Le Snbtp de brandir de brandir la preuve de ses allégations. ‘Nous vous recommandons d’interroger les entreprises privées de notre filière ; en effet, rien que pour nos membres affiliés, l’ardoise dépasse la barre des trente (30) milliards à la date du 15 Mai 2009’, a-t-il soutenu. ‘En outre, il faut souligner que le traitement de la dette ne se résume pas aux créances enregistrées au Trésor public’, a ajouté le communiqué. La source a signalé aussi l'existence des démembrements de l’Etat (collectivités locales, programmes et projets nationaux, agences d’exécution, etc.) qui doivent de l’argent au secteur privé et dont les caisses sont alimentées par le Trésor public. De plus, le Snbtp relève que le règlement de la dette a fait l’objet d’une discrimination parce que les compagnies françaises et celles qui ont travaillé pour le compte de l’Agence nationale pour l'organisation de la conférence islamique (Anoci) ont été payées.
Il constate, en revanche, que les entreprises affiliées à la Cnes et celles qui ont participé aux assises nationales n’ont pas été réglées. ‘Nous disons que ce qui se passe dans notre République est inexplicable et nous prenons l’opinion nationale et internationale à témoins’, a souligné le communiqué. ‘Certes, la dette a un caractère dynamique mais lorsque nous en faisons allusion c’est pour surtout évoquer le stock des arriérés d’impayés qui sont des créances qui datent de 2007, 2006 voire 2005, qui n’ont même pas fait l’objet d’engagement à ce jour’, a ajouté la source. Ce qui illustre, selon le syndicat, que ‘bien avant la crise financière internationale, une crise financière nationale sévissait déjà dans notre pays’. ‘Celles-ci se sont mues en crise économique et ont rendu la situation économique et sociale de notre branche professionnelle extrêmement difficile, sur laquelle nous reviendrons en long et en large tout prochainement’’.
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