi S&P 500 de finir à son plus haut niveau historique, le Dow Jones gagnant 0,11%.

Selon des résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a pris 20,32 points à 18.272,56 points, et le S&P 500, jugé le plus représentatif par de nombreux investisseurs, a avancé de 0,08%, battant ainsi un second record consécutif de clôture à 2.122,73 points. 


Le Nasdaq, à dominante technologique, a en revanche perdu 0,05% à 5.048,29 points.
La séance a été plutôt ennuyeuse, a résumé Dan Greenhaus, de BTIG.


La journée a pourtant été marquée par un certain nombre de statistiques américaines, dont un recul inattendu de la production industrielle en avril, et, surtout, un déclin du moral des ménages ce mois-ci, lui aussi jugé surprenant.


Plusieurs observateurs attribuent la résistance de Wall Street à la stabilisation du marché obligataire, qui a rendu les investisseurs nerveux en chutant depuis la mi-avril, mais rebondit depuis jeudi.



-NEW YORK- Les cours du coton sont remontés cette semaine, bénéficiant de projections du ministère américain de l'Agriculture (USDA), qui table sur un premier reflux des stocks mondiaux à la fin de la campagne 2015-16, après six ans de hausse ininterrompue.


Si ces informations du rapport sur l'offre et la demande paru mardi se confirment, "cela réduira l'ampleur de la surabondance mondiale", a expliqué Dan Manternach, chez Doane Advisory Services.


En outre, a-t-il ajouté, "on se rend compte que même s'il y a actuellement des surplus terribles, en revanche les stocks de coton de qualité sont assez limités", ce qui donne un avantage concurrentiel à la production américaine qui a la réputation d'être de bonne qualité.


En revanche "les Chinois ont énormément de coton de mauvaise qualité notoire" que les filatures hésitent à utiliser.


Une autre bonne nouvelle est venue jeudi des statistiques hebdomadaires sur les exportations, en nette augmentation par rapport à la semaine précédente, surtout pour la variété Pima (+31%).



-LONDRES- L'or a profité cette semaine d'un nouvel accès de faiblesse du billet vert, entraînant l'argent et les platinoïdes dans son sillage.


Le cours du métal jaune est monté jeudi à 1227,75 dollars l'once, son niveau le plus fort en trois mois, aidé par un accès de faiblesse du dollar, qui évoluait à des niveaux plus vus en trois mois face à l'euro et au yen et depuis fin novembre 2014 face à la livre britannique.


Le prix de l'or a fortement progressé du fait "d'un report des attentes d'une hausse des taux d'intérêt de la Fed (Réserve fédérale américaine) et alors que la faiblesse du billet vert a rendu l'or plus attractif (car moins onéreux, NDLR) pour les investisseurs munis d'autres devises", a expliqué David Papier, analyste chez ETX Capital.


Le dollar souffre en effet ces dernières semaines de l'enchaînement d'indicateurs décevants sur la vigueur de la reprise de la première économique mondiale qui laissent penser que la faiblesse observée au premier trimestre s'est prolongée en avril.


Ces nouvelles moroses sur l'économie font repousser aux observateurs leurs attentes d'une hausse des taux de la Fed, actuellement presque nuls.



-PARIS- La plupart des Bourses européennes ont terminé la semaine dans le rouge après de mauvais indicateurs américains: un nouveau recul, décevant, de la production industrielle en avril et une baisse surprise du moral des ménages en mai.


"Le cumul de deux mauvais indicateurs aux États-Unis a tiré la cote parisienne et tous les indices européens à la baisse, après un début de séance calme", a résumé Alexandre Baradez, un analyste de IG France.
Et ces publications décevantes "n'éloignent pas pour autant la perspective d'une remontée de ses taux directeurs par la Fed", ce qui aurait pu compenser l'impact négatif, a-t-il développé.


Les chiffres du jour laissent en effet apparaître que les consommateurs américains "estiment que les prix vont repartir à la hausse", ce qui plaide plutôt pour une remontée des taux directeurs, tout comme les meilleurs chiffres d'emploi rendus publics hier, a-t-il ajouté.



-LONDRES- La Bourse de Londres a terminé en baisse vendredi, au terme d'une séance peu animée, souffrant de la baisse des cours du pétrole et d'un regain de craintes sur la situation financière de la Grèce.


L'indice FTSE-100 des principales valeurs a perdu 12,55 points ou 0,18% par rapport à la clôture de la veille, à 6960,49 points.


"Après une semaine volatile, l'appétit n'était pas vraiment là pour la prise de risque à l'approche du week-end, surtout avec la Grèce qui semble à quelques jours de la banqueroute", a commenté Jasper Lawler, analyste de marché chez CMC Markets UK.


Le secteur minier a terminé dans le rouge, avec Glencore (-1,81% à 293,3 pence), Anglo American (-1,80% à 1090,5 pence) ou BHP Billiton (-1,03% à 1533 pence).


Le secteur pétrolier a pour sa part souffert de la baisse des cours, avec Royal Dutch Shell (action "A" -1,34% à 1991,5 pence) et BP (-0,96% à 452,4 pence).





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