Lors de la cérémonie d’ouverture des Assises de l’entreprise organisées par le Conseil national du patronat (Cnp), Baïdy Agne a attiré l’attention des autorités sur les inquiétudes des chefs d’entreprises par rapport à la pression fiscale. Le président du Cnp s’inquiète de la décision de l’État de fixer dans le budget 2016, des objectifs de hausse des recettes et des recouvrements d’impôts directs de 9,11 %, ce qui peut plomber les entreprises. Il a dénoncé aussi les innombrables taxes de collectivités locales au détriment des entreprises, informe l’As quotidien.
« Lorsque le gouvernement soumet le budget 2016 qui a connu une hausse, l’entreprise veut savoir le sort que lui réservent l’administration fiscale et les douanes. Et cette fois-ci nous avons davantage de raisons d’être inquiets. Car, pour la première fois, on nous annonce un budget qui franchit le cap des 3 000 milliards de F CFA. Mes chers collègues, chefs d’entreprises, sachez que l’État attend de nous, pas moins de 1 721 milliards de F CFA au titre des recettes fiscales et douanières. Soit le financement de près de 57 % du budget 2016. Nous, entreprises, payons nos impôts, mais il est évident que de temps en temps nous demandons à l’administration fiscale de mettre la pédale douce, parce que si un secteur est en souffrance et qu’il y a une certaine pression, les problèmes ne seront pas réglés ».
Nos collectivités locales en ont aussi pris pour leur grade. Car, les patrons d’entreprises ont dénoncé les taxes à tout va que ces collectivités instaurent à leur grand dam. « Nos collectivités locales manquent de ressources financières et l’entreprise suscite bien des appétits. Alors, nos élus locaux augmentent les taxes et certaines à plus de 500 %, sans respecter la loi fixant les minima et maxima autorisées. Ils créent de nouvelles taxes sur les téléviseurs installés dans les chambres d’hôtel au motif d’occupation du domaine public, taxe sur les distributeurs automatiques de billets et sur les dépliants des banques destinés à leur clientèle. L’entreprise est livrée à 557 délibérations municipales et on nous demande de fermer les yeux sur les décrets et textes réglementaires. Non, nous ne pouvons pas garder le silence », a dénoncé M. Agne à cette rencontre annuelle présidée par le Premier ministre, Mouhammad B. Abdalahi Dionne.
5 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2015 (08:53 AM)Comme i n ya pas de politiques économiques, on tire sur les seuls entreprises présentes
Daskapital
En Décembre, 2015 (09:00 AM)Kou beug dê wekkou.
Watt
En Décembre, 2015 (09:14 AM)Bravo Macky Sall ! Sénégal émergent ! Pse ! ah,ah,ah,ah,ah,ah,ah.
Anonyme
En Décembre, 2015 (09:41 AM)le patronat est l
,instance la moins démocratique. Mansour Cama à la CNES depuis 1993. Baydi Agne depuis 1997 si je ne me trompe. à quand l'alternance?
Lan
En Décembre, 2015 (09:44 AM)Participer à la Discussion