Le directeur général de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra), Alioune Fall, donne rendez-vous au 31 décembre 2017 pour évaluer les résultats du Programme national d’autosuffisance en riz (Pnir). Il s’est exprimé samedi dernier lors d’un point de presse tenu dans le cadre de la 18e édition de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara), édition 2017.
Samedi dernier, lors d’un point de presse tenu dans le cadre de la participation de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra) à la 18e édition de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara) à Dakar, Alioune Fall, directeur général dudit institut, suite à une interpellation par rapport à l’atteinte de l’autosuffisance en riz fixée en 2017, s’est voulu claire. «L’autosuffisance en riz en 2017 est un objectif et non ‘’un échéancier’’», a-t-il soutenu. «Ce qu’il faut comprendre par autosuffisance en riz, c’est un objectif fixé. Au 31 décembre 2017, nous évaluerons si oui ou non l’objectif est atteint. Au cas contraire, dire à quel taux nous en sommes», a-t-il expliqué.
Se voulant convainquant, il soutient ceci: «tous ceux qui ont fait la gestion axée sur les résultats savent de quoi je parle. Vous ne pouvez pas commencer un programme sans avoir fixé des objectifs. Parce que c’est ça la traçabilité», argumente-t-il. Il ajoute: «personnellement, je suis optimiste. Et j’invite tous à y croire. Parce que la volonté des autorités politiques est claire. Le matériel agricole disponible, des surfaces emblavées, des subventions accordées, et des variétés très productives sont introduites en qualité et quantité, tout ceci est en place. Maintenant, c’est aux agriculteurs de jouer leur partition. En tout cas, nous sommes à leurs côtés pour les accompagner à cela. Toutes les conditions sont réunies pour y arriver», conclut-il.
Le thème de cette année porte sur : «La solidarité, levier économique et social pour un pays émergent, le Sénégal». L’Isra envisage de participer à cet important évènement, lui offrant l’opportunité de mieux vulgariser ses activités et les résultats de ses recherches. A noter que c’est le 29 mars dernier que c’est ouvert la Fiara qui se poursuit jusqu’au 16 avril prochain.
YAYA THIONGANE, DIRECTEUR DE L’UNITE DE RECHERCHE ET DE LA PRODUCTION DE L’ISRA : «Nous disposons d’un portefeuille de 30 types de vaccins...»
Invité à débattre sur la production de vaccins par l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra), dans le cadre de sa participation à la 18e édition de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara), samedi dernier, Yaya Thiongane, directeur de l’unité de recherche et de la production a affirmé que l’Isra dispose de suffisamment de vaccins animales. «Depuis plus de 60 ans, nous produisons des vaccins vétérinaires.
Présentement, nous disposons d’un portefeuille de 30 types de vaccins pour la lutte contre les maladies animales dans la sous région. A titre d’exemple, en 2015-2016, nous avons 20 millions de doses de vaccins pour une dizaine de types de vaccins. Et nos vaccins sont utilisés pour nos campagnes de vaccination du bétail au Sénégal, mais également dans les pays limitrophes, de l’Afrique de l’Ouest, et en Afrique Centrale. Parce que nous disposons à l’Isra d’un important outil de développement agricole».
Se voulant rassurant, il rappelle les propos du ministre de l’Elevage et des Production animales, Aminata Mbengue Ndiaye, qui disait que «son département est à l’image d’une Armée. Et, qui dit Armée, dit minutions. Et ces minutions sont produites par l’Isra, en qualité et en quantité. Bref, nous avons un appui constant de madame la ministre de l’Elevage», a-t-il indiqué. «Le chef de l’Etat ne s’est pas trompé en investissant dans l’agriculture dans sa globalité», fait savoir Dr Yaya Thiongane. Il fera noter que 50% des 20 millions de doses (pour 30 types de vaccins) sont en train d’être commercialisés, dont 20% vendus en Mauritanie et une bonne partie acheminée au Cameroun, au Congo Brazzaville, etc.
Parmi ces vaccins, précise-t-il, «on peut retenir le “cholavil” destiné à combattre le “choléra aviaire” avec un conditionnement par flacon de 20 doses, le “PestalHV1-viral”, le “Pestalo Lasota”, le “2 thermostable” qui servent à lutter contre la maladie de “Newcastle” avec un conditionnement de 100 doses. Mais également d’autres vaccins comme l’”Anabot C”, l’”Anabot D” contre le “botulisme bovin” avec un conditionnement respectif de 20 doses». Bref, «nous sommes dans un processus irréversible devant nous mener à nous conformer au concept mondial ‘’One Heath’’ qui établit que 80% du cheptel doit être vacciné pour éviter certaines maladies qui se transmettent de l’animal à l’homme», a-t-il développé. Cette année, la Fiara se tient du 29 mars au 16 avril 2017.
Economie
5 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2017 (14:47 PM)il y a des années que les sénégalais délaissent le riz local pour celui d'importation !
si les agriculteurs avaient de bonnes semences, si on leur achetait leur riz à bon prix cela se saurait !
les nervis pour la propagande électorale sont sur tous les fronts; quitte à mentir et faire des promesses jamais tenues.
Menteurs, corrompus et voleurs....les futures électeurs doivent le prendre en compte !
Anonyme
En Avril, 2017 (15:38 PM)[email protected]
En Avril, 2017 (16:04 PM)Anonymepatali
En Avril, 2017 (16:08 PM)Anonyme
En Avril, 2017 (18:28 PM)Participer à la Discussion