Dakar, 6 Sept (APS) - Le Sénégal a amélioré de 6 points son classement dans le rapport 2007 du Doing Business, produit par l'organisme de la Banque mondiale, International Finance Corproation (IFC)et rendu public mercredi.
Sur 175 pays, le Sénégal occupe la 146-ème place, alors que dans un précédent rapport il figurait à la 152-ème position, même si entre temps le nombre de pays classés a été revu à la hausse.
Pour cette année, Doing Busines a pris en compte 175 économies soient 20 économies de plus que l'année dernière en fonction de la facilité d'y faire des affaires. Le secteur d'activité privilégié est la petite et moyenne entreprise.
Pour ce faire, les auteurs du rapport se sont fondés sur les coûts et ‘'le temps nécessaires à satisfaire aux exigences des gouvernements concernant la législation d'entreprise, le commerce international, la fiscalité et les procédures collectives''.
Dans la méthode d'évaluation, ''les variables telles que la politique macroéconomique, la qualité des infrastructures, l'instabilité des devises, la perception des investisseurs ou le taux de criminalité'' ne sont pas prises en compte.
Le vice-président pour le développement financier et du secteur privé à la Banque mondiale et économiste en chef à IFC, Michael U Klein, a expliqué, par visioconférence, l'amélioration de la position du Sénégal par, entre autre facteurs : ‘'la réforme du système des impôts''.
Mais le Sénégal est toujours un pays ‘'où l'environnement reste compliqué'', selon M. Klein qui a cité comme facteurs de complications : ‘'la rigidité de la législation du travail, le problème de l'accès au crédit, la lourdeur des procédures administratives, etc.''.
Le rapport de Doing Business estime par ailleurs que la pratique des affaires a été facilitée sur le continent africain. Et pour la ‘'première fois'', l'Afrique se classe parmi les trois premières régions à avoir réformé après l'Europe de l'Europe et les pays de l'OCDE'', indique le rapport.
Le Ghana et la Tanzanie sont cités dans le rapport parmi les dix premiers réformateurs en matière de réglementation des affaires sur les 175 économies couvertes.
''De tels progrès sont particulièrement nécessaires. Les pays africains disposent encore des réglementations commerciales les plus complexes. Il auraient grand besoin de nouvelles entreprises et des nouveaux emplois que pourraient produire une réglementation plus favorable'', a estimé Michael U Klein.
Selon lui, ''de grandes améliorations sont possibles'' et ‘'si un pays africain adoptait les meilleures pratiques de la région Afrique dans les domaines couverts par Doing Business, il deviendrait le numéro 11 dans le monde''.
OID/ADC
Economie
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